Etude de vingt sondages du site de Tobène

Méthodologies d’étude

Etude lithologique

Il s’agit d’une description macroscopique des carottes de sondages. Cette description se fait à l’aide d’une loupe (détermination de la nature des grains), de l’eau (vérification de la présence d’argiles et de marnes) et de l’acide chlorhydrique (vérification de la présence de calcaire).
Une colonne stratigraphique est établie pour chaque sondage étudié. De même pour chaque secteur d’étude (Tobène Sud ; Tobène Centre-Est ; Tobène Nord ; Tobène Ouest) du gisement, on établit, à la suite de corrélations lithologiques, un log synthétique.

Analyse géochimique

Elle ne concerne que la tranche granulométrique comprise entre 25μm et 25000μm (les alimentations) et est réalisée au laboratoire des Industries Chimiques du Sénégal. Elle consiste à déterminer les teneurs en oxydes d’éléments chimiques majeurs exprimées en pourcentage d’oxydes pondéraux (P2O5; CaO; SiO2; Fe2O3 ; Al2O3) qui permettent de caractériser le minerai en établissant une relation entre ces oxydes et les lithofaciès définis.
Pour cela, au laboratoire, ces sédiments sont portés à une température de 800°C (Bickoundou, 2000) pour éliminer la matière organique. L’échantillon ainsi prélevé est pesé puis traité aux réactifs spécifiques.

Etude de sondages

Tobène Sud

Sondage 2E2S UUDJ (fig. 2.2)

Ses cordonnées sont X=104.937,00 Y=91.015,00
Il comprend de la base au sommet :
– De 36,6m à 35,91m : attapulgites qui sont des argiles feuilletées ;
– De 35,91m à 32,6m : phosphate hétérogène à 23,6% de P2O5. Il présente des intercalations.

Méthodologies d’étude

Etude lithologique

Analyse géochimique

Elle ne concerne que la tranche granulométrique comprise entre 25μm et 25000μm (les alimentations) et est réalisée au laboratoire des Industries Chimiques du Sénégal. Elle consiste à déterminer les teneurs en oxydes d’éléments chimiques majeurs exprimées en pourcentage d’oxydes pondéraux (P2O5; CaO; SiO2; Fe2O3 ; Al2O3) qui permettent de caractériser le minerai en établissant une relation entre ces oxydes et les lithofaciès définis. Pour cela, au laboratoire, ces sédiments sont portés à une température de 800°C (Bickoundou, 2000) pour éliminer la matière organique. L’échantillon ainsi prélevé est pesé puis traité aux réactifs spécifiques.

Etude de sondages

Tobène Sud

Sondage 2E2S UUDJ (fig. 2.2)

Sondage 2E2S UODN (fig. 2.7)

Ses cordonnées sont : X=105.312,00 Y=91.665,00
On distingue de la base au sommet :
– De 37,95m à 37,5m : attapulgite ;
– De 37,5m à 35,7m : minerai fin beige peu phosphaté qui montre 12,8% de P2O5 et 16,4% de CaO. Cette faible teneur serait liée à une forte silicification du minerai qui passe à sa base à du sable phosphaté silicifié comme l’indique sa teneur en SiO2 qui est de 65% ; fig. 2.7 : description lithostratigraphique et géochimique du sondage 2E2S UODN P R

Sondage 2E2S UODN (fig. 2.7)

Tobène Nord

Sondage 1E1S YYSS (fig. 2.15)

Ses coordonnées sont X=102.937,5 Y=94.908,00
On distingue de la base au sommet :
– De 48,6m à 48,3m : attapulgites ;
– De 48,3m à 47,4m : phosphate hétérogène à intercalations argileuses. Il renferme 26,6% de P2O5 et 37,6% de CaO. Son feral (16,5%) dénote une légère altération. Les bancs de silex qu’on y rencontre sont d’épaisseur centimétrique à décimétrique ;
– De 47,4m à 39,1m : phosphate gris ocre plus riche en P2O5. Il renferme des passées siliceuses avec une faible teneur en SiO2 (8,4%). Il contient aussi des intercalations argileuses. Ce niveau est faiblement altéré avec ƒ =3,8% ;
– De 39,1m à 37,8m : argiles brunes phosphatées ;
– De 37,8m à 37,4m : sable phosphaté très silicifié.

Tobène Nord

Sondage 1E1S YYSS (fig. 2.15)

Sondage 2E1S EYDJ (fig. 2.17)

Ses coordonnées sont X=104.437,00 Y=95.344,00
Il comprend de bas en haut :
– De 45,8m à 45,5m : attapulgites ;
– De 45,5m à 44,1m : phosphate jaune pâle à grisâtre à bancs de silex. Il est siliceux avec une teneur en SiO2 de 25,7% et est peu altéré (ƒ =6,8%) ;
– De 44,1m à 37,8m : phosphate à intercalations d’argiles fréquentes et à passées silicifiées par endroit. A sa partie supérieure, il est oxydé. La valeur de feral plus élevée s’explique d’une part par cette oxydation et d’autre part par la fréquence des argiles dont la réaction avec le phosphate donne naissance à des minéraux alumino-calciques ;

Sondage 2E1S EUJS (fig. 2.18)

Ses coordonnées X=104.937,00 Y=95.778,00
On distingue de bas en haut :
– De 47,4m à 47,1m : attapulgites ;
– De 47,1m à 44,7m : phosphate hétérogène altéré en voie d’induration à la base. Il renferme 25,75% de P2O5 et 43,1% de CaO avec un rapport K=1,67. Ceci indique une présence de calcite. Celle-ci pourrait provenir d’une dissolution des minéraux phosphatés sus-jacents qui se redéposent au contact imperméable des attapulgites ;.
– De 44,7m à 41,6m : phosphate homogène à intercalations d’argiles. Vu la baisse de la teneur en SiO2, la forte valeur de ƒ (43,4%) est due à une ferruginisation intervenue vers le milieu de la couche ;
– De 41,6m à 40,2m : argiles brunes phosphatées ;

Sondage 2E1S IYDN (fig. 2.19)

Ses coordonnées sont X=105.312,00 Y=95.126,00
Il comprend de bas en haut :
– De 51m à 50,9m : attapulgites ;
– De 50,9m à 47,5m : phosphate à intercalations argileuses et bancs de silex décimétriques.
Cette couche présente plusieurs niveaux d’indurations ;
– De 47,5m à 44,15m : phosphate rose à gris. Il est légèrement argileux à la base. Comparé au minerai hétérogène, il est légèrement plus oxydé avec un feral de 9,2% contre 7,5% dans celui hétérogène ;
– De 44,15m à 43,5m : argiles brunes phosphatées. Elles sont très pauvre en Fe et en Al avec ƒ =4,5% ;
– De 43,5m à 42,8m : phosphate silico-alumineux. Il est légèrement argileux à la base