Electrification du bâtiment
A partir du réseau de distribution, l’alimentation de l’immeuble en énergie électrique comprend deux lots à savoir: un branchement placé sous le contrôle de la JIRAMA et les installations intérieures à la charge du propriétaire. Le point de livraison qui représente la frontière entre le domaine privé et celui de la JIRAMA, se place aux bornes de sortie du disjoncteur de branchement, après le compteur. VII-2-1.Objectifs généraux En plus d’un bon éclairage, Les quatre points suivants doivent être assurés obligatoirement : – La protection du bâtiment contre la foudre dans les régions exposées ; – La protection contre les surtensions pour les appareils sensibles ; – La protection des personnes contre les contacts indirects ; – Le bon fonctionnement en général de l’installation électrique. VII-2-2. Protection contre la foudre Le moyen de protection adopté est l’installation de paratonnerre. C’est un système basé sur l’effet de pointe (mis en place d’une tige métallique au-dessus du toit afin d’attirer la foudre et de la faire évacuer vers le sol au moyen de prise de terre, par l’intermédiaire des câbles branchés à la tige). Ces caractéristiques sont les suivantes : – Les câbles ont une section minimale de 25 mm² pour avoir une grande résistance ; – la tige, qui doit être un matériau inoxydable et dur pour obtenir une forme de pointe durable, est en platine.
Protection contre la surtension et les court-circuits
L’installation électrique de l’immeuble doit être commandée par un disjoncteur général placé à l’ origine du circuit (venant de la JIRAMA). Tous les circuits électriques seront protégés contre les surtensions dans notre cas par des disjoncteurs divisionnaires. L’installation des disjoncteurs se fait comme suit – un disjoncteur principal calibré à 30 A, placé juste en aval du compteur du JIRAMA ; – des disjoncteurs divisionnaires pour les utilisations suivantes : éclairage, calibré à 15 A ; prises de courant, calibré à 20 A. Chaque niveau sera muni d’un disjoncteur de 20A pour les prises, afin d’augmenter la sécurité. VII-2-3.Protection des personnes Afin de protéger les personnes contre les contacts indirects, toutes les installations électriques seront munies d’une prise de terre, qui est une protection permettant de faire évacuer les courants de fuite vers le sol par l’intermédiaire des fils branchés sur les châssis. La prise de terre sera constituée par un conducteur posé en boucle à fond de fouille, c’est-à-dire par ceinturage à fond de fouille : – Le ceinturage doit être constitué par des câbles de cuivre nu ayant une section minimum de 25 mm² ; – la boucle doit être placée à 1 m en dessous du sol naturel du bâtiment ; Notons que la prise de terre est réservée pour la protection des bâtiments est indépendante de la prise de terre des appareils électriques.
Projet d’éclairage
Le bon fonctionnement de l’installation électrique est assuré par la mise en œuvre de celle-ci suivant les calculs précis. Le projet d’éclairage consiste à déterminer le nombre de source lumineuse, suivant les critères de confort visuel et esthétique. Une source lumineuse est dite compatible à un local lorsqu’elle satisfait le niveau d’éclairement nécessaire. L’organigramme de calcul est décrit dans les annexes VII-1. Voici un exemple de calcul du nombre de points lumineux dans une pièce pour le cas de la chambre de l’appartement T2 du RDC, avec les données et hypothèses suivantes : – dimensions de la pièce : 𝑎 = 3,56 [𝑚] (𝑙𝑎𝑟𝑔𝑒𝑢𝑟), 𝑏 = 3,75 [𝑚] (𝑙𝑜𝑛𝑔𝑢𝑒𝑢𝑟), ℎ = 2,80 [𝑚](ℎ𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟). – Facteur de réflexion (voir annexes VII-2) : Plafond plâtre : 85 % ; Mur Crème : 70 % ; – Faisceaux lumineux : extensif c’est-à-dire que la lumière se diffuse sur une plus grande surface au sol ; – Système d’éclairage : direct donc les lampes diffuseront la majeure partie de la lumière sur la surface utile. Les lampes seront munies de réflecteurs optiques en aluminium à haut rendement 𝜂 = 0,65 (annexe VII-2). – Type de luminaire : Lampe à néon 36W, de flux lumineux 𝑓 = 3 000 [𝑙𝑚], de classe D ; – Éclairement uniforme souhaité : 𝐸 = 200 [𝑙𝑢𝑥] = 200 [𝑙𝑚/𝑚²] pour une chambre ; – Rapport de suspension : 𝐽 = 0, puisque les lampes seront directement fixées au plafond ; D’où : – Indice du local : 𝐾 = 𝑎𝑏 ℎ(𝑎+𝑏) = 3,56×3,75 2,80(3,75+3,56) = 0,70 ; – Utilance (voir annexe VIII-3) : 𝑈 = 0,76 (pour J = 0 et K = 0,7). – Facteur de dépréciation des luminaires 𝑑 = 1,3 (cas courant des bâtiments) ; – Flux lumineux total : 𝐹 = 𝐸×𝑎×𝑏×𝑑 𝜂×𝑈 = 200×3,56×3,75×1,3 0,76×0,65 = 7 628,57 [𝑙𝑚] – Nombre de luminaires 𝑛 = 𝐹 𝑓 = 3. Ainsi, la chambre nécessite 3 lampes à néon 36W.