ÉTAT DES LIEUX DE L’HÉMODIALYSE CHRONIQUE
PÉDIATRIQUE
Diagnostic
Le retard staturo-pondéral Le retard de croissance est un signe fréquent chez l’enfant urémique. Il dépend de multiples facteurs : l’âge de début, la néphropathie causale, l’acidose, les troubles hydro électrolytiques tel que l’hyponatrémie, les apports caloriques insuffisants aggravés par l’anorexie, les perturbations de l’hormone de croissance et les facteurs génétiques
Les troubles digestifs L’anorexie, les nausées et les vomissements sont des manifestations fréquentes du syndrome d’intoxication urémique notamment au stade terminal. Ces troubles contribuent à la dénutrition et au retard staturo-pondéral
Le syndrome anémique L’anémie est très souvent présente dans l’insuffisance rénale chronique de l’enfant. Elle peut se voir jusqu’à 80% des cas selon l’étiologie et le degré de l’insuffisance rénale chronique
L’HTA Généralement liée à un bilan d’eau et de sodium exagérément positif. Elle peut également être en rapport avec un excès de rénine, en particulier dans les syndromes néphrotiques et le SHU
L’ostéodystrophie rénale
C’est un trouble précoce, constant et multifactoriel qui se développe souvent avant toute manifestation clinique de l’IRC . Il regroupe les ostéopathies à haut modelage qui représentent la forme classique et qui sont secondaires à l’hyperparathyroïdie et les ostéopathies à bas remodelage (ostéopathie adynamique) secondaire au traitement de l’IRC ellemême (traitement excessif par la vitamine D et les sels de calcium) . Selon Anthony, elle apparait chez à peu près 79% des patients en IRCT
Le retard pubertaire
Chez les adolescents un retard pubertaire associé à une cassure staturopondérale doit faire évoquer le diagnostic d’IRC alors que l’état général reste conservé
Autres signes
D’autres signes cliniques peuvent être décrits au cours de l’IRC : syndrome œdémateux, syndrome polyuropolydipsique, refus du biberon Ŕ épisodes fébriles inexpliqués et répétitifs Ŕ trouble du développement psychomoteur chez le nourrisson, convulsions secondaires à l’HTA ou compliquant une hypocalcémie, signe hémorragique lié au dysfonctionnement plaquettaire…
Signes paracliniques
La clairance de la créatinine L’insuffisance rénale chronique correspond à une baisse du DFG en dessous de 60 ml/min/1,73m2 .
L’anémie
En dehors de certains malades ayant une polykystose rénale, tous ceux atteints d’une IRC ont une anémie normochrome normocytaire arégénérative qui apparaît habituellement dès que la clairance de la créatinine est < ou = 30 ml/min/1,73 m2
La calcémie et la phosphorémie
L’hypocalcémie représente l’un des arguments en faveur du caractère chronique de l’insuffisance rénale . A un stade avancé, la diminution de la filtration glomérulaire limite l’excrétion du phosphore . L’hyperphosphorémie est très souvent retrouvée lorsque le DFG est inférieur à 30% de la norme
Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : L’INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE CHEZ L’ENFANT
1. Définition, classification et épidémiologie
1.1. Définition
1.2. Classification
1.3. Épidémiologie
2. Diagnostic
2.1. Diagnostic positif
2.1.1. Signes cliniques
2.1.1.1. Le retard staturo-pondéral
2.1.1.2. Les troubles digestifs
2.1.1.3. Le syndrome anémique
2.1.1.4. L’HTA
2.1.1.5. L’ostéodystrophie rénale
2.1.1.6. Le retard pubertaire
2.1.1.7. Autres signes
2.1.2. Signes paracliniques
2.1.2.1. La clairance de la créatinine
2.1.2.2. L’anémie
2.1.2.3. La calcémie et la phosphorémie
2.1.2.4. L’urée
2.1.2.5. La natrémie et la kaliémie
2.1.2.6. L’échographie rénale
2.2. Diagnostic différentiel
2.3. Diagnostic étiologique
3. Prise en charge
3.1. Traitement médical
3.1.1. Mesures diététiques
3.1.1.1. Apports énergétiques
3.1.1.2. Apports protidiques
3.1.1.3. Apports hydro-électrolytiques
3.1.1.4. Apports phosphocalciques
3.1.2. Mesures médicamenteuses
3.1.2.1. Correction des anomalies électrolytiques
3.1.2.2. Correction de l’anémie
3.1.2.3. Prévention et traitement de l’ostéodystrophie rénale
3.1.2.6. Utilisation de l’hormone de croissance
3.1.2.7. La vaccination
3.2. Traitement de suppléance extra-rénale
3.2.1. Indications
3.2.3. L’hémodialyse
3.2.3.1. Définition
3.2.3.2. Principes
3.2.3.3. Abords vasculaires
3.2.3.4. Adaptations pédiatriques aux techniques d’HD
3.2.4. La dialyse péritonéale
3.2.4.1. Définition
3.2.4.2. Méthodes de DP
3.3. La transplantation rénale
DEUXIEME PARTIE : TRAVAIL PERSONNEL
1. Méthodologie
1.1. Type et période de l’étude
1.2. Cadre de l’étude
1.3. Patients et méthodes
1.3.1. Population d’étude
1.3.2. Critères d’inclusion
1.3.3. Critères de non inclusion
1.3.4. Recueil des données
1.3.4.1. Méthode de recueil des données
1.3.4.2. Variables étudiées
1.3.5. Analyse des données
2. Résultats
2.1. Étude descriptive
2.1.1. Résultats sur les centres
2.1.2. Nombre d’années de fonctionnement des centres
2.1.3. Proportion d’enfants en hémodialyse chronique dans les centres
2.1.4. Proportion d’enfants en IRC suivi dans les centres
2.1.5. Résultats concernant les patients
2.1.5.1. Age
2.1.5.2. Genre
2.1.5.3. Répartition des patients en fonction de l’origine géographique
2.1.5.4. Néphropathie initiale
3.1.5.5. Prévalence de l’anémie parmi les enfants en hémodialyse chronique
2.1.5.6. HTA
2.1.5.7. Evaluation du statut sérologique des patients
2.1.5.8. Evaluation du type d’abord vasculaire utilisé
2.1.5.9. Nombre de séances de dialyse par semaine
2.1.5.10. Durée de la séance de dialyse
2.1.5.11. Devenir des patients
2.2. Étude analytique
2.2.1. Devenir des patients en fonction de la tranche d’âge
2.2.2. Devenir des patients en fonction du genre
2.2.3. Devenir des patients en fonction de la néphropathie initiale
2.2.4. Devenir des patients en fonction de l’HTA
2.2.5. Devenir des patients et anémie
2.2.6. Relation variables étudiées et décès
3. Discussion
4. Recommandations
5. CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE
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