Etiologies des avortements spontanés

Description de la méthode d’AMIU :

La procédure doit être effectuée après une évaluation initiale et en l’absence de signes de choc. Expliquer les différentes étapes de la procédure à la cliente Installer la patiente en position gynécologique après lui avoir fait vider la vessie, on désinfecte le périnée, la vulve, le vagin avec une solution antiseptique. Evaluer la position et la taille de l’utérus par un examen bi manuel soigneux afin d’exclure toute affection éventuelle. Mettre en place un spéculum pour apprécier l’état du col et des parois vaginales. Tamponner les régions cervicales au moyen d’une solution antiseptique. Saisir le col à l’aide d’une pince de pozzi, exercer une traction douce sur le col afin de rendre horizontal le canal cervical et l’utérus. En fonction de l’état émotionnel de la patiente, du degré d’ouverture du col, de la durée de la procédure ou de la compétence du prestataire, administrer une anesthésie para cervicale (à la jonction de l’épithélium cervical et vaginal) avec 10ml de xylocaïne à 1% dont 2 ml respectivement à 3h, 5h, 7h, 9h (aux positions des aiguilles d’une montre). Dilater le col si nécessaire avec des bougies ou des canules de taille croissante. Introduire doucement la canule à travers l’orifice cervical jusqu’à ce qu’elle touche le fond sans dépasser 10 cm en veillant à ce qu’elle ne touche pas les parois vaginales. Noter la profondeur de la cavité utérine grâce aux points visibles sur la canule.

Fixer la seringue préparée à la canule et vérifier que l’on est bien dans la cavité utérine en poussant lentement la canule dans la cavité utérine jusqu’à ce qu’elle touche le fond utérin et en retirant légèrement la canule en arrière. Ouvrir alors les valves de la seringue pour provoquer un effet de succion dans l’utérus, des débris sanglants et des bulles doivent commencer à remonter dans la seringue. Évacuer le contenu de l’utérus en imprimant des mouvements de va-et-vient parallèles au grand axe de l’utérus, associés à une rotation sur l’axe de la seringue. Du fait de la pression négative le contenu de l’utérus se détache et est aspiré dans la seringue. L’évacuation est complète lorsqu’il n’y a plus de débris de tissus dans la canule mais une mousse rouge ou rose et que l’opérateur a une impression de granulation de l’utérus au contact de la canule et que l’utérus se contracte autour de la canule. Une fois la procédure terminée, retirer tous les instruments et les plonger dans un bassin de décontamination y compris les gants. Inspecter les débris aspirés puis faire un examen anatomopathologique. Surveiller la patiente quelque temps et vérifier les constantes et l’absence d’un saignement anormal avant sa sortie. Les soins après AMIU consistent à administrer des antibiotiques et un utérotonique si nécessaire, puis un counseling et une contraception au besoin.

Présentation géographique de la région de Ségou

La Région de Ségou, quatrième Région administrative du Mali, est située au centre du Mali entre 13ème et16ème de l’attitude Nord et entre le 4ème et 7ème de longitude Ouest. La Région de Ségou couvre une superficie de 64 821 km² soit 4% de la superficie du Mali. Elle est repartie entre 7 cercles (Ségou, Baraouli, Bla, Macina, Niono, San et Tominian) et décentralisée en 118 communes dont 3 urbaines et 115 rurales. Elle est limitée au Nord par la République de Mauritanie, à l’Est les Régions de Tombouctou et de Mopti, au Sud-est par la République du Burkina Faso, la Région de Sikasso au sud et par la Région de Koulikoro à l’ouest. Deux zones climatiques distinctes caractérisent la région :

-Une zone Sahélienne au Nord où la pluviométrie atteint 250-600mm/an avec une steppe épineuse. -Une zone soudano Sahélienne au sud où la pluviométrie atteint 600- 800mm/an avec une steppe arbustive composée de karité, Balanzan, baobab. La Région de Ségou a un relief bien accidenté avec plateau et plaines alternés : les plaines de l’office du Niger sont caractéristiques de la Région et s’étendent sur plusieurs milliers d’hectare, les plaines de l’Opération Riz, les plaines aménagées de San. Elle est traversée par le fleuve Niger avec un de ses principaux affluents: le Bani. Le barrage de Markala régularise le cours du Fleuve Niger et irrigue les terres de l’Office du Niger. Elle est pauvre en faune à cause de la sécheresse et les braconniers, mais très riche dans le domaine de l’élevage : les bovins, les caprins et les ovins.

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_ L’économie de la Région de Ségou est basée principalement sur l’agriculture qui occupe 80% des activités de la population. La production agricole est basée sur la production du riz de l’Office du Niger (ON), le riz de l’Office Riz/Ségou (ORS), il faut ajouter à cela d’autres céréales (mil sorgho, maïs, haricot) et la compagnie malienne de développement de textile (CMDT) qui s’occupe de la culture du coton.C’est une zone d’élevage par excellence (ovin, bovin, caprin) D’autres activités économiques comme la pêche, le commerce, l’artisanat sont aussi pratiqué.

_ L’industrie y est peu développée. Le pouvoir d’achat de la population est en général très peu élevé. Quelques grandes unités industrielles comme la COMATEX-SA, les usines de décortication du riz, les complexes sucriers de Dougabougou et de Siribala, les ateliers centraux de Markala contribuent fortement à l’essor économique de la Région.

Région de Ségou, en 2005 comptait 2.009.482 habitants soit 30 habitants/km² avec 994.208 hommes et 1.008.263 femmes, cette population est à majorité jeunes (48% ont moins de 15 ans) et rurale.La population active représente 58% de la population générale et elle est concentrée dans les cercles, traversés par le fleuve Niger et les canaux irrigués par celui-ci. La Région de Ségou trouve son fondement historique dans le royaume bambara de Ségou crée par Mamary dit Biton Coulibaly au 16ème siècle.Après la mort de Biton, le pouvoir passa entre les mains des Diarra dont le plus connu fut Dah Monzon Diarra, communément appelée <<Dah>>.La ville de Ségou portait en un moment donné son nom ‘’Dakagoun’’ ou la terre de Dah. La rentrée de El hadji Oumar Tall à Ségou en 1861 mit fin au règne des bambaras et instaura l’Islam. Amadou Sékou le fils de El hadji Oumar, fut intronisé Roi.La Pénétration coloniale française dirigée par Archinard mit fin au règne des TALL en 1893.Ainsi depuis cette date Ségou devient le chef lieu des cercles de l’administration coloniale et capitale de la Région de Ségou en 1961.La Région de Ségou fut modifiée par la loi No77/44/CMLN du 12 juillet 1977 et remodifiée par la loi No99-035 du 10 août 1999 pour devenir une collectivité décentralisée. Les traditions font référence aux ethnies et se manifestent lors des cérémonies rituelles (Mariage, Baptêmes, Circoncision, Décès) et lors des grandes rencontres, les langues parlées sont propres aux ethnies (Bambara, Bozo, Somono, Minianka, Sarakolé, Peulh et Bobo), mais le bambara est la langue couramment utilisée dans les échanges et le commerce dans la Région. Les religions pratiquées sont : l’Islam, le Christianisme, et l’animisme.

Table des matières

I. INTRODUCTION et OBJECTIFS
II.GENERALITES
1. Définition de l’avortement
2. Historique des soins après avortement
3. Rappel sur la clinique
4. Complications des avortements
5. Etiologies des avortements spontanés
6. Motivations des avortements provoqués
7. Méthodes d’évacuation
III. METHODOLOGIE
IV. RESULTATS
V.COMMENTAIRES DISCUSSION
VI. CONCLUSION RECOMMADATION
VII. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
VIII. ANNEXES

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