Etude du phénomène de prise du platre

Cours étude du phénomène de prise du platre, tutoriel & guide de travaux pratiques en pdf.

GYPSES ET PLATRES

La cuisson permet d’obtenir par une déshydratation plus ou moins poussée du gypse, les divers éléments constitutifs du plâtre.
Plâtre  a
Compact, (d=2,76), cristallin, faiblement soluble dans l’eau
Plâtre  b
floconneux (d=2,62), à fissures écailleuses, est plus soluble dans l’eau avec laquelle il forme des mélanges épais mais peu résistants.

ETUDE DU PHENOMENE DE PRISE DU PLATRE

Le plâtre pris est issu de l’hydratation d’hémihydrate dans l’eau selon la réaction.
La concentration des suspensions de départ dépend des rapports massiques entre la poudre d’hémihydrate et l’eau, appelés taux de gâchage et notés E/P.
Cette grandeur a une influence primordiale sur la densité (ou porosité) finale du plâtre obtenu. Dans le cas pratique le taux utilisé est largement supérieur à celui strictement nécessaire pour assurer la fluidité de la pâte.

PRISE  DU  PLATRE

La concentration des suspensions de départ dépend des rapports massiques entre la poudre d’hémihydrate et l’eau, appelés taux de gâchage et notés E/P.
Cette grandeur a une influence primordiale sur la densité (ou porosité) finale du plâtre obtenu. Dans le cas pratique le taux utilisé est largement supérieur à celui strictement nécessaire pour assurer la fluidité de la pâte.
En effet, l’hémihydrate a mieux cristallisé et possédant moins de défauts nécessite un taux de E/P » 0,4 pour sa prise. Il donnera des plâtres durs ayant de bonnes résistances mécaniques.
L’hémihydrate b, par contre se gâche à des taux voisins de 0,7 – 1 et donnera des plâtres courants de faibles résistances mécaniques.
Cette réaction d’hydratation du type  » solide 1 + eau ® solide 2  » met généralement en jeu des phénomènes de dissolution – recristallisation.

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