Etat de l’appréciation du niveau d’efficacité des acteurs en matière de supervision pédagogique
Cette appréciation s’est faite en tenant compte de la spécificité de la situation des différents acteurs impliqués dans la chaine de supervision pédagogique. Le respect des relations fonctionnelles fixées par l’administration centrale d’une part et l’acceptation et l’intégration des relations opportunistes du supervisé en direction du superviseur formel d’autre part ou encore l’émergence véritable d’une supervision entre les paires sont des approches importantes ;
les deux dernières prennent en compte la dimension didactique (l’apprentissage) favorable au développement des autodidactes par rapport à la dimension pédagogique qui privilégie l’enseignement.
Il est également question ici de faire valoir l’apport des connaissances putatives des uns et des autres sur leurs participations respectives qui vont favoriser la co-construction du savoir à l’école qui n’est plus qu’un lieu parmi tant d’autres d’acquisition et de construction tant du « savoir », du « savoir-faire » que du « savoir-faire-savoir »,
tant et si bien qu’il ne s’agit plus uniquement de transmettre via l’école de « savoir savant », mais aussi et surtout de « technique » et de « praxis » par l’approche par compétences (APC) pour assumer/assurer l’amélioration de l’employabilité des produits de l’école que sont les élèves. Au-delà de l’importance de l’organisation administrative et structurelle qui n’est plus à démontrer dans tout système,
il est ici question de réaffirmer la place centrale de la ressource humaine (ensemble des acteurs du jeu et détenteur des enjeux) dans l’animation de la vie et de la survie même de tout système, celui éducatif ne faisant pas exception,
car c’est cette ressource humaine pensante qui dispose de la flexibilité nécessaire en cas de besoin aux anticipations, aux ajustements, aux remédiations pour la préservation des acquis et de l’audace d’innover de par sa capacité toujours extensible d’appropriation et d’adaptation aux changements qui interpellent l’école ou qu’elle se doit d’impulser.
C’est dans cette dynamique que nous présentons dans la suite, acteur après acteur, leur participation à la mise en œuvre de la scolarisation avec les Xo et son impact sur l’efficacité de la supervision pédagogique.Appréciation par les directeurs du niveau d’efficacité de la supervision pédagogique accordée aux différents acteurs face à l’adoption des TIC (HP) et des Xo (PQ) à l’école primaire.
L’appréciation par les directeurs du niveau d’efficacité de la supervision pédagogique apportée aux élèves. 138 139 Dans le questionnaire administré aux directeurs d’école, ils ont été interpellés sur leur appréciation de l’efficacité de la supervision pédagogique apportée aux élèves dans les écoles HP et PQ. Les résultats présentés dans le tableau ci-dessous nous permettent de renseigner cet indicateur et d’en faire nos analyses.
Nous constatons une seule différence significative d’appréciation pour la mention « très bonne » qui est de 16,7% des Directeurs du PAQUEB contre 33,3% hors du PAQUEB. On note ici une différence de 16,6%% de plus dans le sous-groupe des écoles hors du PAQUEB. Cette différence dans l’appréciation de l’efficacité de la supervision pédagogique qui constate sa dégradation est liée à l’introduction du Xo : notre hypothèse H3 est vérifiée.
L’appréciation par les directeurs du niveau d’efficacité de la supervision pédagogique apportée aux enseignants par les inspecteurs. Les directeurs d’écoles, supérieurs hiérarchiques de premier niveau du personnel enseignant nous ont fait connaître quelles sont leurs appréciations de l’efficacité de la supervision pédagogique apportée aux enseignants par les inspecteurs.
Les résultats y afférent dans les écoles HP et PQ sont présentés dans le tableau ci-dessous, suivi de nos analyses. Le regroupement des données brutes a été fait de manière suivante pour le Test de Khi² FAIBLE = Nulle + Faible MOYEN = Moyenne BON = Assez bonne + Bonne + Très bonne + Excellente