Effets sur les glucides comparaison entre les deux générations
Le contenu en glucides corporels, après traitement au Spinosad, baisse significativement, par rapport aux témoins, du jour 6 du stade nymphal de la G0 au jour 6 de la nymphe de la G1. En effet, des différences significatives sont observées, pour la G0, chez les nymphes au jour 6 (jour 6: t6 = 4,46, p = 0,004) et les adultes aux jours 0 et 7 (jour 0: t6 = 8,09, p < 0,001; jour 7: t6 = 4,03, p = 0,007) et, pour la G1, chez les larves (jour 4: t6 = 4,57, p = 0,004), et les nymphes le jour de l’émergence seulement (jour 0: t6 = 7,62, p < 0,001). Des valeurs similaires aux témoins sont ensuite retrouvées, dès le jour 6 du stade nymphal de la G1. L’effet différé du Spinosad est donc aussi observé pour le contenu en glucides. Il est noté, cependant, chez les individus traités, des valeurs plus importantes en glucides le jour de l’émergence des adultes de la G1 comparativement aux adultes de la G0 (Fig. 23) ; ceci peut être en faveur d’une restauration de la normalité physiologique. L’analyse statistique révèle un effet génération (F3,48 = 21,77, p < 0,001), un effet stade (F3,48 = 139,36, p < 0,001) et une interaction génération- stade hautement significatifs (F9,48 = 22,42, p < 0,001)Le Spinosad, appliqué chez les larves du dernier stade de T. absoluta, n’entraîne aucune diminution dans le contenu en lipides chez les nymphes nouvellement exuviées (p = 0,588) et âgées de 6 jours (p = 0,824). Les analyses statistiques, effectuées entre les âges d’une même série, indiquent une diminution dans le contenu en lipides chez les séries témoins (p = 0,013) et traitées (p < 0,001).
Chez les adultes nouvellement exuviés, les résultats obtenus indiquent que le Spinosad n’induit aucun impact dans le contenu en lipides (Tab. 39) ; l’absence d’effets sur les teneurs en lipides est enregistré le jour de l’exuviation (p = 0,696) mais aussi à 7 jours (p = 0,284). La comparaison des valeurs dans le contenu en lipides, entre les âges pour une même série, montre une baisse significative chez les séries témoins (p < 0,001) et traités (p = 0,001).Après traitement au Spinosad des larves du dernier stade de T.absoluta, le contenu en lipides du corps, chez les larves de la G1, ne présente aucune différence significative, comparativement aux témoins (p = 0,222)
Effets chez les nymphes de la G1
Les résultats obtenus, après analyse statistique, indiquent que le Spinosad n’induit aucun effet sur les lipides chez les nymphes T.absoluta (Tab. 41). Cet impact est noté chez les nymphes nouvellement exuviées de (p = 0,599) et chez celles âgées de 6 jours (p = 0,652). Cependant, une diminution dans le contenu en lipides est notée entre les âges pour une même série chez les témoins (p = 0,04) mais aussi chez les traitées (p = 0, 043).Le Spinosad, appliqué chez les larves du dernier stade de T. absoluta, n’entraîne aucun effet dans le contenu en lipides (Tab. 42) ; ce résultat est enregistré chez les adultes nouvellement exuviés (p = 0,296) ou âgés de 7 jours (p = 0,721). Les valeurs dans le contenu en lipides sont différentes, entre les âges d’une même série ; ainsi, une baisse est notée entre 0 et 7 jours chez les séries témoins (p < 0,001) et traitées (p = 0,001).Le contenu en lipides chez T.absoluta, pour les différents stades de développement et pour les deux générations (G0 et G1), demeurent similaires (p > 0,05) entre les individus témoins et traités (Fig. 24). L’analyse de la variance effectuée entre les séries témoins et traitées (Tab.43) ne révèle aucun effet sur le critère génération (F3,48 = 0,42, p = 0,742), et sur l’interaction génération- stade (F9,48 = 0,43, p = 0,911). Cependant, un effet stade est noté (F3,48 = 906,55, p < 0,001).
Effets chez les nymphes de la G0
Le Spinosad, administré par application topique, sur les larves du dernier stade de T. absoluta, a été évalué sur le contenu en vitellogénines dans le corps gras chez les femelles au cours du stade nymphal. L’analyse statistique, effectuée entre les séries témoins et traitées ne révèlent aucun effet du Spinosad chez les nymphes nouvellement exuviées (p = 0,317) comparativement aux témoins ; cependant, une baisse est notée chez les nymphes âgées de 3 (p < 0,001), 6 (p < 0,001) et 9 jours (p < 0,001). Le traitement au Spinosad montre donc impact sur le contenu en vitellogénines (Tab. 44). Chez les séries témoins, les valeurs dans les vitellogénines augmentent significativement à 3 (p = 0,004) et 6 jours (p = 0,002) puis une diminution est notée chez les nymphes âgées de 9 jours (p < 0,001). Chez les séries traitées au Spinosad, les valeurs restent comparable à 0 et 3 jours (p = 0,077 ; p = 0,032) puis augmentent à 6 jours (p = 0,005) ; à 9 jours une diminution est ensuite notée (p = 0, 003).