Etude comparative des sites ecotouristiques

Madagascar possède une collection impressionnante de biodiversités, de beautés naturelles et de ressources culturelles propices au tourisme. Quatrième île au monde par la taille, Madagascar abrite de nombreuses espèces qu’on ne trouve nulle part ailleurs sur la planète. Le littoral malgache est actuellement la principale attraction touristique ; d’une longueur de près de 5000 kilomètres et doublée d’un plateau continental équivalent à 20% de superficie terrestre, l’île présente de nombreuses opportunités pour développer l’écotourisme. Madagascar s’efforce de développer son tourisme par une approche segmentée en vue de soutenir la croissance économique.

Déjà prouvé par les conservateurs internationaux tels l’ANGAP, l’ONE, le WWF, etc. on peut bien adopter l’écotourisme comme stratégie de développement durable d’un pays. Celle-ci est faite non pas comme un nouveau phénomène de mode mais en tant qu’alternative et lucarne à la préservation de la biodiversité. Pour y aboutir, il faut donner réponse à la question: « comment conserver la biodiversité pour qu’elle devienne une source durable de développement ? » afin de mettre aux termes les actions à mener.

ANALYSE SUR LE CONTENU DE L’ECOTOURISME 

GENERALITES

Historique

La notion du tourisme existait déjà pendant l’administration malgache durant la période coloniale mais elle était encore rattachée au gouvernement général de la colonie de Madagascar. Ensuite, entre 1960 et 1972, on a créé le commissariat général au tourisme et aux arts traditionnels qui a été transformé par la suite en office national du tourisme de Madagascar (ONTM). Le 13 mai 1972, l’ONTM a été rattaché au ministère de l’aménagement du territoire. A partir de la deuxième république, l’ONTM a été transformé en direction générale du tourisme qui fut rattachée à différents ministères, à savoir suivant l’ordre chronologique : 1975 : ministère des transports, du ravitaillement et du tourisme.

20 juin 1988 : ministère de la météorologie et du tourisme, 15 juin 1992 : ministère du développement et du tourisme, 26 Août 1993: Ministère de la promotion industrielle et du tourisme, 30 Novembre 1995: Ministère du commerce et du tourisme. Il faut cependant signaler qu’en janvier 1994, le tourisme avait fait l’objet d’un ministère à part entière nommé « ministère du tourisme » et après les événements post-électoraux de 2002, le tourisme est redevenu une direction générale rattachée au Ministère des transports de la météorologie et du tourisme avant d’être un ministère à part entière à partir de mai 2002. Et après il devient ministère de la culture et du tourisme sis à Tsimbazaza et à Analakely dans la capitale. Actuellement le ministère du tourisme est rattaché au ministère de l’environnement, et de la forêt.

Définition de l’écotourisme

Le mot écotourisme est composé de deux mots éco et tourisme.

Le mot éco vient du mot écologie qui se définit comme étude de structure et la fonction de la nature et le mot tourisme se défini de différente manière, selon le manœuvre de MANILLE , le tourisme est une activité essentielle à la vie des nations en raison de ses effets directs sur les secteurs sociaux, culturels, éducatifs et économiques et dépend de l’accès de l’homme au repos récréatif, aux vacances et à sa liberté de voyage dans le cadre de temps libre et des loisirs ; son existence est intégralement lié à un état de paix durable auquel il est appelé à contribuer l’aspect économique du tourisme .

D’après HUNZIKER ET KRAPS, le tourisme est un ensemble de relations et de faits constitués par le déplacement et le séjour des personnes hors de leur lieu de résidence habituel pour autant que ce séjour et ce déplacement ne soient pas motivés par une activité lucrative quelconque.

MOUGINET disait que : « le tourisme joue un rôle d’animateur, d’une industrie mère et d’une industrie clef, son développement ne se présente pas comme un facteur isolé de la prospérité du pays. Il se répercute sur toutes les branches de l’activité nationale ».

Donc l’écotourisme se défini comme « un modèle de développement touristique respectueux de la culture et de l’écologie » , selon KURT KUTAI dans le concept de l’écotourisme; il intègre dans sa base : les milieux naturels, les eaux non polluées, l’équilibre fragile de la faune et de la flore, les sites appartenant au patrimoine culturel, il favorise leur préservation à long terme, au système intégré des parcs nationaux et des sites intégrés . Alors l’écotourisme est devenu un mot passe-partout où l’on établit un lien entre le tourisme et la nature. Dans ce sens sa définition va au-delà de ceux donnée Hector CEBA-LOS qui le décrit en terme de visite des sites naturel relativement intacts avec le seul et unique objet d’admirer, d’étudier et de profiter de la beauté, des lieux, des plantes et animaux sauvages et des toutes spécificités culturelles qu’on peut y découvrir.

Selon l’écotourisme society : « l’écotourisme est un voyage dans les région naturelles avec les objectifs multiples, une compréhension accrue de l’histoire culturelle et naturelle de l’environnement en ayant de ne pas altérer ce dernier, tout en apportant des avantages économiques visant à rendre la conservation des ressources naturelles profitables aux populations locales».

D’après J. PETERS, l’écotourisme est un voyage fait par des femmes et des hommes responsables la protection de la nature et au bien être de la population locale. Ainsi la définition de l’écotourisme dépend de celui qui le définit. Pour les conservateurs: « l’écotourisme doit être conçu à partir des principes de conservation et des intérêts écologiques tandis que le secteur industriel le définit en terme d’investissement et de profit » .

L’UMN (Union Mondiale pour la Nature) définit l’écotourisme comme une modalité touristique environnementale ment responsable, laquelle consiste à voyager ou à visiter des aires naturelles relativement non perturbées avec le but de jouir, apprécier et étudier les attraits naturels (paysages, flores et faunes sauvages) des dites aires ; ainsi comme quelconque manifestation culturelle (du présent ou du passé) laquelle peut se trouver à travers un processus qui pour promouvoir la conservation, a un bas impact environnemental et culturel et incite une participation active et socio- économique, bénéficie des populations locales .

L‘écotourisme se pratique à petites échelles depuis déjà quelques temps à Madagascar, cependant, la population locale en général ne comprend pas le vrai sens de l’écotourisme. Elle confond le tourisme et l’écotourisme. Comme l’écotourisme exige un produit de haute qualité dans des zones fragiles en termes d’environnement, ce genre de tourisme ne se prête pas à une approche semblable à celle du tourisme de masse. Les zones principales sont : Sainte Marie, parc national de la montagne d’Ambre, parc national d’Ankarana, parc national d’Andohahela, parc national d’Andasibe-Mantandia, parc national des tsingy du Bemaraha (classé site du patrimoine mondial), parc national de Ranomafana, parc national d’Andringitra, parc national d’Isalo et la massif de Makay. Les parcs nationaux furent sélectionnés par l’ANGAP suivant les critères relatifs à leur potentiel touristique et leur potentialité d’accueil.

Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I: L’ECOTOURISME DANS LA REGION ATSINANANA
CHAPITRE I: ANALYSE SUR LE CONTENU DE L’ECOTOURISME
SECTION I. GENERALITES
SECTION II. LE CONTENU DE L’ECOTOURISME DANS LA REGION ANTSINANANA
CHAPITRE II: …LES EFFETS ET LES OBSTACLES ENGENDRES PAR LES SITES SUR L’ECONOMIE DE LA REGION
SECTION I. LES EFFETS RENTABLES
SECTION II. LES PROBLEMES DU SECTEUR TOURISTIQUE
DANS LA REGION ATSINANANA
PARTIE II: SITUATION DE L’ECOTOURISME
CHAPITRE I: ETUDES DES SITES
SECTION I. LES SITES IDENTIFIES SUR L’AXE 4
SECTION II. ANALYSE ET COMPARAISON
CHAPITRE II:LES STRATEGIES DE DEVELOPPEMENT
SECTION I. LES STRATEGIES D’EVALUATION
SECTION II. LES PERSPECTIVES ET SUGGESTIONS POUR LE DEVELOPPEMENT DES SITES
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES GRAPHES
LISTE DES FIGURES

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