Enseignements primaire et secondaire.
Vu code de l’éducation ; arrêté du 8-7-2003 modifié ; avis de la commission professionnelle consultative de la métallurgie du 21-12-2010 et du 16-6-2011 ; avis du CSE du 8-12-2011 Article 1 – Les dispositions de l’annexe I de l’arrêté du 8 juillet 2003 modifié sont remplacées par les dispositions figurant en annexe I du présent arrêté. Article 2 – Les dispositions de l’annexe IV de l’arrêté du 8 juillet 2003 modifié sont remplacées par les dispositions figurant en annexe II du présent arrêté. Article 3 – L’arrêté du 3 janvier 2012 modifiant l’arrêté du 8 juillet 2003 modifié portant création du baccalauréat professionnel spécialité « Électrotechnique, énergie, équipements communicants » est abrogé. Article 4 – Le directeur général de l’enseignement scolaire et les recteurs sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 8 novembre 2012 Pour le ministre de l’éducation nationale et par délégation, Le directeur général de l’enseignement scolaire, Jean-Michel Blanquer Nota – L’annexe II est publiée ci-après. L’intégralité du diplôme est disponible au Centre national de documentation pédagogique, 13, rue du Four 75006 Paris, ainsi que dans les centres régionaux et départementaux de documentation pédagogique. Elle sera également diffusée en ligne à l’adresse suivante : http://www.cndp.fr/outils-doc Annexe II Définition des épreuves (Annexe IV modifiée par les arrêtés du 8 avril 2010, du 13 avril 2010, du 28 février 2011 et du 30 mars 2012) E1 – Épreuve scientifique – U11-U12 – coefficient 3 Cette épreuve comprend deux sous-épreuves : E11 et E12 (U11 – U12) E11 – sous-épreuve de mathématiques E12 – sous-épreuve de sciences physiques et chimiques Finalités et objectifs de l’épreuve Les sous-épreuves de mathématiques et de sciences physiques et chimiques sont destinées à évaluer la façon dont les candidats ont atteint les grands objectifs visés par le programme : – former à l’activité mathématique et scientifique par la mise en œuvre des démarches d’investigation, de résolution de problèmes et d’expérimentation ; – apprendre à mobiliser les outils mathématiques et scientifiques dans des situations liées à la profession ou à la vie courante ; – entraîner à la lecture active de l’information, à sa critique, à son traitement en privilégiant l’utilisation des Tic ; – développer les capacités de communication écrite et orale. Sous-épreuve E11 – Mathématiques – coefficient 1,5 Modes d’évaluation Contrôle en cours de formation Le contrôle en cours de formation comporte une situation d’évaluation, notée sur 20, d’une durée maximale d’une heure trente fractionnée dans le temps en deux séquences. Chaque séquence, notée sur 10, a une durée de quarante-cinq minutes environ. Elle se déroule quand le candidat est considéré comme prêt à être évalué à partir des capacités du programme. Toutefois, la première séquence doit être organisée avant la fin du premier semestre de la terminale professionnelle et la deuxième avant la fin de l’année scolaire. L’évaluation est conçue comme sondage probant sur des compétences du programme. Il s’agit d’évaluer les aptitudes à mobiliser les connaissances et compétences pour résoudre des problèmes, en particulier : – rechercher, extraire et organiser l’information ; – choisir et exécuter une méthode de résolution ; – raisonner, argumenter, critiquer et valider un résultat ; – présenter, communiquer un résultat. Chaque séquence comporte un ou deux exercices avec des questions de difficulté progressive. Les sujets portent principalement sur les domaines mathématiques les plus utiles pour résoudre un problème en liaison avec la physique, la chimie, un secteur professionnel ou la vie courante. Lorsque la situation s’appuie sur d’autres disciplines, aucune connaissance relative à ces disciplines n’est exigible des candidats et toutes les indications utiles doivent être fournies dans l’énoncé. L’un des exercices de chaque séquence comporte une ou deux questions dont la résolution nécessite l’utilisation de logiciels ou de calculatrices par les candidats. La présentation de la résolution de la (des) question(s) utilisant les Tic se fait en présence de l’examinateur. Ce type de questions permet d’évaluer les capacités à expérimenter, à simuler, à émettre des conjectures ou contrôler leur vraisemblance. Le candidat porte ensuite par écrit sur une fiche à compléter les résultats obtenus, des observations ou des commentaires.
Contrôle en cours de formation.
Le contrôle en cours de formation comporte une situation d’évaluation en sciences physiques et chimiques, notée sur 20, d’une durée maximale d’une heure trente minutes fractionnée dans le temps en deux séquences. Chaque séquence, notée sur 10, a une durée de quarante-cinq minutes environ. Elles se déroulent quand le candidat est considéré comme prêt à être évalué à partir des capacités du programme. Toutefois, les premières séquences doivent être organisées avant la fin du premier semestre de la terminale professionnelle et les deuxièmes avant la fin de l’année scolaire. Elles s’appuient sur une ou deux activités expérimentales composées d’une ou plusieurs expériences (dont certaines peuvent être assistées par ordinateur). L’évaluation est conçue comme sondage probant sur des compétences du programme. Les notions évaluées ont été étudiées précédemment. L’évaluation porte nécessairement sur les capacités expérimentales du candidat observées durant les manipulations qu’il réalise, sur les mesures obtenues et leur interprétation. Lors de cette évaluation, il est demandé au candidat : – de mettre en œuvre un protocole expérimental ; – d’utiliser correctement le matériel mis à sa disposition ; – de mettre en œuvre les procédures et consignes de sécurité adaptées ; – de montrer qu’il connaît le vocabulaire, les symboles, les grandeurs et les unités mises en œuvre ; – d’utiliser une ou plusieurs relations. Ces relations sont données lorsqu’elles ne sont pas répertoriées dans la colonne « connaissances » du programme ; – d’interpréter et de rendre compte par écrit des résultats des travaux réalisés. Le candidat porte, sur une fiche qu’il complète en cours de manipulation, les résultats de ses observations, de ses mesures et leur interprétation. L’examinateur élabore une grille de compétences qui lui permet d’évaluer les connaissances et capacités du candidat lors de ses manipulations. Lorsque la situation s’appuie sur d’autres disciplines, aucune connaissance relative à ces disciplines n’est exigible des candidats et toutes les indications utiles doivent être fournies dans l’énoncé. Contrôle ponctuel Cette sous-épreuve, d’une durée d’une heure, est notée sur 20 points. Elle repose sur un sujet qui doit permettre d’évaluer des compétences différentes dans plusieurs champs de la physique et de la chimie. Il est à dominante expérimentale et se compose d’activités expérimentales et d’exercices associés (certaines expériences peuvent être assistées par ordinateur). Le sujet, conçu en référence explicite aux compétences du programme, consacre 15 points sur 20 à l’évaluation des capacités expérimentales du candidat, observées durant les manipulations qu’il réalise, sur les mesures obtenues, leur interprétation et leur exploitation. Lors de cette évaluation, il est demandé au candidat : – de mettre en œuvre un protocole expérimental ; – d’utiliser correctement le matériel mis à sa disposition ; – de mettre en œuvre les procédures et consignes de sécurité adaptées ; – de montrer qu’il connaît le vocabulaire, les symboles, les grandeurs et les unités mises en œuvre ; – d’utiliser une ou plusieurs relations. Ces relations sont données lorsqu’elles ne sont pas répertoriées dans la colonne « connaissances » du programme ; – d’interpréter et de rendre compte par écrit des résultats des travaux réalisés. Le candidat porte, sur une fiche qu’il complète en cours de manipulation, les résultats de ses observations, de ses mesures et leur interprétation. Une grille de compétences permet d’évaluer les connaissances et capacités du candidat lors de ses manipulations. Des exercices ou questions complémentaires, relatifs au contexte de l’expérimentation qui structure le sujet et notés sur 5 points, mettent en œuvre une ou plusieurs grandeurs et relations entre elles. Les questions posées doivent permettre de vérifier que le candidat est capable : – de montrer qu’il connaît le vocabulaire, les symboles, les grandeurs et les unités mises en œuvre ; – d’indiquer l’ordre de grandeur d’une valeur compte tenu des mesures fournies et du contexte envisagé ; – d’utiliser des définitions, des lois et des modèles pour répondre aux problèmes posés. Lorsque l’épreuve s’appuie sur d’autres disciplines, aucune connaissance relative à ces disciplines n’est exigible des candidats et toutes les indications utiles doivent être fournies dans l’énoncé.
Instructions complémentaires pour l’ensemble des types d’épreuves (contrôle en cours de formation ou épreuve ponctuelle) – Le nombre de points affectés à chaque exercice est indiqué sur le sujet. La longueur et l’ampleur du sujet doivent permettre à tout candidat de le traiter et de le rédiger posément dans le temps imparti. – Si des questionnaires à choix multiple (QCM) sont proposés, les modalités de notation doivent en être précisées. En particulier, il ne sera pas enlevé de point pour les réponses fausses. – La clarté des raisonnements et la qualité de la rédaction interviendront dans l’appréciation des copies. Calculatrices et formulaires – L’emploi des calculatrices est autorisé, dans les conditions prévues par la réglementation en vigueur. Il est ainsi précisé qu’il appartient aux responsables de l’élaboration des sujets de décider si l’usage des calculatrices est autorisé ou non. Ce point doit être précisé en tête des sujets. – Il n’est pas prévu de formulaire officiel. En revanche, les concepteurs de sujets peuvent inclure certaines formules dans le corps du sujet ou en annexe, en fonction de la nature des questions. Remarques sur la correction et la notation – Les concepteurs de sujets veilleront, dans leurs propositions, à mettre en évidence les objectifs et les capacités ou compétences visées. – Les consignes de correction devront permettre aux correcteurs de prendre réellement et largement en compte, dans l’appréciation des copies, la démarche critique, la cohérence globale des réponses. – Les examinateurs et les correcteurs ne manifesteront pas d’exigences de formulation démesurées, et prêteront une attention particulière aux démarches engagées, aux tentatives pertinentes, aux résultats partiels. E2 – Étude d’un ouvrage – U2 – coefficient 5 Finalités et objectifs de l’épreuve Cette épreuve doit permettre, à partir du dossier technique d’un ouvrage relatif à la distribution et aux applications terminales (« habitat/tertiaire » et/ou « industriel ») de vérifier les compétences du candidat à : – mroposer, justifier des solutions techniques et technologiques intégrant le respect des contraintes environnementales ; – modifier des schémas ; – justifier des dimensionnements de composants à partir des lois d’électrotechnique, Cette épreuve a pour but de valider tout ou partie des compétences C1-3, C1-5, C2-1, C2-2, C3-1, C5-1, C5-2, C5-5 du référentiel de certification et des savoirs technologiques qui leur sont associés. La mise en œuvre des lois de l’électrotechnique est faite à l’occasion de la proposition ou de la justification de solutions techniques et technologiques. Contenu de l’épreuve L’épreuve est composée de deux parties : – Première partie traitant du tronc commun de connaissances notée sur 14 points ; – Deuxième partie traitant des connaissances relatives au champ d’application (« habitat/tertiaire » ou « industriel ») notée sur 6 points. Le candidat ne traite dans cette deuxième partie que les questions relatives au champ d’application « habitat/tertiaire » ou « industriel » qu’il a choisi. La note finale sur 20 résulte de la somme des notes obtenues à la première et à la deuxième partie. Évaluation En tenant compte des critères d’évaluation indiqués dans le référentiel de certification, l’évaluation porte principalement sur : – la pertinence des solutions proposées ; – la précision et la clarté des documents établis ; – l’utilisation appropriée des lois de l’électrotechnique. Modes d’évaluation Contrôle ponctuel Épreuve d’une durée de cinq heures qui aborde : – Le dimensionnement de constituants et de canalisation électrique. – Les propositions et modifications de schémas ou plan d’implantation. – Les choix ou justification de solutions technologiques.