Efforts horizontaux dus au retrait, fluage et variation de température
La détermination du cas défavorable se fait par la considération des différentes combinaisons d’actions suivantes : Cas 1 : charge permanente + retrait et fluage + variation de température à court terme à court terme; Cas 2 : charge permanente + retrait et fluage + variation de température à long terme ; Cas 3 : charge permanente + charge d’exploitation maximale + retrait et fluage + variation de température à court terme ; Cas 4 : charge permanente + charge d’exploitation maximale + retrait et fluage + variation de température à long terme. Le tableau suivant montre la vérification des contraintesLe pont sera étudié à vide, c’est-à-dire sans les charges d’exploitation, car l’effet de ces charges est avantageux pour la stabilité au renversement de la culée.La détermination des armatures au mètre linéaire du mur garde grève est similaire à celle d’une poutre de largeur unité que nous avons déjà vue lors de l’étude de la dalle, en suivant l’organigramme de calcul donné en Annexe D1-3. Le tableau suivant montre le récapitulatif de la détermination des armatures principales du mur garde grève.
Etude de stabilité de la culée
Cette étude de stabilité de la culée nous permettra de garder ou de changer les dimensions présupposées des éléments de la culée. Ces dimensions sont celles vues lors de= l’étude de variantes. Nous admettons qu’avant la mise en oeuvre de la superstructure, les pieux sous la culée assurent suffisamment la stabilité de celle-ci.La détermination des différentes charges considérées est traitée plus bas lors des études des éléments de la culée. Le tableau suivant présente les différents moments influant sur l’équilibre de la culée vis-à-vi du renversement dans le sens longitudinal du pont.Pour 1 ml de longueur du mur, on considère l’effet de freinage d’un camion type Bc, qui équivaut à une charge de P=6t uniformément répartie sur un rectangle d’impact de 0.25m*0.75m et transmise sur la hauteur du mur sous un angle de 45°. L’effort tranchant La période d’épiaison est retardée avec l’augmentation de la densité de plantes (A2) alors que la fertilisation minérale permet au sorgho d’épier plus vite et d’atteindre précocement la maturité des grains. Les écartements A1 ont obtenu les meilleurs rendements en grain (5 294 ± 167 kg ha-1) alors que les meilleurs rendements en paille sèche sont enregistrés avec les écartements A2 (7 845 ± 399 kg ha-1). Concernant la fertilisation minérale, la production de pailles, le rendement en grain, le calibre des grains et le taux de germination des semences ne sont pas significativement influencés par la dose de fertilisation minérale dans des conditions non limitantes (sol et eau). Cependant, il faut noter que les rendements en pailles et en grain les plus élevés ont été obtenus avec la dose de fertilisation D4 (250 kg ha-1 NPK + 150 kg ha-1 urée 46% N) : 7 919 kg ha-1 et 5 522 kg ha-1 respectivement. Ces résultats ont besoin d’être validés dans le cadre d’un dispositif de fermes ou sites semenciers sur 2 à 3 années. Il est également suggéré de poursuivre ces tests avec les engrais organiques (fumier ou fiente) pour promouvoir l’intégration durable de l’agriculture à l’élevage et une meilleure gestion de l’environnement. L’étude des arrières effets de ces engrais minéraux et organiques est aussi fortement recommandée avant la validation et la généralisation de ces résultats.
Stabilité de la culée dans le sens transversal du pont
Vis-à-vis du renversement Le pont sera étudié à vide, c’est-à-dire sans les charges d’exploitation, car l’effet de ces charges est avantageux pour la stabilité au renversement de la culée. Le procédé de calcul des moments est le même que précédemment et nous avons le tableau suivant qui présente les différents moments influant sur l’équilibre de la culée dans le sens transversal du pont :Donc la stabilité de la culée vis-à-vis du glissement dans le sens transversal du pont est assurée. Cette étude de stabilité nous a permis de retenir les dimensions vues lors de l’étude des variantes. Nous pouvons maintenant passer au dimensionnement des différents éléments de la culée.Pour contribuer à l’intensification de la production en semences de sorgho grain, une expérimentation a été menée en conditions non limitantes en vue d’évaluer la réponse d’une nouvelle variété de sorgho sans tanin à différents écartements de semis et plans de fumure minérale. L’essai a été conduit durant la contre saison chaude 2019 en système irrigué par aspersion dans la station de recherches agronomiques de Bambey (Bassin arachidier, Sénégal). Deux modalités d’écartements de semis (A1 = 80 cm x 40 cm; A2 = 70 cm x 30 cm) et cinq niveaux de fertilisation minérale (D1 = témoin non fertilisé ; D2 ou témoin vulgarisé = 150 kg ha-1 NPK, 15-15-15 + 100 kg ha-1 urée 46% N ; D3 = 200 kg ha-1 NPK + 150 kg ha-1 urée 46% N ; D4 = 250 kg ha-1 NPK + 150 kg ha-1 urée 46% N ; D5 = 300 kg ha-1 NPK + 200 kg ha-1 urée 46% N) ont été testés suivant un dispositif factoriel arrangé en blocs aléatoires complets avec quatre répétitions. Les observations et mesures ont porté sur des paramètres de croissance, le rendement grain et ses composantes ainsi que la qualité des semences. Les résultats ont montré que les écartements de semis A1 (80 cm x 40 cm) ont donné les plants les plus vigoureuses et les panicules les plus longues en comparaison à ceux avec les écartements 70 cm x 30 cm (A2).