Étude de la presse dauphinoise au début de la révolution française

Étude de la presse dauphinoise au début de la Révolution française

Deux périodiques provinciaux

L’objectif de cette première partie est d’identifier les caractéristiques qui font de nos deux périodiques, des organes de presse typiquement locaux, ancrés dans leur province, puis leur département, voire au-delà. Les premiers journaux d’Ancien Régime sont exclusivement nationaux (c’est-à-dire parisiens), et la naissance du récit local, est très tardive par rapport à son homologue parisien29. Les journalistes provinciaux doivent affronter de nombreuses difficultés d’ordre juridique, politique et logistique, pour faire paraître un organe de presse. Mais l’intérêt croissant des contemporains pour les nouvelles locales, leur besoin de s’informer de leur environnement le plus proche, va révéler la presse provinciale.

Cette nouvelle presse est bien sûr très différente de nos journaux régionaux actuels, mais on peut y déceler les prémices des rubriques qui feront de la presse locale ce qu’elle est aujourd’hui. L’autre volet de cette partie sera d’identifier les enjeux de ce journalisme local. Pourquoi écrire au sujet de sa province, ou de son département ? Est-ce simplement pour informer le public, ou y a-t-il des desseins sous-jacents ? Une démarche de comparaison et de confrontation entre nos deux periodiques-sources guidera cette première partie. Dans cette logique il sera nécessaire d’analyser l’origine des Affiches du Dauphiné et du Journal Patriotique, puis de voir quelle place chacun des deux journaux donne t-il au récit de l’événement local. L’élément central de cette étude sera bien sûr le conflit qui a opposé les deux feuilles locales, comprendre ses enjeux et ses aboutissements. Ainsi, à quel titre peut-on parler de périodiques provinciaux pour les Affiches du Dauphiné et le Journal patriotique de Grenoble ? 

Issus de deux mondes différents, des journaux cependant similaires et des centres d’intérêt communs

Le choc de 1789 fut grand pour le monde de la presse. La suppression de la censure permit à des centaines de feuilles de naître, multipliant les styles et les tendances rédactionnelles. Mais les journaux de la période révolutionnaire n’étaient pas tous issus de cette dernière ! Les périodiques d’Ancien Régime, bien que fortement concurrencés par cette masse de journaux nouveaux n’ont pas tous disparu, loin de là. Les feuilles « officielles » proches du pouvoir continuaient à diffuser leurs nouvelles, occultant bien sûr l’ampleur des premiers événements révolutionnaires.30 Quant aux journaux de province et notamment les Affiches, ils s’adaptèrent plus ou moins facilement à la nouvelle ère journalistique qui s’ouvrait : si les rédacteurs de certaines Affiches tentèrent de renouveler leur forme et leur ton, d’autres gardèrent fermement le cap qu’ils avaient suivi durant toute leur existence : un ton modéré et apolitique. Nos deux journaux-sources s’inscrivent dans cette dualité : Les Affiches du Dauphiné sont un périodique de type « Ancien Régime », tandis que le Journal Patriotique est un périodique issu de la Révolution. 29 M. Martin, La presse régionale, Des Affiches aux grands quotidiens, Paris, Fayard, 2002, p. 17. 30 Par exemple, en juillet 1789, la Gazette de France ne mentionne même pas la prise de la Bastille ! Voir C. Bellanger (dir.), Op.cit. , p. 463. 8 a) Les Affiches du Dauphiné, un journal d’Ancien Régime On ne peut analyser les articles d’un journal sans savoir quelle est son origine. C’est pour remplir cette condition qu’il est nécessaire, avant d’étudier les Affiches du Dauphiné, de traiter brièvement les origines de cette presse de province, remontant au XVIIe siècle. o La naissance des Affiches, en pleine explosion de la presse provinciale..

Alors que les Français pouvaient lire le journal depuis 1631 grâce à Renaudot, « pendant longtemps et durant tout le premier XVIIIe siècle, les provinces françaises ne peuvent se procurer que des réimpressions de la Gazette et des principaux journaux parisiens »31 explique G. Feyel. Ainsi pendant près d’un siècle, bordelais, lyonnais ou toulousains, lisaient les nouvelles de la capitale sans que la presse ne puisse les informer de leur environnement le plus proche. Ils devaient se satisfaire de quelques insertions, très rares, de nouvelles locales, dans le texte de quelque journal parisien. Plus tard, grâce aux nouveaux tarifs postaux qui virent le jour dans les années 175032, les feuilles parisiennes furent envoyées directement en province, ce qui remplaça les traditionnelles réimpressions.

Mais les provinciaux devaient toujours se contenter des nouvelles parisiennes car les quelques essais de presse littéraire de province avaient échoué dans leur entreprise, découragés par l’action flagrant du pouvoir royal qui, comme l’explique G. Feyel, appuyait : « les propriétaires des trois journaux officiels dans leurs efforts pour maintenir leur monopole à Paris et en province »33. Cependant, ce n’est pas en province mais à Paris que naquit l’idée de journaux provinciaux : le chevalier de Meslé et le Bas de Courmont, les deux propriétaires de la Gazette qui venaient d’obtenir une modération de port pour expédier leur périodique dans tout le royaume, décidèrent de créer des Affiches typiquement provinciales34. Ils imaginèrent tout d’abord en 1752, les Affiches de province, un journal parisien qu’ils diffusèrent dans tout le pays. Mais les provinciaux montrèrent peu d’intérêt pour ce premier journal et ils décidèrent de créer, un peu partout, des bureaux d’adresses, héritage de Renaudot35.

Le bureau d’adresse était un lieu où se retrouvaient de nombreuses personnes d’une même ville, à la recherche d’emploi, de main d’œuvre, souhaitant vendre un bien ou en acquérir un autre…etc. Cela permettait de faciliter les échanges et les rencontres, animant et développant ainsi le commerce et la sociabilité autour de ce bureau. Les deux financiers décidèrent de vendre pour trente ans, l’établissement d’un bureau d’adresses, à quiconque le demanderait. L’idée fonctionna, et progressivement, trente-cinq villes du royaume s’équipèrent de ce nouveau système d’information, la plupart du temps géré par des imprimeurs-libraires36. Chacun de ces bureaux était chargé d’imprimer un journal hebdomadaire, composé des diverses annonces de la semaine. C’est ce journal qui donna naissance aux Affiches.

Mais les bureaux d’adresses semblent ne pas avoir rencontré le succès escompté car ils furent abandonnés. En revanche, le système des Affiches avait germé, et une trentaine de ces nouveaux périodiques naissait ainsi de 1748 à 1786, dont celles du Dauphiné en 1774. 31 G. Feyel, L’annonce et la nouvelle…Op.cit., p. 1012. 32 G. Feyel, La presse en France des origines à 1944, Histoire politique et matérielle, Paris, Ellipses, 1999, p. 20. 33 G. Feyel, L’annonce et la nouvelle…Op.cit. , p. 1015. 34 Ibid., p. 1016. 35 C. Bellanger (dir.), Op.cit. , p. 84. 36 G. Feyel, L’annonce et la nouvelle…Op.cit. , p. 1021. 9 Comparativement à ses consoeurs, les Affiches de Grenoble apparaissent donc tardivement. G. Feyel apporte une explication à ce phénomène37 : pour lui, plus que la démographie c’est l’existence d’une bourgeoisie urbaine de négoce, qui explique la présence des Affiches. Or Grenoble était une ville Parlementaire, où la noblesse de robe et d’épée occupait l’ensemble des fonctions administratives et judicaires.

Cet état expliquerait une apparition tardive des Affiches, ces dernières profitant surtout aux commerçants et à une bourgeoisie aisée, dont Grenoble serait dépourvue, comme d’autres villes d’ailleurs, Metz, Dijon, ou Toulouse. Néanmoins, dès leur apparition, nous le verrons, les Affiches du Dauphiné furent profondément liées au Parlement de Grenoble, peut-être encore plus qu’à la bourgeoisie négociante urbaine. Les Affiches du Dauphiné furent donc créées en mai 1774, par la veuve (Justine) Giroud et ses fils, Jean-Louis-Antoine, et Alexandre-Jean. Classiquement, ces propriétaires étaient une famille d’imprimeurs-libraires, la veuve Giroud dirigeant l’entreprise depuis le décès de son époux, André Giroud, en 1767, lui-même issu d’une lignée d’imprimeurs-libraires. Mais c’est leur fils aîné Jean-Louis-Antoine qui fut le seul responsable légal de la rédaction des Affiches à partir de 1788.

L’entreprise familiale était implantée place Saint André : en effet, elle avait le statut convoité d’imprimeur du Parlement, ce qui lui conférait un avantage de taille face à ses concurrents : elle bénéficiait du monopole dans l’impression des enregistrements rendus par les magistrats. Elle se déplaça en septembre 1791, place aux Herbes, non loin du palais de justice : L’imprimerie et les magasins de librairie, papiers, reliure, etc., qui étaient ci-devant au Palais, à Grenoble, sous la raison de Ve. Giroud et fils, sont actuellement à l’extrémité de la rue du Palais, ou place aux Herbes, maisons de MM. […] Le bureau des Affiches y est aussi réuni, comme au Palais.38 Le graphique placé en annexe39, est extrait de l’ouvrage de G. Feyel, et il illustre la répartition géographique des Affiches et leur durée dans le temps. Les cercles noirs représentent celles qui duré le plus longtemps, les blancs celles qui n’ont paru que quelques années uniquement.

On observe que les Affiches du Dauphiné figurent en tête du classement national, grâce à leur longévité de dix-huit années. La presse de province vit donc le jour bien plus tard que sa consoeur parisienne. Pourquoi un tel retard ? Parallèlement à une certaine inertie provinciale, il faut y voir les conséquences de la législation de la presse d’Ancien Régime, très sévère et restrictive, qu’il nous faut évoquer en quelques mots. Tous les imprimeurs Français devaient posséder un brevet accordé par la monarchie. En outre, la publication d’un ouvrage ou d’un périodique dépendait d’une autorisation de la chancellerie, ainsi que d’un privilège40. Le privilège est l’élément central de ce système répressif en matière de presse : c’était un contrat, établi entre le pouvoir et le propriétaire d’un périodique, garantissant à ce dernier un véritable monopole. Mais ce privilège s’obtenait moyennant finance et en contrepartie, le pouvoir versait une rente annuelle à l’éditeur, l’octroyant d’un double avantage : culturel et économique. Les monopoles étaient en suite transmissibles par héritage, créant ainsi de véritables lignées d’éditeurs. o Des journaux implantés au sein d’une aire géographique Ainsi, autour de chaque grande ville du royaume, se développa un foyer culturel d’échanges, de transactions par une certaine élite qui entretenait une activité intellectuelle par le biais des Affiches de la ville.

Un réseau de correspondant était progressivement tissé autour de ces centres et l’information circulait donc de manière très efficace. De ce fait, les Affiches maintenaient une certaine prédominance des villes sur les campagnes alentour41. Rôle du parlement et tendance politique des Affiches du Dauphiné À Grenoble, la place du Parlement était prépondérante pour la vie de la cité. Les procès y attiraient une foule de grands personnages qui faisaient vivre la ville en entretenant le négoce42. En qualité d’imprimeur du Parlement, implantée au plus près du palais de justice, la famille Giroud était donc profondément liée à la politique des magistrats. Les avantages économiques qu’ils tiraient de cette situation ne doivent pas masquer une réalité bien présente : leur journal était sous le contrôle étroit des parlementaires. En effet, parmi ses attributions, le procureur était chargé de la police du livre.

Et le contrôle des Affiches était encore facilité par la proximité de leur imprimeur. Il faut ajouter d’autre part, que la censure du Parlement, était complétée par celle de l’intendant, du lieutenant de police, et des autorités religieuses pour tous les journalistes de province, dont la situation était beaucoup plus contrôlée qu’à Paris. « Dans les villes où siégeait une Cour souveraine, il était important d’obtenir sa bienveillance » explique G. Feyel43, qui donne l’exemple des Affiches de Lille, dont les rédacteurs créent un supplément spécial, consacré aux arrêts parlementaires. Grenoble n’est donc pas une exception, et cette relation ambiguë entre l’imprimeur Giroud et le Parlement de Grenoble est un élément majeur pour comprendre la ligne éditoriale des Affiches du Dauphiné, en cette fin de XVIIIe siècle. Lors de la pré-révolution du printemps 1788, elles consacrent de nombreux articles à développer les entreprises des monarchiens (proches du Parlement) et en particulier de Mounier.

Porte-parole de l’union des trois ordres durant l’été 1788, ce dernier est largement soutenu par les Affiches, tout au long de sa carrière politique, comme nous le verrons. La restauration du parlement par le roi à l’automne 1788 est, d’autre part, l’occasion de très nombreux comptes-rendus des fêtes qui eurent lieu dans toute la province44. Les rédacteurs des Affiches Si les Giroud tiennent fermement les rênes de leur imprimerie, il semble néanmoins qu’ils n’aient jamais participé à la rédaction du journal. Ils se contentaient de gérer l’entreprise financièrement, ce qui n’est pas négligeable bien sûr. Mais alors qui étaient les rédacteurs des Affiches du Dauphiné ? Il est bien difficile de répondre à cette question, surtout à l’époque de la Révolution. R. Chagny évoque l’abbé Gattel, qui lors de l’interdiction du journal en 1792, est inculpé plusieurs mois et figure sur une liste d’individus « notoirement suspects »   personnage est également présenté par Stéphanie Arnaud dans son étude46. Lors de mes propres recherches, j’ai rencontré très peu d’indices impliquant la présence de ce grenoblois dans les colonnes des Affiches, hormis cet article, datant du 30 janvier 1790 dans la rubrique Avis Divers : Au Directeur des Affiches du Dauphiné. Grenoble, ce 27 janvier 1790. M., je viens de lire dans le N°22 du Courrier de Lyon, que « le directeur des Affiches aristocratiques de Dauphiné, est un honnête citoyen, qui n’y prête que son nom et que c’est par moi qu’elles sont rédigées ». Cette assertion, que par la tournure de sa phrase, l’auteur a cherché à rendre aussi injurieuse qu’elle est peu fondée m’a causé une vive surprise, mêlée, je l’avoue, d’un autre sentiment plus vif encore.

Personne n’en connaît plus que vous la fausseté. Je n’examine pas à quel titre vos feuilles peuvent mériter la qualification d’ « aristocratiques », et si elles la méritent ; cette qualification est aujourd’hui si prodiguée, et le sens en est en général si mal compris…Je vous prie seulement de vouloir bien rendre hommage à la vérité, et déclarer en votre nom, au mien, et de la manière la plus expresse, que je n’ai, ni directement, ni indirectement, aucune part à leur rédaction. Signé : GATTEL.47 Pourquoi Gattel nie-t-il sa participation à la rédaction du journal ? Sans doute pour des raisons politiques. Il est intéressant de souligner d’autre part, que les opposants aux Affiches, de plus en plus nombreux, nous le verrons, s’adressent exclusivement à Giroud quand ils accusent le journal. Il est vrai qu’il est le seul responsable légal du périodique, mais le cercle restreint des lettrés dauphinois était sans nul doute, parfaitement informé de l’identité du ou des rédacteurs des Affiches. Dans ce cas pourquoi toujours s’adresser au directeur ? Probablement par pure forme, ou bien parce que Giroud, sans participer directement à la rédaction de son journal, en orientait la ligne éditoriale par ses consignes aux rédacteurs. 

Table des matières

INTRODUCTION
I. DEUX PÉRIODIQUES PROVINCIAUX
1) ISSUS DE DEUX MONDES DIFFÉRENTS, DES JOURNAUX CEPENDANT SIMILAIRES ET DES CENTRES D’INTÉRÊT COMMUNS
a) Les Affiches du Dauphiné, un journal d’Ancien Régime
o La naissance des Affiches, en pleine explosion de la presse provinciale
o Des journaux implantés au sein d’une aire géographique .
Rôle du parlement et tendance politique des Affiches du Dauphiné
Les rédacteurs des Affiches
o Des journaux entre indépendance et dépendance à l’égard de Paris
o L’aspect formel des Affiches
Style
Etude des rubriques
Format
La diffusion des Affiches
b) Le Journal patriotique de Grenoble, une création révolutionnaire
o Contexte d’apparition et rédacteurs
o Forme du Journal Patriotique
o Etude du contenu du journal
o Prix et lectorat
2) LA PLACE DES ÉVÉNEMENTS LOCAUX DANS LES DEUX PÉRIODIQUES
a) Les élections municipales de février 1790 : monarchiens contre patriotes à travers la presse
o Les Affiches, organe du parti monarchien
o Le Journal Patriotique et les patriotes
o Les élections municipales de février 1790
Les résultats des élections
b) Le mouvement fédératif de 1790 et son ampleur en Dauphiné
o le rôle de la presse
o le pouvoir exécutif en débat
L’affaire de Romans
L’affaire du serment fédératif de Grenoble ou « Le schisme qui s’éleva dans le camp de Grenoble au sujet de la formule du serment. »
c) L’autre versant de la rubrique locale : les sujets oubliés
3) LE COMBAT ENTRE LES DEUX JOURNAUX : UNE LUTTE SANS MERCI
a) L’apparition du Journal Patriotique, concurrent redoutable pour les Affiches
o Quelques polémiques locales
Le sel et la gabelle
Les émeutes de Douai
L’affaire de Noyarey
o Une « insécurité imaginaire », diffusée par les Affiches ?
o Les Affiches se défendent et contre-attaquent
b) Les différents procès et la chute des Affiches du Dauphiné : un journal trop à droite ?
o Le jugement du 14 mai 1790
o Le jugement du 3 décembre 1790
o Le jugement du 11 juillet 1791
o Le jugement du 16 juillet 1792
c) Les difficultés du Journal Patriotique : des restructurations profondes
II. À UNE ÉPOQUE OÙ PARIS CRÉE L’ÉVÉNEMENT .
4) LES COMPTES-RENDUS DES SÉANCES DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE : UNE RUBRIQUE
INCONTOURNABLE
a) La construction de la rubrique : journaux sources et méthodes typographiques
o Des journalistes à l’Assemblée
o Les récits des séances, fortement partisans
o La rubrique « Paris », une « revue de presse » savamment orientée, l’exemple des « journaux sources »
b) Mounier et Barnave : les liens entre députés et journalistes
o Des députés « modèles », durant une première période
o Changement de tendance et revers des alliances
5) LES GRANDS DÉBATS NATIONAUX À TRAVERS LA PRESSE
a) Le Roi des Français en fuite : des interprétations différentes
o Le départ à St Cloud avorté
o Varennes
b) Autour de la Constitution
c) Le conflit armé de 1792 : un nouveau tournant
o L’action des princes émigrés
o 20 avril 1792 : la guerre est déclarée
o La guerre, vue de Grenoble
6) LE SCHISME RELIGIEUX : UN SUJET CENTRAL POUR LA PRESSE
a) Les assignats et la vente des biens nationaux
b) La Constitution civile du clergé
o Une longue préparation
o Le décret du 27 novembre 1790
o L’opposition pontificale
c) Assermentés contre réfractaires, l’écho donné dans la presse
CONCLUSION
TABLE DES ANNEXES
SOURCES
BIBLIOGRAPHIE

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