Hypothèses de recherche
Il est à noter que dans la loi N° 2004-004 portant l’orientation générale du système d’éducation, d’enseignement et de formation à Madagascar, le gouvernement malgache adoptait deux (02) objectifs de l’enseignement des langues : maîtriser la langue malagasy, de par son statut de langue maternelle et nationale et maîtriser deux langues étrangères (français et anglais) au moins. Nous nous formulons notre hypothèse de recherche à partir de ces objectifs. Comme première hypothèse, nous avons supposé qu’après leur baccalauréat, les étudiants malgaches pourraient lire, écrire et parler la langue malagasy et le français. Ainsi, comme deuxième hypothèse, nous avons avancé que les Malgaches ne maitrisent ni le malagasy ni le français à cause de la méthode d’enseignement de ces deux langues. Et le remède se sera au niveau de l’enseignement des langues.
Le résultat d’observation portant sur la connaissance langagière des journalistes en matière de malagasy et de français nous aide à corroborer ou àréfuter ces hypothèses. Maintenant que nous avons présenté la problématiquede la présente recherche, nous allons apporter par la suite un éclaircissement théorique.
Ce chapitre a pour but de faire une mise au point d’une part, sur le positionnement théorique de cette recherche, et d’autre part sur les termes utilisés et l’outil d’interprétation.
Positionnement de la recherche
Depuis plus d’une vingtaine d’années les recherches sur le bilinguismeont fait ressortir les aspects sociologiques et linguistiques des locuteurs étudiés.
Les aspects linguistiques abordés sont: l’interférence de la langue A sur la langue B sur le plan phonique, syntaxique ou lexical; degréde bilinguisme allant de la possibilité, pour un locuteur, de comprendre une deuxième langue jusqu’àla compétence égale dans deux langues. Et les aspects psychologiques traités sont: processus d’acquisition d’une deuxième langue, conditions d’apprentissage en fonction de l’âge, dela relation structurelle ou génétique de cette deuxième langue avec la première, de la motivation et de l’attitude du sujet envers cette nouvelle langue, etc.
C’est à partir du caractère fonctionnel des langues que la dimension sociologique du bilinguisme est abordée.
Notre recherche s’inscrit donc dans une perspectivesociolinguistique. Il est utile de ce fait, de définir la notion de sociolinguistique.
On peut définir la sociolinguistique, de manière très générale, comme l’étude des rapports entre langage et société, ou l’étude du fonctionnement social du langage.
Toutefois, comme cette discipline s’est « davantage constituée autour d’une communauté d’analyse que d’un objet théorique précis » (Espéret, E., 1987), il n’est pas inutile de souligner d’emblée la diversité de ses champs d’étude privilégiés.
Deux grands types de problématiques traitées par lasociolinguistique:
• La sociolinguistique s’intéresse d’une part aux variations sociales du langage, qui constituent en quelque sorte son activité principale. A ce sujet, elle entend tout d’abord décrire le plus objectivement possible ces variations etidentifier leurs sources principales; ce qu’elle fait à partir de l’observation de différences langagières liées à l’âge, au sexe, à la classe sociale, etc. Au-delà de cette description, elle ambitionne également de proposer un cadre théorique permettantd’analyser la relation langage – pratiques sociales (familiales, scolaires, professionnelles, etc.) et d’expliquer le fonctionnement social du langage; dans cette perspective, elle est aussi amenée à identifier les processus qui interviennent dans la genèse de ces différences langagières. Cela revient à ce que Moscato, M. & Wittwer, J., (1981) disent: « Les rapports existant entre langage et société re lèvent d’abord de la simple observation : le discours de l’ouvrier présente des différences linguistiques repérables avec celui de l’ingénieur ; il en va de même des discours comparés du paysan et du citadin, du prêtre et du forain, etc. »
• La sociolinguistique s’intéresse par ailleurs aux multiples questions que posent les contacts de langues au sein de sociétés plurilingues : ces questions concernent par exemple la nature conflictuelle de tels contacts, les représentations et les attitudes susceptibles de peser sur le fonctionnement social plurilingue, l’émergence de systèmes linguistiques hybrides (pidgins,créoles), la mort des langues, la gestion politique de la diversité linguistique,etc.
Etant donné que le présent travail étudie les traits psychos sociaux et linguistiques d’un individu ou d’un groupe, il met l’accent non plus sur l’analyse des différences observables au niveau des productions verbales des sujets, mais aussi sur les processus qui sont ou pourraient être responsables de telles différences.
Après avoir précisé le domaine d’étude, il serait utile d’éclaircir les mots et les expressions utilisés.
Les concepts de base
Nous allons présenter des aspects théoriques afin de situer le cadre général de notre travail de recherche. Il s’agit de clarifier des termes qui diffèrent selon les perspectives des chercheurs et l’époque de leur étude.
Le bilinguisme
Il existe toute une panoplie de définitions du bilinguisme, qui va de la connaissance d’uneseconde langue quel que soit son degré, qui s’ajoute à la première langue d’un individu que celui-ci maîtrise spontanément, jusqu’à la parfaitemaîtrise, simultanée et alternative de ces deux langues, voire même de plusieurs langues.
Le bilinguisme individuel se définit à partir de lacompétence des locuteurs, par des critères linguistiques et psychologiques. Dans sa définition, Bloomfield (1933) insiste sur la connaissance théorique et pratique approfondies des deux langues. L’auteur définit le bilinguisme comme :
«La maîtrise de deux langues».
Par ailleurs, Weinreich, U. (1953) et Haugen, E., (1953) insistent davantage sur la production verbale du locuteur dans une deuxième langue, c’est-à-dire le fait (practice) d’utiliser alternativement deux langues. Haugen précise que: « Le bilinguisme commence quand un locuteur d’une langue peut produire des phrases complètes et signifiantes dans une autre langue ». Pourtant, si l’on se réfère à des critères d’acquisition (psychologiques), on peut distinguer plusieurs types de bilinguisme.
On a affaire à un bilingue coordonné ouindépendant quand celui qui dans son enfance a appris deux langues dans des contextes différents, lui permettant d’avoir une performance égale à un unilingue dans chacune des deux langues;sinon il s’agit d’un bilinguisme fusionné ou dépendant(Fishman, J. 1974).
De son côté Hamers, J.-F. et Blanc, M. (1989) parlent du bilinguisme additif lorsque l’acquisition d’une langue seconde ne menace pas lemaintien de la langue première, résultant ainsi dans des compétences langagières élevées dansles deux langues. Grosjean (1989) quant à lui, précise que : « Il y a bilinguisme additif lorsque l’apprentissag e d’une langue ne menace pas le maintien ou l’acquisition d’une autre langue ».
Par contre, Morcos (1989) invente la notion du bilinguisme soustractif. Pour lui, « Le bilinguisme soustractif apparaît lorsqu’un ind ividu se sent obligé d’apprendre la deuxième langue et que sa langue maternelle n’est p as valorisée (situation où la langue maternelle de l’individu est minoritaire par rappor t à sa langue seconde, qui est celle utilisée dans les milieux de travail et de l’école, dans le commerce et dans tout échange en dehors de la communauté du sujet) ».
Si Van Overbeke, M (1972) présente la notion du bilinguisme facultatifcomme un fait, un phénomène à enregistrer, et la situation bilingue a fait l’objet d’un choix libre pour les personnes concernées, Epstein, I. (dans Van Overbeke, M 1972) à son tour, avance celle du bilinguisme imposé comme étant une situation bilingue qui n’a pas fait l’objet d’un choix délibéré de la part des personnes concernées, mais leur a été imposé par les circonstances. Selon Calvet (2009), la langue ne devrait pas être caractérisée comme un simple « instrument de communication » car il n’y a pas de relation neutre entre le locuteur et la langue. On ne sort un instrument que lorsqu’on en a besoin, et les rapports que nous avons avec la langue et avec un instrument ne sont pas comparables.
De ce fait, il se peut que le bilinguisme ait des conséquences sur l’individu ou la société auquel il se présente. Cela nous pousse à présenter quelques effets du bilinguisme: la diglossie et le variaminanana.
La diglossie
Contrairement à la notion de bilinguisme qui se fonde sur lacoexistence de deux langues chez le locuteur, la diglossie se situe au niveau de l’utilisation ou des domaines d’utilisation de deux variétés linguistiques dans une communauté. Ily a diglossie, si l’ensemble des membres de cette communauté attribuent aux deux langues enprésence des fonctions et des rôles, tels que la variété linguistique A apparaît comme plus avantageuse socialement ou plus prestigieuse quecelle B. C’est en observant l’utilisation qui est faite de chacune des variétés linguistiques et des jugements de valeur qui leursont sous-jacents qu’il est possible d’établir quels sont les domaines réservés à l’une et l’autrevariété.
Le concept de diglossie est pris au sens de Fishman(1967) et de Gumperz (1962, 1964, 1967).
Il ne diffère pas du concept présenté par Ferguson (1959) dans sa partie essentielle, c’est-àdire celle qui traite des fonctions de variétés linguistiques dans le réseau de communication d’une société. Ferguson limite la diglossie aux situations où les deux variétés linguistiques en présence sont des dialectes d’une même langue. La variété A représentant le dialecte standard et B, le non-standard. Fishman et Gumperz étendent ce rapport dialectal à toutes les variétés linguistiques étiquetées supérieur et inférieur à cause de leurs fonctions dans la communauté.
En fait, on parle de situation diglossique lorsque deux langues en présence dans une communauté, utilisées alternativement, remplissent des fonctions communicatives complémentaires.
Par ailleurs, le bilinguisme peut entraîner des changements au niveau des pratiques langagières des individus. Dans le contexte malgache, le bilinguisme a donné naissance à unmétissage linguistique nommé variaminanana.
Le Variaminanana
En pratique, le variaminanana, utilisé en situations formelles et informelles, est composé, d’une part d’alternances de codes malgache/français plus ou moins longues, pouvant comporter une ou plusieurs propositions respectant les règles syntaxiques des deux langues mélangées, d’autre part, d’éléments empruntés au français (des substantifs, des adjectifs, des adverbes, etc.) avec une base malgache.
Randriamarotsimba (2006) pointe le métissage spécifique du français et du malagasy dans une perspective diglossique, et de ce fait le nomme fran-gasy, alors que Rasoloniaina (2003) le dénomme variaminanana ou vary amin’anana (vary + amin’ny + anana ou riz + avec + feuilles potagères) qui est rappelons-le, le nom d’un plat malgache fait d’un mélange de riz et de feuilles potagères. Ce dernier le définit comme « toutes les formes de métissage ou de mélange de langues selon l’approche bilinguiste ». Maintenant que la notion du bilinguisme est explicitée et que deux de ses effets sont présentés, il parait utile par la suite de décrire l’outil théorique.
Les outils d’interprétation
Dans la mesure où le bilinguisme se définit pragmatiquement comme l’emploi courant de deux langues, il est indispensable de comprendre leniveau de compétence d’un individu en la matière. A ce propos, Malherbe suggère le quotient du bilinguisme.
La maitrise relative de Malherbe
Malherbe inventait un outil plus précis qui fut utilisé par le « South african survey of bilingualism » en 1938 pour quantifier la maîtrise relative des langues chez les locuteurs. C’est une formule qui admet l’obtention d’une sortede « Quotient du bilinguisme » qui est une donnée calculée débouchant sur l’évaluation chiffrée de la maîtrise des deux langues, afin de distinguer les degrés de perfection atteints.
L’habitus de Bourdieu, P.
La notion de l’habitus a été utilisée en France par le sociologue Pierre Bourdieu et met en évidence les mécanismes d’inégalité sociale. L’auteur suppose que l’habitus est un système de disposition réglées. Il permet à un individu de se mouvoir dans le monde social et de l’interpréter d’une manière qui d’une part lui est propre, qui d’autre part est commune aux membres des catégories sociales auxquelles il appartient. Si la théorie de l’habitus de Bourdieu tient une importance grandissante dans les études sociologiques, elle semble s’appliquer aussi à la sociolinguistique. Socialement déterminé, l’habitus linguistiqueest pour Bourdieu (1982): « …la capacité de parler définie inséparablement comme capacité linguistique d’engendrement infini de discours grammaticalement conformes et comme capacité sociale permettant d’utiliser adéquatement cette compétence dans une situation déterminée ». L’appartenance à un groupe se caractérise par des signes distinctifs (que l’auteur appelle la distinction et qu’il distingue du concept de solidarité) que l’acteur social va s’approprier.
Ce même individu élabore des stratégies sociales (en rapport avec la classe à laquelle il appartient) et stylistiques (en rapport avec le contexte de production du discours). L’auteur precise que : « les productions du même habitus linguistique vari ent selon le marché et que toute observation linguistique enregistre un discou rs qui est le produit de la relation entre une compétence linguistique et ce marché ».
Son point de vue principal consiste en ce que les échanges linguistiques entre les locuteurs s’appréhendent en termes de capital linguistique, de marché linguistique et de prix. A c e sujet, il ajoute que: « les discours ne reçoivent leur valeur (et leur se ns) que dans la relation à un marché, caractérisé par une loi de formation des prix particulière: la valeur dudiscours dépend du rapport de forces qui s’établit concrètement entre les compétences linguistiques des locuteurs entendues à la fois comme capacité de production et capacité d’appropriation et d’appréciation ou, en d’autres termes, de la capacité qu’ont les différents agents engagés dans l’échange d’imposer les critères d’appréciation le plus favorables à leurs produits ». Pour mieux comprendre le bilinguisme, plusieurs étapes sont nécessaires. Après avoir décrit la notion étudiée et l’outil d’interprétation; nous allons présenter le cadrage méthodologique de la présente recherche.
Nous voulons comprendre le cas du bilinguisme à Antananarivo. Ceci est un travail qui nécessite une étude systématique en observant la pratique langagière des locuteurs informateurs. De ce fait, ce chapitre a pour objectif de présenter la justification du choix du sujet et la démarche de recherche.
Justification du choix du sujet
La colonisation et la mondialisation engendrent unenouvelle donne sur le plan linguistique à Madagascar. Face à cela, la valeur culturelle malgache diminue petit à petit. Par exemple, nous entendons souvent et plusieurs fois des Malgaches qui disent « comment dire ça en malagasy?» devant un chiffre indiquant une somme d’argent ou des expressions assez techniques. Actuellement, pour les Tananariviens, il est devenu tendance de parler en langue étrangère dans le bus ou dans des endroits publics. Certains linguistes malgaches disent que c’est un faitde « snobisme ».
En plus, la création des écoles et Instituts privé d’expression française se multiplie et est devenue un bon commerce dans toutes les régions dela Grande Ile. Rakotoanosy, M. (2007) estime que 25% des Malgachesparlent le français quelque soit leur niveau d’apprentissage. D’un autre côté, la plupart des programmes médiatiques et des éditoriaux sont en français.
Ces facteurs nous démontrent que la capitale possède des bilingues. Nous portons alors notre analyse les questions suivantes: Qui sont les bilingues et pourquoi? Sont- ils capables d’écrire en deux langues? Est-ce que les niveaux de maîtrisedes deux langues sont identiques?
La vérification des réponses à ces trois questions et la sauve garde de la valeur linguistique malgache nous attribuent la curiosité de savoir la situation quant au bilinguisme.
Actuellement, la capitale qui est la ville des milliers, compte environ deux millions d’habitants (INSTAT, 2005). Elle possède de dizainede stations radiotélévisions privées et de nombreuses maisons de presse. Grace à l’infrastructure (hôpital, écoles, industries….), la ville attire les gens de toutes les régions de la grande île. Antananarivo est devenue l’endroit cible des mass media. Ces derniers sont édités de manièreunilingue ou bilingue et parfois trilingue. De plus, la langue malagasy utilisée par la presse écrite, la radio et la télévision tananarivienne, est le malagasy oficiel. Voilà pourquoi nous avons choisi d’étudier le bilinguisme chez les journalistes tananariviens. Mais pour le mieux comprendre, plusieurs démarches sont nécessaires.
La démarche de recherche
Comme Sauvageot, A. (dans Van Overbeke, M., 1972) dit : « Le bilinguisme est un fait d’expérience et que po ur le caractériser, point n’est besoin d’échafauder une définition théorique, il suffit d’en observer expérimentalement l’existence ». Nous avons conçu d’analyser l’impact du bilinguismeà travers les individus qui pratiquent le malagasy et le français quotidiennement. Au début, nous avons pensé d’analyser le cas du bilinguisme au niveau de dix personnes bilingues. Au cours du travail, nous avons constatéque l’étude sollicite une longue durée et une démarche spécifique. Dans ce cas, la recherche a besoin d’une cohabitation avec des locuteurs informateurs pendant une certaine période pour pouvoir constater l’utilisation quotidienne de ces deux langues chez chaque individu.
Par conséquent, nous avons changé de démarche. De ce fait, nous avons choisi d’étudier le cas du bilinguisme chez les journalistes. Nous avons cherché des journalistes qui produisent des articles dans ces deux langues. La plupart des journalistes bilingues traitent avec ces deux langues des sujets différents, il est souvent dans des rubriques distinctes. L’enquête orale nous permet de distinguer des journalistes bilingues et de connaître leurs éditoriaux. Il est évident que la recherche est limitée au niveau du journal. Durant le travail, nous avons observé la présence des correcteurs professionnels et du correcteur logiciel (à l’intérieur de l’ordinateur : Microsoft 2007 et 2010) pendant la rédaction en langue française, tandis que la production en langue maternelle est le fruit du savoir linguistique personnel du journaliste. Par cette raison, nous optons une nouvelle stratégie en travaillant sur deux (02) ou trois (03) textes par versions fournis par des journalistes bilingues tananariviens pour pouvoir observer l’usage langagier de ces personnes. A cause de l’absence d’instruments qui permettent l’étude phonologique des produits oraux des locuteurs, nous nous contenterons d’analyser les qualités et les défauts de la maîtrise des deux langues à l’écrit. Ce travail est conçu à l’aide d’une méthode empirique. Selon Grawitz,M. (1972) :
Interview
L’interview touche les données concernant les dimensions psychosociologiques des locuteurs cibles. Nous avons organisé des interviews auprès des journalistes de la TV PLUS et de VIVA, des auditeurs, des responsables de l’éducation nationale pour savoir les causes de la situation linguistique à Madagascar. A ce sujet Grawitz, M.(1972) annonce que : « Une interview peut faire partie d’un plan de rech erche… naître d’un besoin d’information urgent… ».
Ainsi, afin de garder l’anonymat, nous avons affecté un numéro du code au journaliste. Dans cette première partie, nous avons présenté le fondement de ce travail de recherche. Elle est constituée par trois chapitres dont la problématique de la recherche, le cadrage théorique et le cadrage méthodologique. Dans la mesure où le présent travail est une initiation à la recherche, l’éclaircissement théorique mériterait un approfondissement. De plus,la partie méthodologique aurait besoin un renforcement au niveau d’approche et des techniquesutilisées. Maintenant que nous avons recueilli les données, nous allons passer à leur interprétation de qui nous fournira des éventuelles orientations d’analyses.
Table des matières
Introduction
Partie 1 : CADRAGE GENERAL DE L’ETUDE
Chapitre 1: PROBLEMATIQUE DE LA RECHERCHE
Chapitre 2: CADRAGE THEORIQUE
Chapitre 3: CADRAGE METHODOLOGIQUE
Partie 2 : ANALYSE DE DONNEES
Chapitre 4: LES QUALITES ET DEFAUTS DE LA CONNAISSANCE LANGAGIERE DES JOURNALISTES ENQUETES
Chapitre 5: CATEGORISATION DU BILINGUISME OBSERVE
Chapitre 6: LES CARACTERES SPECIFIQUES DU BILINGUISME DES JOURNALISTES CIBLES
Partie 3 : QUELQUES SUGGESTIONS QUANT A L’ENSEIGNEMENT ET A L’UTILISATION DES DEUX LANGUES
Chapitre 7: LES CAUSES DE LA NON-MAITRISE DU MALAGASY ET DU FRANÇAIS
Chapitre 8 : QUELQUES RECOMMANDATIONS POUR L’ENSEIGNEMENT ET L’UTILISATION DU MALAGASY ET DU FRANCAIS
Conclusion