ETUDE DE MINERALISATIONS PARTICULIERES

ETUDE DE MINERALISATIONS PARTICULIERES

Situation géographique

La zone d’étude appartient sur le plan administratif aux départements de Mbour et Fatick. Sa superficie est d’environ 3000 km2 et les arrondissements concernés sont Mbour, Thiadiaye, Fissel, Nguekokh et Tattaguine. Elle est limitée à l’Ouest par la côte atlantique et à l’Est par l’axe routier Diakhao-Fatick-Foundiougne. Du Sud au Nord, elle s’étend entre 14° 10’ et 14° 54’ de latitude Nord (Fig. 1 et 2). 2- Géographie physique 2-1 Le relief actuel Le Sénégal est un pays au relief peu marqué exception faite de quelques hauts plateaux dans le Sud-Est du pays. Dans notre zone d’étude, on retrouve trois unités géomorphologiques: – une première unité au voisinage immédiat du horst de Ndiass avec des altitudes proches de 84 m ; – une façade atlantique avec des falaises le long de la côte (Popenguine, Pointe Sarene, Ngazobil, Cap Rouge). – une plaine monotone d’environ 20 m d’altitude correspondant au reste de la zone. Cependant, vers Ndiémane et Ndioudiouf, les altitudes sont supérieures à cette moyenne ; dans la zone de Fadial, on trouve des tannes avec moins de 3 m d’altitude (Sarr, 1982 ). 

La climatologie

Les saisons Le Sénégal appartient à la zone intertropicale. Le climat dans la zone d’étude est de type soudano-sahélien. Sa position en latitude lui confère une opposition saisonnière bien marquée. En hiver, le FIT se positionne au niveau de latitudes plus basses et le bassin du Sénégal est balayé par les alizés. En été, la ZTIC pénètre dans le sud du pays lors de la remontée vers le nord de l’équateur météorologique (Faye, 1994). Les deux saisons bien distinctes sont : – une saison humide de juillet à octobre. Durant cette période, la mousson provenant de l’anticyclone de Sainte-Hélène est génératrice de précipitations; 9 10 11 – une saison sèche où on n’observe pas de précipitations. Deux vents soufflent durant cette saison : l’alizé maritime frais, humide et non pluvieux et l’harmattan qui est un vent chaud et sec. 

Les paramètres climatiques 

La carte des isohyètes (Fig. 3) montre une diminution des précipitations du Sud vers le Nord du pays. La zone d’étude est comprise entre les isohyètes 400 et 600 mm. Le cumul annuel à la station de Mbour en 2001 est de 581 mm selon les données du service météorologique national. Les précipitations sont donc moyennes dans la zone d’étude. Les diagrammes ombrothermiques (Fig. 4) aux stations synoptiques de Mbour et Bambey montrent une prédominance des pluies en août et septembre. Les températures maximales sont observées entre mars et juillet et résultent de l’effet de l’harmattan. Les minimales sont enregistrées en hivernage à cause de la mousson qui confère une certaine humidité de l’air mais aussi en décembre, janvier et février avec l’arrivée de masses d’air froid.

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Le réseau hydrographique

Il est constitué de thalwegs secs la plus grande partie de l’année : le Warang, le Nianing, le Tiémassas, le Balling et la Somone. En outre, on retrouve les affluents du Saloum : marigots de Foua et Ndiosmone et la lagune de Joal-Fadiouth. L’océan remonte très en amont dans les embouchures de ce système hydrographique au niveau du Saloum, dans le Balling et la Somone. La Somone et le Balling coulent vers l’océan à travers les calcaires karstiques en fonction de la pente générale et des fractures favorables au ravinement. Le réseau hydrographique fonctionne temporairement pendant la saison des pluies si celles-ci occasionnent un ruissellement suffisamment intense. Selon les cas, le ruissellement est pratiquement nul ou persiste quelques heures à quelques jours. Il ne subsiste ensuite que des étangs d’importance variable dans les bas fonds. Le reste du ruissellement superficiel, souvent considérable, se perd dans les bras salés de l’embouchure du Saloum ou directement dans l’océan. Les plans d’eau dans les bas fonds finissent par disparaître par évaporation, exploitation ou infiltration lente au cours de la saison sèche. Le réseau hydrographique est ainsi réduit à des ravinements et des vallées sèches. Dans ces vallées, sont creusés des trous d’eau ou «céannes» (Pitaud, 1980).

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