Etude de l’impact des prélèvements sur les nappes

Caractérisation hydrochimique et étude de l’impact des prélèvements sur les nappes du maastrichtien, de l’oligo-miocène et du continental terminal dans les régions de Kaffrine et Tambacounda

Le secteur étudié s’étend sur les régions administratives de Kaffrine et Tambacounda, situées au centre et à l’Est entre les latitudes 12°20’ et 15°10’ Nord et les longitudes 11°20’ et 14°50’ Ouest. Dans ces régions l’augmentation de la population a entrainé un accroissement des besoins en eau potable des populations. L’augmentation des débits de pompage pour satisfaire les besoins en eau potable a induit une surexploitation des aquifères et une variation de la qualité des eaux. Cette étude est faite sur les nappes du maastrichtien, de l’Oligo-miocène et du continental terminal et a comme objectif de caractériser l’hydrochimie et d’évaluer l’impact des prélèvements sur ces nappes.

Depuis plusieurs décennies, le pays connait les effets néfastes du changement climatique parfois combinés à l’exploitation non judicieuse des ressources en eau. Face à une demande croissante des besoins en eau, de nombreux programmes d’adductions en eau ont été mis en place pour améliorer l’approvisionnement en eau potable des populations sur l’ensemble du territoire surtout en milieu rural. Cette forte pression sur les ressources en eau douce à un impact sur la qualité et la quantité de la ressource en eau. Les eaux souterraines sont, dans certaines régions, fortement minéralisées alors que dans d’autres elles sont soumises à un risque élevé d’intrusion marine ou de pollution du fait d’une urbanisation rapide et mal contrôlée. Par conséquent, l’étude de l’évolution qualitative et quantitative de la ressource en eau de surface et surtout souterraine devient indispensable dans la politique de gestion durable de l’eau qui revêt à l’heure actuelle un enjeu mondiale dans la lutte contre les impacts négatifs du changement climatique sur l’environnement et l’approvisionnement correct des populations en eau potable.

Localisation de la zone d’étude

Le secteur étudié s’étend sur les régions administratives de Kaffrine et Tambacounda, situées au centre et à l’Est entre les latitudes 12°20’ et 15°10’ Nord et les longitudes 11°20’ et 14°50’Ouest. Il couvre une superficie de 53 626 Km2 soit environ 27% du territoire national. Il est limité à l’Est par le Mali, à l’Ouest par les régions de Kaolack et Fatick, au Nord par les régions de Matam, Louga, Diourbel et la république de Mauritanie, et au Sud par la région de Kédougou et la république de Gambie (figure 1). La zone d’étude est caractérisée dans son ensemble, par un relief plat et monotone. Cependant, elle présente quelques collines dans la région de Tambacounda où le relief est entrecoupé par de légères dépressions constituées de vallées fossiles de Sandougou et du Mayel diby. En effet, on y trouve des formations géologiques pouvant culminer de 250 m à 540 m, comme les Monts Bassaris et les collines de Boundou (www.economiesafricaines.com).

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Ce pendant dans notre secteur d’étude, l’observation faite sur la base de la carte des sols (PNAT/ERO S/CS E in UNICEF 2010) nous a révélé la présence de plusieurs catégories de sols : bruns subarides, ferrugineux tropicaux, hydromorphes, peu évolués, les régosols et une prédominance des sols halomorphe dans notre zone d’étude. Le réseau hydrographique du pays est tributaire d’une part de la configuration géologique et géomorphologique et d’autre part du régime et de la répartition de la pluviométrie dans la sous- région. Il est mal réparti sur l’ensemble du pays. Les cours d’eau sont caractérisés par un régime tropical avec une période annuelle de hautes eaux après le maximum pluviométrique en août septembre et une période de basses eaux assez longues. Le Sénégal dispose de quatre systèmes hydrographiques que sont : le fleuve Sénégal, la cour moyenne de la Gambie, le Sine Saloum et la Casamance (PNAT/ERO S/CS E in UNICEF 2010).

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