ETUDE D’UN BATIMENT R+5
Au terme de ce mémoire intitulé «ETUDE D’UN BATIMENT R+5 A USAGE DE PARKING SIS A ANKORONDRANO ANTANANARIVO Ŕ REGION ANALAMANGA », nous avons déduit que la réalisation d’un tel projet présente une importance capitale vis-à-vis des problèmes quotidiens des habitants. La première partie a permis de mieux cerner le site du projet, ses environnants, ainsi que ses problèmes. L’architecture de l’immeuble a été décrite tout en détail afin d’assurer le confort et la sécurité des usagers. Ces études ont conduit à mettre en évidence la justification du projet. La deuxième partie a permis de dimensionner les éléments constitutifs du bâtiment. Les calculs de la fondation jusqu’aux travaux de finitions et de second œuvre ont été effectués selon les normes en vigueur. Les éléments sont donc dimensionnés afin de résister aux sollicitations d’exploitation et de répondre aux exigences des usagers. Le paradigme du minimum de dépenses pour un maximum de qualité vient ensuite rejoindre ces critères de dimensionnement.
Cependant, en s’investissant dans un grand ouvrage comme celui-ci, le maître de l’ouvrage s’attend à ce que cet investissement soit rentable. La troisième partie est focalisée sur les études financières et environnementales. Les études financières ont révélé le délai de récupération du capital investi ainsi que le bénéfice net du propriétaire de l’immeuble. Les études environnementales ont permis d’anticiper les différents impacts de la construction, et par la suite de proposer des mesures d’atténuation. Ce projet est idéal pour la situation actuelle de la ville d’Antananarivo. Il est non seulement rentable pour le propriétaire, mais résout également un des problèmes quotidiens de la population. De plus, il n’est pas néfaste pour l’environnement. Outre ces bénéfices, l’immeuble contribuera au projet de la commune, et versera un impôt important et régulier pour plusieurs années. Un logiciel de dimensionnement des éléments en béton armé a été développé, facilitant et accélérant les procédés de calcul.
Certes la réalisation d’un projet de telle envergure sera un défi dans tous les domaines. Il permettra de limiter le problème d’insuffisance de parking dans la capitale et donnera, évidement, une nouvelle image de modernité. première phase juvénile (Tzeng et Wang, 1992 ; Gunderson et al., 1990). En outre, ces AMPs constituent des zones de nurserie pour les poissons pélagiques, ceci est confirmé par la présente étude, qui révèle un taux important d’œufs au sein des deux AMPs. Les travaux de Sloterdijk et al. (2017) montrent une prédominance des larves de Gerridae, de Mugillidae et de Gobiidae dans l’estuaire du Sine Saloum contrairement à notre étude où les larves de Clupeidae prédominent. Cette variation s’explique par la différence des périodes de frai des espèces de poissons pélagiques et la différence des périodes d’échantillonnage entre les deux études. En effet l’échantillonnage de Sloterdijk et al. (2017) a couvert les mois de novembre, février, juin et août, alors que nos échantillonnages au niveau des deux AMPs ont été faits en avril.
Composition de l’ichtyoplancton
L’occurrence (présence/absence) des œufs et larves de poissons dans les aires marines protégées (AMP) de Joal-Fadjouth et de Bamboung sont représentées dans le Tableau 6. L’analyse montre la présence des œufs des familles de Bothidae, de Clupeidae et de Sparidae dans l’AMP de Joal Fadjouth. En revanche, des œufs des familles de poissons de Carangidae, de Gonostomatidae, de Myctophidae, d’Ophiididae et de Soleidae ont été observés dans l’AMP de Bamboung, alors que ces familles d’œufs de poissons étaient absentes dans l’AMP de Joal Fadjouth. Par ailleurs, dans l’AMP de Joal-Fadjouth seule une larve de Sparidae est observée ; alors qu’il n’y avait pas de larves de poissons dans les échantillons de l’AMP de Bamboung. Abondance relative de l’ichtyoplancton L’analyse de l’abondance relative (nombre d’individus en %) des œufs de poissons par familles, dans les AMPs de Joal Fadjouth et de Bamboung (Fig. 15), montre une prédominance des Sparidae (43%), suivis des Clupeidae (29%) et des Bothidae (14%), avec un pourcentage élevé d’œufs indéterminés (14%) dans l’AMP de Joal-Fadjouth (A). Par contre, une prédominance des œufs de Soleidae (33%), de Myctophidae (33%) a été notée, suivie de ceux d’Ophiididae (17%).