ETUDE DES DIFFERENTES FAMILLES DE PSYCHOTROPES DE LISTE NATIONALE DES MEDICAMENTS ESSENTIELS (LNME)

Télécharger le fichier original (Mémoire de fin d’études)

Propriétés pharmacologiques des neuroleptiques

Les trois types d’action des neuroleptiques sont :
une action sédative visant à diminuer le caractère agité du patient. une action anti productive qui diminue les idées délirantes et les hallucinations du patient (qui constituent les symptômes positifs de la schizophrénie). une action anti déficitaire ayant un effet désinhibiteur chez les patients passifs (le retrait social, l’émoussement affectif, le ralentissement moteur ou encore l’anhédonie font partie des symptômes négatifs de la schizophrénie). Les neuroleptiques de première génération sont plus efficaces sur les symptômes positifs que sur les symptômes négatifs de la schizophrénie alors que les neuroleptiques de deuxième génération ont été développés, outre pour la moindre survenue d’effets indésirables neurologiques, mais aussi pour être plus efficaces sur les symptômes négatifs (de par leur action antagoniste supérieure sur les récepteurs à la sérotonine par rapport aux récepteurs à la dopamine). De plus, il faut noter que les neuroleptiques ont une action antiémétique : ils bloquent les nausées et vomissements par leur action sur les centres émétiques. Cette propriété peut être utilisée dans les nausées et vomissements induits par les chimiothérapies (5).

Effets indésirables des neuroleptiques

Les neuroleptiques typiques ont des effets indésirables :
neurologiques : le syndrome pseudo parkinsonien, dû à leur blocage des récepteurs du faisceau nigrostrié entraînant une hypoactivité de celui-ci, caractérisé par des tremblements au repos, une rigidité extrapyramidale (hypertonie musculaire) et une bradykinésie (lenteur lors de l’exécution des mouvements). Ils sont responsables également d’une diminution du seuil épileptogène.
psychiques : caractérisés par une confusion, un état dépressif ou encore une indifférence psychomotrice. endocriniens, résultant du blocage des récepteurs D2 hypophysaires, comprenant une hyperprolactinémie pouvant entraîner une galactorrhée, une gynécomastie, une aménorrhée, une prise de poids et des troubles de la libido.
De plus, ces molécules ont une action anticholinergique responsable de torsades de pointe, hypotension, tachycardie, constipation et bouche sèche. On note également parmi les effets indésirables, des agranulocytoses qui restent exceptionnelles, et le syndrome malin des neuroleptiques (exceptionnel lui aussi) caractérisé par une déshydratation, une pâleur, une hyperthermie, une sudation, une tachycardie et un syndrome confusionnel (7).

LES BENZODAZEPINES

Les benzodiazépines sont des médicaments utilisés pour traiter l’anxiété, les insomnies d’endormissement, le sevrage alcoolique (prévention et traitement du delirium tremens), les épilepsies, l’induction d’anesthésie et les contractures musculaires. Parmi les premières benzodiazépines synthétisées, on peut citer le diazépam (Valium®) mis sur le marché en 1963. Le Valium® est le seul dans cette famille figurant sur la liste nationale des médicaments essentiels.
Les benzodiazépines possèdent des propriétés pharmacologiques identiques.

Mécanisme d’action du Diazépam

Le Diazépam comme la plupart des benzodiazépines sont des molécules de la même manière que l’alcool, qui potentialisent la transmission GABAergique : elles se fixent sur les récepteurs GABA-A (et plus exactement sur la sous-unité γ) entraînant ainsi une augmentation de la fréquence d’ouverture des canaux chlore de ces récepteurs, ce qui provoque une inhibition du système nerveux central par hyperpolarisation des membranes (diminution de l’excitabilité des cellules neuronales).

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : RAPPELS BIBLIOGRAPHIQUES
I. QUELQUES NOTIONS DE PSYCHOPATHOLOGIE
I.1. LES PSYCHOSES
I.1.1. la schizophrénie
I.1.2. Les psychoses délirantes chroniques
I.1.3. les psychoses délirantes aigues
I.1.4. les psychoses confusionnelles
I.2. LES NEVROSES
I.2.1. La névrose d’angoisse (troubles anxieux)
I.2.2. la névrose hystérique
I.2.3. La névrose phobique
I.2.4. La névrose obsessionnelle
I.3. LES ETATS DEPRESSIFS
I.4. LA TOXICOMANIE
I.5. L’EPILEPSIE
II. ETUDE DES DIFFERENTES FAMILLES DE PSYCHOTROPES DE LISTE NATIONALE DES MEDICAMENTS ESSENTIELS (LNME)
II.1. LES NEUROLEPTIQUES
II.1.1. Classification des neuroleptiques
II.1.2. Classification chimique
II.1.3. Mécanisme d’action des neuroleptiques
II.1.4. Propriétés pharmacologiques des neuroleptiques
II.1.5. Effets indésirables des neuroleptiques
II.2. LES BENZODAZEPINES
II.2.1. Mécanisme d’action du Diazépam
II.2.2. Propriétés pharmacologiques du Diazépam
II.2.3. Effets indésirables du Diazépam
II.3. LES ANTIDEPRESSEURS
II.3.1. Classification et mécanisme d’action des antidépresseurs
II.3.2. Propriétés pharmacologiques des imipraminiques
II.3.3. Effets indésirables des imipraminiques
II.4. LES ANTIEPILEPTIQUES
II.4.1. Classification des antiépileptiques
II.4.2. Mécanisme d’action des antiépileptiques
II.4.3. Propriétés pharmacologiques
II.4.4. Effets indésirables
II.5. LES ANTIPARKINSONIENS
II.5.1. Classification des antiparkinsoniens
II.5.2. mécanisme d’action des anticholinergiques
II.5.3. Effets indésirables
III. CADRE REGLEMENTAIRE DES MEDICAMENTS PSYCHOTROPES 
III.1. Réglementation particulière des psychotropes
III.2. Médicaments sous contrôle international
DEUXIEME PARTIE : DISPONIBILITE ET GESTION PSYCHOTROPES DE LA LNME
I. CADRE D’ETUDE
I.1. Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (PNA)
I.1.1. Généralités
I.1.2. Mission de la PNA
I.1.3. Financement
I.2. Centre Hospitalier National Psychiatrique de Thiaroye (CHNPT)
I.2.1. Domaine social
I.2.2. Localisation géographique
I.2.3. Domaine d’activité
I.2.4. Cadre juridique
I.3. Centre Hospitalier Universitaire de FANN
I.3.1. Situation et présentation
I.3.2. Statut juridique
I.3.3. Services Cliniques
I.4. Centre de Santé Mental « DALAL XEL » de Thiès
I.4.1. Présentation et historique du centre
I.4.2. Situation
I.4.3. Services et Structures
II. METHODOLOGIE DE L’ENQUETE
II.1. Objectifs
II.2. Echantillonnage
II.2.1. Choix des zones d’enquête
II.2.2. Sélection des établissements de Santé
II.2.3. Sélection des professionnels de santé
II.3. Calendrier de l’enquête
II.4. Déroulement de l’enquête
II.5. Compilation des données
III. PRESENTATION DES RESULTATS
III.1. Répartition des psychotropes de la LNME par famille
III.2. Disponibilité des psychotropes au niveau des structures d’approvisionnement : PNA, PRA de Dakar et PRA de Thiès
III.2.1. Au niveau de la PNA
III.2.2. Au niveau de la PRA de Dakar
III.2.3. Au niveau de la PRA de Thiès
III.2.4. Comparaison de la disponibilité au niveau de la PNA, de la PRA Dakar et de la PRA de Thiès
III.3. Disponibilité des psychotropes au niveau des structures sanitaires : CHNPT, CHU de FANN et Centre de Santé « Dalal Xel » de Thiès
III.3.1. Au niveau du CHNPT
III.3.2. Au niveau du CHU de FANN
III.3.3. Au niveau du Centre de Santé « Dalal Xel » de Thiès
III.3.4. Comparaison de la disponibilité au niveau des 3 structures sanitaires
III.4. Gestion logistique des psychotropes de la LNME
III.4.1. Concernant la LNME
III.4.2. Concernant la sélection et la quantification des besoins
III.4.3. Concernant le système d ‘approvisionnement
III.4.4. Concernant le système de stockage et de contrôle qualité
III.4.5. Concernant le système de distribution
IV. DISCUSSION
IV.1. Disponibilité au niveau des structures d’approvisionnement
IV.2. Disponibilité au niveau des structures sanitaires
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

LIRE AUSSI :  L’influence de la lésion méniscale sur les résultats de la ligamentoplastie du ligament croisé antérieur sous arthroscopie

Télécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *