Etat vaccinal des enfants au service de pédiatrie du centre hospitalier universitaire

Généralités sur les vaccins et vaccination

Anticorps : Immunoglobulines  Les anticorps sont des protéines produites en réponse à l’introduction de substances appelées antigènes (et qui sont généralement étrangers à l’organisme).
Antigènes : Un antigène est une substance ayant la capacité d’être reconnue par les récepteurs spécifiques des lymphocytes matures T « thymo-dépendants » responsables de l’immunité cellulaire ; des lymphocytes B « Burso-dépendants » responsables de l’immunité humorale.
Vaccins : Actuellement, le vaccin peut être défini selon Stanley PLOTKIN, comme : « une protéine, un polysaccharide, un acide nucléique, un vecteur vivant ou un agent infectieux capable, après injection ou administration au niveau de muqueuse, d’induire des réponses immunitaires cellulaires et humorales spécifiques envers un pathogène, et qui protègent contre ce pathogène ou permettent de l’éliminer ».

Importance de la vaccination 

La vaccination représente le moyen d’intervention le plus efficace pour maîtriser et éventuellement éliminer des maladies infectieuses touchant une grande population mondiale et aussi, un des moyens les plus efficaces de la prévention primaire. Sans les vaccins, 5 millions d’enfants mourraient de ces maladies cibles du PEV chaque année.
Le taux de couverture actuel permet la prévention annuelle de quelque 3,2 millions de morts. Le défi consiste à réduire les maladies que l’on peut prévenir à un niveau où elles cessent d’être un problème de santé publique.

Activités de vaccination de l’OMS et couverture vaccinale mondiale

Dans le domaine de la vaccination, l’OMS travaille avec des partenaires tels que les gouvernements, les institutions des Nations Unies et d’autres organisations internationales, les organismes publics bilatéraux de santé et de développement, les organisations non gouvernementales, les associations professionnelles et les secteurs privés.
Les responsabilités propres de l’OMS sont les suivantes : Soutenir et faciliter la recherche de développement ; Assurer la qualité et l’innocuité des vaccins ; Elaborer des politiques et des stratégies pour accroître au maximum l’utilisation des vaccins ; Réduire les obstacles financier et technique à l’adoption des vaccins et des technologies ; Aider les pays à acquérir les compétences et les infrastructures nécessaires pour combattre et éradiquer les maladies.
La couverture vaccinale a été sensiblement étendue depuis 1974, début du programme élargi de vaccination de l’OMS. En 2003, la couverture mondiale par le DTC3 (trois doses du vaccin associé antidiphtérique- antitétanique – anticoquelucheux) était de 78% contre 20% en 1980. Cependant, 27millions d’enfants dans le monde n’avaient pas été vaccinés par le DTC3, dont 9,9 millions en Asie du sud et 9,6 millions en Afrique subsaharienne. Les personnes qui ne bénéficient pas des programmes de vaccination systématique vivent principalement dans les endroits reculés, des taudis urbains et des zones frontalières.

Les vaccins en cours de mise au point 

De nombreux vaccins prometteurs pour la santé dans les pays en développement en sont au stade de la recherche de développement, ainsi par exemple : un vaccin contre la diarrhée à rotavirus, qui fait chaque année de 300000 à 600000 victimes chez les moins de cinq ans, un vaccin contre le papillomavirus humain, cause majeure de cancer du col de l’utérus, qui touche quelque 500000 femmes par an, dont 80% dans les pays en développement ; et un vaccin contre les maladies à pneumocoques, responsables d’une large part des quelque deux millions de décès annuels dus à la pneumonie chez l’enfant. De plus, un vaccin conjugué en cours de mise au point devrait être beaucoup plus efficace contre les maladies à méningocoques du groupe A (Men A), forme de méningite fréquemment mortelle à l’origine d’épidémies récurrentes dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne. Plusieurs de ces vaccins contre les rotavirus, contre les maladies à pneumocoques et contre les Men A pourraient être disponibles dans les pays en développement d’ici à 2008-2009.

Efficacité et innocuité de la vaccination 

Tous les vaccins utilisés pour la vaccination systématique ont une action préventive très efficace bien qu’aucun d’entre eux n’ait un taux d’efficacité de 100%.
On administre généralement plusieurs doses d’un vaccin pour accroître ses chances de conférer l’immunité. Les vaccins sont très sûrs, et leurs effets secondaires sont mineurs surtout en comparaison aux maladies qu’ils visent à prévenir. Les complications graves sont rares.
Une dose de vaccin anti rougeoleux sur 100000, par exemple, cause des réactions allergiques graves. De deux à quatre cas de poliomyélite paralytique liés à la vaccination ont été signalés par un million d’enfants ayant reçu le vaccin antipoliomyélitique buccal.

Table des matières

INTRODUCTION 
PREMIERE PARTIE : REVUE DE LA LITTERATURE
1- Généralités sur les vaccins et vaccinations 
1.1- Quelques définitions
1.1.1- Anticorps :Immunoglobulines
1.1.2- Antigènes
1.1.3- Vaccins
1.1.4- Alliance mondiale pour les vaccins et l’immunisation (GAVI)
1.1.5- Le programme élargi de vaccination (PEV)
1.2- Importance de la vaccination
2- Généralités sur l’épidémiologie des maladies cibles du PEV dans le monde et à Madagascar
2.1. Epidémiologie des maladies cibles du PEV dans le monde et à Madagascar
2.1.1. Epidémiologie de la tuberculose
2.1.2. Epidémiologie de la rougeole
2.1.3. Epidémiologie de la diphtérie
2.1.4. Epidémiologie du tétanos
2.1.5. Epidémiologie du coqueluche
2.1.6. Epidémiologie de l’hépatite B
2.1.7. Epidémiologie de la poliomyélite
3- Généralités sur le plan stratégique régional pour le programme élargi de vaccination 2006-2009 au niveau comité régional de l’Afrique
4 –Politique nationale pour le PEV à Madagascar 
4 -1-Les stratégies du PEV à Madagascar
4-1-1 Stratégies fixes
a- La vaccination de routine
b- La vaccination de rattrapage
4-1-2- Stratégies avancées
4-1-3- Stratégie renforcée
4-2- La surveillance épidémiologique
a- Surveillance de routine
b- Système d’alerte
c- Surveillance active
DEUXIEME PARTIE: NOTRE ETUDE
1- Objectifs de l’étude
2. Cadre de l’étude
3-Type de l’étude
4- période d’étude
5- Population d’étude
6- Facteur d’inclusion
7- Facteur d’exclusion
8-Echantillonnage
9-Les variables à étudier
10- Matériels
11- Mode de traitement des données
12 – Résultats
12.1 –Evaluation de l’état vaccinal des enfants hospitalisés durant notre période
d’étude
12.2 –Répartition de l’état vaccinal des enfants hospitalisés selon l’âge
12.3-Répartition de l’état vaccinal des enfants hospitalisés selon le sexe
12.4-Répartition de l’état vaccinal selon la morbidité
12.5 -Répartition de l’état vaccinal des enfants hospitalisés selon mortalité
12.6 -Répartition de l’état vaccinal des enfants hospitalisés selon le rang dans la fratrie
12.7 –Répartition de l’état vaccinal selon le niveau d’instruction de la Mère
12.8 -Répartition de l’état vaccinal des enfants hospitalisés selon la
résidence
12.9 -Répartition de l’état vaccinal des enfants hospitalisés selon la
CPN de la Mère
12.10- Evaluation du taux de couverture vaccinal selon les antigènes administrés durant notre étude
TROISIEME PARTIE: COMMENTAIRES, DISCUSSIONS ET SUGGESTIONS
COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS 
SUGGESTIONS
CONCLUSION 
BIBLIOGRAPHIE

Télécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *