Secteur Ouest
Sondage 2E2S EESS
Lithologie : La couche utile est de faible épaisseur (environ 2 m) et comprend deux niveaux :
• Le premier niveau vient juste en dessous du toit argileux et correspond à du minerai homogène. Il comporte néanmoins de rares bloc de silex.
• Le second niveau, plus important, repose directement sur le mur et forme un minerai hétérogène. Sa base comporte beaucoup de galets de quartz.
En hors couche nous avons sur les argiles brunes, du minerai qu’on peut qualifié d’hétérogène, car les le silex et les argiles y sont abondants. Sur ce dernier reposent des argiles phosphatées.
Chimie : Le minerai homogène est moins féraleux que les autres niveaux phosphatées.
Les niveaux à oxydes de fer et d’aluminium ou « féral » important voient leur teneur en CaO et en P2O5 diminuer, alors que leur teneur en SiO2 ne varie pas de manière constante. Granulométrie : On remarque une diminution considérable des rejets dans les niveaux ferallitisés (sauf là où les silex sont importants) ; et même dans les endroits à forte teneur en « feral » (7.3 %) il y a une absence quasi-totale de ces rejets. La fraction fine quant à elle s’affirme au fur et à mesure que le phosphate est féraleux. Cependant quelque soit l’importance de ces schlamms la tranche granulométrique analysée (alimentation) reste toujours prépondérante.
Sondage 2E2S AENS
Lithologie : Ce sondage montre une couche utile (comprise entre les argiles brunes du toit et les attapulgites du mur) de faible épaisseur (2m) formée comme précédemment de deux niveaux correspondant:
• vers le sommet à des phosphates homogènes ou minerai homogène avec très peu d’argile et de silex.
• vers la base à des phosphates très argileux mêlés à de nombreux blocs et galets de silex, qu’on qualifie de minerai hétérogène.
Ces deux niveaux sont séparés par un important banc de silex. Des silex on trouve également sur les attapulgites du mur, formant de véritables bancs.
Hors de la couche utile, on note l’existence d’un minerai (hors couche) argilo phosphatée, altérée qui repose directement sur le minerais homogène.
Chimie : La teneur en « feral » dans les niveaux phosphatés est souvent plus élevée que dans les autres faciès. La forte teneur en « féral » dans les couches phosphatées s’accompagne d’une diminution des teneurs en P2O5 et en CaO. La silice représente en moyenne 50% des oxydes.
dans ces couches phosphatées. Dans les autres faciès sa teneur est plus importante. Granulométrie : Nous constatons globalement une forte prépondérance des rejets par rapport aux schlamms qui ne se rencontrent que dans les niveaux phosphatés, avec des proportions qui augmentent suivant l’importance de la ferallitisation.
Sondage 2E1S AYNS
Lithologie : La couche phosphatée est d’une épaisseur de 8.4 m .Elle est formée des faciès suivants :
• un minerai hétérogène retrouvé au sommet, vers la base, ainsi qu’en pleine couche,
• une microphosphatite argileuse et altérée, localisée vers le sommet,
• des phosphates argileux passant à des argiles phosphatées,
• des calcaires et marno-calcaires phosphatés situés à la base.
En plus de la couche utile il existe un important minerai hors couche formé essentiellement de phosphates argileux.
Chimie : D’importantes teneurs en « féral » sont obtenues dans le phosphate hors couche (7%), la microphosphatite (9.3%), et dans les phosphates argileux (41.6%).
Figure 12 : Analyse lithologique chimique et granulométrique du sondage 2E1S AYDD Féral P2O5 CaO SiO2 Autres > 250R00e jμemts S <h2la5mμmm s (25A μlimme -n 2t5a0ti0o0n μ m) 29 % cumulés des oxydes Proportions cumulées des classes granulométriques
Dans le minerai hétérogène et les phosphates calciteux, le « feral » n’est présent que sous forme de traces (2.3%). La silice suit le même comportement que le « feral ». Ainsi l’ensemble P2O5 et CaO a des teneurs importantes dans ces faciès, avec la prépondérance du CaO surtout dans les niveaux calciteux.
Granulométrie : L’aspect massif des phosphates calciteux et des marno-calcaires phosphatés fait que les rejets sont plus représentatifs dans ces faciès. Par contre dans la microphosphatite et les phosphates argileux hors couche ils sont considérablement réduits (voire absents) en faveur des schlamms
Sondage 2E1S AYNS
Lithologie : La couche phosphatée est d’une épaisseur de 8.4 m .Elle est formée des faciès suivants :
• un minerai hétérogène retrouvé au sommet, vers la base, ainsi qu’en pleine couche,
• une microphosphatite argileuse et altérée, localisée vers le sommet,
• des phosphates argileux passant à des argiles phosphatées,
• des calcaires et marno-calcaires phosphatés situés à la base.
En plus de la couche utile il existe un important minerai hors couche formé essentiellement de phosphates argileux.
Chimie : D’importantes teneurs en « féral » sont obtenues dans le phosphate hors couche (7%), la microphosphatite (9.3%), et dans les phosphates argileux (41.6%).
Figure 12 : Analyse lithologique chimique et granulométrique du sondage 2E1S AYDD Féral P2O5 CaO SiO2 Autres > 250R00e jμemts S <h2la5mμmm s (25A μlimme -n 2t5a0ti0o0n μ m) 29% cumulés des oxydes Proportions cumulées des classes granulométriques
Dans le minerai hétérogène et les phosphates calciteux, le « feral » n’est présent que sous formede traces (2.3%). La silice suit le même comportement que le « feral ». Ainsi l’ensemble P2O5 et CaO a des teneurs importantes dans ces faciès, avec la prépondérance du CaO surtout dans les niveaux calciteux.
Granulométrie : L’aspect massif des phosphates calciteux et des marno-calcaires phosphatés fait que les rejets sont plus représentatifs dans ces faciès. Par contre dans la microphosphatite et les phosphates argileux hors couche ils sont considérablement réduits (voire absents) en faveur des schlamms.
Secteur Centre Est
Sondage 2E2S UUQG (figure 15)
Lithologie : ici nous avons une couche utile d’une puissance de 6.4 m, presque entièrement faite de phosphate hétérogène. Néanmoins d’autres faciès existent mais sont faiblement représentés ; il s’agit de phosphate argileux et de phosphate homogène.
Outre la couche productive, il existe un minerai hors couche hétérogène.
Chimie : Globalement la ferralitisation n’y est pas très importante, cependant dans le minerai homogène situé en pleine couche et dans les phosphates indurés à bancs de silex (au sommet), d’importantes valeurs de f (9,84) sont signalées. Ainsi se distinguent deux niveaux de phosphate féraleux dans lesquels les teneurs en silice sont largement plus importantes que dans les autres niveaux. L’ensemble CaO et P2O5 (avec prépondérance du CaO) voit sa proportion diminuer dans les niveaux féraleux.
Granulométrie : Les rejets diminuent dans les faciès à « feral » important sauf dans le phosphate induré où ils représentent plus de 50% des grains. Concernant la fraction fine, mises à part les zones indurées dans lesquelles elle est faiblement représentée, sa proportion est peu variable dans les autres faciès (12% en moyenne).
Secteur Centre Nord
Sondage 2E1S EYNS (figure 16)
Lithologie : Ce sondage montre une couche phosphatée épaisse de 7.6 m avec principalement trois faciès:
• du phosphate homogène, ubiquiste,
• du phosphate argileux au sommet et en pleine couche,
• du minerai hétérogène à la base.
Chimie : Le « féral » est inégalement représenté dans ces trois faciès. En effet dans le minerai homogène localisé à base, les oxydes de fer et d’aluminium représentent un très faible pourcentage, comparés aux autres oxydes (SiO2, CaO, P2O5). Par contre dans les phosphates argileux et dans la partie supérieure du minerai hétérogène le « feral » est très représentatif. Dans ces deux faciès on trouve des teneurs en féral par fois voisines, voire supérieures à celle rencontrée dans les argiles du toit (13.3%).
Granulométrie : Nous constatons une diminution des rejets avec l’importance de la ferralitisation, sauf pour le minerai hétérogène où le faciès féraleux renfermant du silex contient
Figure 15 : Analyse lithologique chimique et granulométrique du sondage 2E2S UUQG Féral P2O5 CaO SiO2 Autres > 250R00e jμemts S h<l2a5mμmm s (2A5 lμimme -n 2ta50ti0o0n μ m) 33 % cumulés des oxydes Proportions cumulées des classes granulométriques plus de rejets que le faciès non féraleux. La fraction fine quant à elle se comporte différemment, autrement dit elle augmente avec l’importance du « feral », exception faite dans le minerai hétérogène.
Les différentes corrélations réalisées montrent
Des variations de l’aspect morphologique de la couche phosphatée quelque soit la direction considérée.
En effet, nous constatons que d’un sondage à l’autre, la côte du toit est très variable (entre 28m et 34m). Le mur également n’est pas constant, sa profondeur varie entre 39m et 47m. Par endroit on note un resserrement ou un écartement du toit et du mur qui se traduit respectivement par un amincissement ou un épaississement de la couche phosphatée.
On constate globalement :
Dans le secteur Ouest du panneau surtout dans sa partie Nord une couche phosphatée d’épaisseur moyenne toujours plus importante. Dans la partie Sud de ce même secteur on note un soulèvement progressif du mur et du toit en direction du secteur Centre Sud ; dans cette partie le minerai garde pratiquement la même épaisseur. Cependant, sont observés ça et là, quelques endroits où la couche est déprimée (au voisinage du sondage 2E2S AENS).
Dans la partie Sud des secteurs Centre Sud et centre Est le minerai n’est pas profond et son épaisseur est moins importante que dans le secteur Ouest ; en raison d’un mur qui est trop soulevé. Cette situation est également notée en certains endroits du secteur Centre Nord au voisinage du sondage 2E1S EYDJ.
Dans le secteur Est (district 3E2S) on assiste à un enfoncement et épaississement progressifs de la couche suivant la direction Sud Nord.
L’évolution de l’épaisseur de la couche phosphatée suivant la direction 3 indique un minerai abondant dans les secteurs Ouest et Est, par contre dans les secteurs centres il a une faible puissance.
Des variations latérales de faciès.
En effet d’un sondage formé uniquement de phosphate homogène on peut passer à un autre constitué par du minerai hétérogène ou composite. On peut même parfois assister à une calcification (formation de bancs de calcaire) ou une silicification (formation de silex) de la couche.
Des variations sont également notées dans la teneur en éléments majeurs. Ainsi le « feral » qui varie de la même manière que le SiO2, est beaucoup plus représenté dans le secteur Est que dans les autres secteurs. Le CaO est plus abondant dans la partie calciteuse située dans le secteur Ouest (district 1E1S).
CONCLUSION
L’exploitation des rapports de sondage nous a permis de constater globalement que :
sur le plan lithologique, la série phosphatée de Tobène présente les mêmes faciès que celles déjà définies dans les autres panneaux du gîte de Taïba. La succession des faciès aussi reste pratiquement la même.
sur le plan géochimique, les analyses ont montré la prépondérance des oxydes, tels que P2O5, CaO, SiO2, Al2O3, et Fe2O3 dans les phosphates. Ces oxydes portent le nom de majeurs. Fe2O3 et Al2O3 sont les majeurs les moins abondants dans les faciès, ils varient de la même manière que SiO2.Concernant les autres majeurs, nous avons constaté un antagonisme entre CaO et P2O5 d’une part et SiO2 d’autre part. De ces analyses nous avons pu percevoir une corrélation négative entre le « feral » et le P2O5.
concernant la granulométrie, la distribution dépend d’une part de la nature des faciès, et d’autre part de leur composition chimique.
il y a des varions latérales de faciès, ainsi que des variations de la composition chimique et granulométrique des sédiments.