Elaboration de la symbologie

Cours élaboration de la symbologie, tutoriel & guide de travaux pratiques en pdf.

Géoréférencement des plans

Les plans montrant l’emplacement des infrastructures énergétiques proposées ont été copiés à l’aide du « snipping tool » (accessoire Windows), puis géoréférencées dans ArcGIS en utilisant comme carte de base les bâtiments hors sol, disponible sur le SITG (CAD_BATIMENT_HORSOL).
L’outil « Add Control Points » du composant de géoréférencement d’ArcGIS a été utilisé de façon à ajuster les bâtiments existants indiqués sur les plans avec les bâtiments correspondants sur la carte de base. Pour ce faire, un grand nombre de coins de bâtiments sont marqués sur le plan, et sur la carte de base. L’image est ajustée automatiquement et il suffit de sauvegarder le résultat.

Digitalisation des éléments des plans

Une fois que les plans sont géoréferencés, les lignes et polygones s’y trouvant sont digitalisés4.
Pour ceci, deux nouvelles couches sont créées. Dans une géodatabase, un jeu de classe d’entités
« surfaces » abrite la classe d’entité « INFRA_ENERG_PRODUCTION_STOCK » et un jeu de classe d’entités « lignes » abrite la classe d’entité « INFRA_ENERG_TRANSPORT ». La première classe d’entités est utilisée pour la représentation des zones de production ou de stockage d’énergie. La deuxième contient les infrastructures de transport d’énergie.
Dans le mode édition, des nouvelles entités sont ajoutées en retraçant les éléments des plans.
Le but est de repérer sur la carte, de manière schématique, les propositions du CET. Parfois, les localisations des infrastructures proposées sont approximatives, mais il s’agit surtout d’une visualisation et simplification des résultats permettant de gagner une vue d’ensemble.
Figure 12: Eléments de deux CET digitalisés. Les éléments circulaires ont été localisés approximativement sur la base de la description.
Lors de la réalisation de la carte, il a fallu prendre en compte le plus grand nombre d’infrastructures possible. Ainsi, en plus des infrastructures représentées sur les plans dans les rapports, les infrastructures mentionnées dans le texte ont également été ajoutées.
Les règles suivantes ont été utilisées :
– Si la localisation n’est pas donnée sur le plan, mais si elle est indiquée par la description, l’infrastructure (p. ex chaudière) est représentée par un petit cercle à l’endroit approximé.
– Pour les infrastructures occupant une surface, la surface concernée est transcrite sur la carte (p.ex. installation solaire sur la surface utile d’une toiture -> toute la toiture est marquée).
– Si une infrastructure est mentionnée dans le CET, mais aucune localisation n’a été faite, ni par des plans, ni par le texte du rapport CET, l’infrastructure est représentée par un cercle au centre du périmètre. Un cercle montre la présence d’un objet de manière symbolique.
– Pour les réseaux thermiques, une seule ligne représente schématiquement les tuyaux d’aller et de retour.
Pour la suite, il sera demandé aux mandataires de fournir des entités géoréférencées (fichiers .shp) représentant les propositions d’infrastructures retenues ainsi que les zones de réservation.

Elaboration de la symbologie

Les symbologies utilisées dans les plans des CET, les cartes sur le SITG et le socle des données ont été étudiées. Une grande diversité a pu être constatée. Entre les diverses cartes et plans, différentes couleurs et types de symboles sont utilisés pour représenter le même type d’infrastructure. Il n’y a pas d’uniformité.
Pour faciliter la lecture de carte, il est important de choisir des formes et des couleurs facilement dissociables (pas trop similaires) les unes des autres. Une standardisation, comme c’est le cas des cartes topographiques suisses par exemple, pourrait faciliter la comparaison de plusieurs cartes et plans.
Des réflexions ont été faites afin de trouver une symbologie qui puisse être comprise assez intuitivement. Plusieurs personnes ont été questionnées par rapport au choix de couleurs. Des normes et standards pour les codes couleurs des tuyauteries, appliquées en Suisse et en France, ont servi pour définir certains couleurs, comme par exemple le jaune pour des tuyaux de gaz.

Résultats

Structure des données

Le choix a été de faire deux couches:
 une couche de polylignes pour les infrastructures de transport
 une couche de polygones pour les infrastructures de production et de stockage
L’avantage d’une représentation par polygones est de pouvoir mieux montrer l’emprise de terrain. Elle est mieux adaptée pour des installations nécessitant une certaine surface, comme par exemple pour des panneaux solaires, des champs de sondes géothermiques ou des réservoirs d’eau/glace pour le stockage de chaleur.
La logique voudrait que l’on représente les installations de production ponctuelles (p.ex. chaudières) par des points. Or, au stade de CET, ces installations ne sont pas à un emplacement précis, mais tout de même liées à un futur bâtiment ou à une des autres infrastructures proposées. C’est pour cela que j’ai décidé de les représenter par des polygones.
Les polylignes représentent les réseaux de transport d’énergie (gaz, réseaux thermiques, etc.).

LIRE AUSSI :  Méthode de collecte de données

Attributs retenus

Les attributs suivants ont été choisis :
Figure 14 : attributs pour les couches de propositions d’infrastructures énergétiques
Les paragraphes suivants donnent une description brève des attributs. En annexe se trouve la liste avec, pour chaque attribut : un exemple, le type de champ, la pertinence et le public principal.
Figure 15 : Attributs d’un élément

Identification de l’infrastructure

Un identifiant unique permet de distinguer les infrastructures entre elles. Le nom est utilisé pour la nommer d’une façon lisible humainement.

Caractérisation générale de l’infrastructure

Une infrastructure est généralement caractérisée par différents attributs. J’ai décidé d’utiliser le type d’infrastructure, sa ressource principale, son taux d’énergie renouvelable ainsi que la prestation qu’elle fournit.
Les valeurs suivantes ont été précodées.
o type d’infrastructure : chaudière, infrastructure géothermique, stockage, etc. o pour la ressource principale : solaire, éolien, rejets thermiques, etc.
o pour la prestation : refroidissement, chauffage, électricité, etc.

 Lien avec la procédure

Le numéro du CET permet d’identifier à quel CET appartiennent les infrastructures.
Le type de plan et le numéro de plan permettent de savoir à quelle procédure les infrastructures sont liées. Le domaine du type de plan est : PLQ, PDQ, PDCom, etc.
L’attribut réservation permet de voir s’il existe une réservation spatiale pour l’infrastructure.

Stratégie

L’attribut variante permet de différencier les variantes d’un CET et l’attribut priorité permet d’indiquer la priorité de cette variante. La priorité est indiquée en chiffres (1, 2, 3 etc.), 1 étant la première priorité (la plus haute) et utilisé pour les infrastructures liées à la variante principale du CET. Le nom de la variante est en texte libre, parce qu’il y a une grande diversité de noms (p.ex. variante 1, variante 2b, scénario A, etc.) dans les CET existants.
Prescription indique si la création de l’infrastructure est prescrite par l’Etat ; quant à obligation de raccordement permet de savoir si le raccordement à cette infrastructure est obligatoire.

Communication et suivi

Un attribut est prévu pour la consultation des acteurs. Le contenu de ce dernier va être précisé lors de l’utilisation de la couche.
Un porteur d’infrastructure doit être défini ; celui-ci peut être développeur (ou futur propriétaire ou exploitant) de l’infrastructure.
L’état d’avancement permet d’indiquer l’avancement de l’infrastructure, selon un choix de valeurs restreint (projet, en construction, réalisé, etc.). Le délai de réalisation potentiel de l’infrastructure indique l’année de réalisation.
L’attribut mise à jour indique la date à laquelle les informations concernant cette infrastructure ont été mises à jour.

Technique

Deux attributs permettent d’indiquer si cette infrastructure a une connexion externe au CET et, si oui, le nom de celle-ci. Par soucis d’homogénéité, le nom des infrastructures externes est restreint à un choix fixe actuel (GLN, CADIOM, etc.). En cas d’ajout d’une nouvelle infrastructure, celle-ci pourra être ajoutée à la liste plus tard par l’OCEN.
Un champ indique de quelle façon l’infrastructure est utilisée (principal, appoint, etc.).
La puissance prévue est renseignée de manière suivante :
– Pour des infrastructures de production, le production de chaleur et le champ (rafraichissement, climatisation).
champ puissance chaud est utilisé pour la est utilisé pour la production de froid
– Pour les infrastructures de transport, le champ puissance chaud est utilisé pour la chaleur prise d’un réseau externe (puissance soutirée) et le champ puissance froid est utilisé pour la couverture des besoins de froid (froid vendu), donc il s’agit d’un surplus de chaleur cédé au réseau externe.
Finalement, un champ renseigne sur la quantité d’énergie produite par an. Pour des infrastructures de transport, ce champ indique l’énergie transportée et un autre champ optionnel peut indiquer la densité énergétique (MWh/m).

Economique

Certains attributs peuvent cependant être intéressants, comme par exemple les attributs économiques. C’est pour cela qu’il a été mis en place deux champs concernant le coût de l’infrastructure estimé ainsi que le prix de l’énergie pressenti.

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