Rapport de stage étude d’impacts environnementaux et sociaux de la construction d’une nouvelle prise d’eau, tutoriel & guide de travaux pratiques en pdf.
– Climat La zone d’étude appartient à la zone climatique subaride à deux saisons climatiques distinctes : une saison sèche de mars à novembre et une saison pluvieuse de décembre à février.
Température
La température subit des écarts importants. Si la température moyenne annuelle est de 24,5°C, les mois les plus froids (juillet et août) connaissent des températures autour de 21,5°C avec une valeur minimale de 16°C alors qu’en janvier, février et mars, les mois les plus chauds ont une valeur maximale de 33 °C (Figure n°1).
Lors des périodes chaudes particulièrement à l’étiage, le phénomène de méandre crée par le lit du fleuve passant par la pente faible du site à Bevoay, entraîne la création d’énormes bancs de sable et change l’écoulement de l’eau en l’éloignant de la prise d’eau.
Pluviométrie
Les précipitations annuelles sont comprises entre 500 et 600 mm. La saison des pluies reçoit près de 90% du total pluviométrique. La saison sèche, reçoit moins de 50 mm de pluies mensuelles. Janvier est le mois le plus arrosé. Les pluies tombent sous forme d’averses orageuses. Le passage de fortes crues pendant la saison de pluies influence le régime hydrologique du fleuve et entraîne une forte érosion des berges. Au cours de la saison sèche, l’absence ou la rareté des pluies est relativement compensée par la fréquence des précipitations occultes. De mars à novembre, le sol se couvre de rosées matinales. A l’exception de la culture du riz, qui bénéficie de l’irrigation à partir du réseau hydroagricole, seules les cultures exigeant moins d’eau peuvent y être pratiquées et utiliser en grande partie les réserves d’eau dans le sol.
Le vent et les cyclones La frange côtière est balayée en permanence par un vent dominant « tsiok’atsimo », de direction sud ouest- nord est.
La plupart des cyclones qui touchent Madagascar viennent de l’Océan Indien et arrivent sur le Sud-Ouest déjà affaiblis par la traversée d’une partie de l’île. Cependant, leur passage menace l’effondrement de la prise d’eau existante. Les pluies cycloniques durent plusieurs jours et apportent d’énormes quantités d’eau accompagnées de vents violents. Par exemple, le cyclone GAFILO en mars 2004 a remonté le cours du Mangoky, apportant beaucoup de précipitations dans le bassin versant. De fortes crues ont provoqué des inondations catastrophiques et la perte de cultures.
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