Effets indésirables sous traitement dans les ECGTC
Trente quatre (34) patients étaient scolarisés à l’école française. Pour 8 d’entre eux, on notait un retard scolaire du fait des redoublements. Quatre (4) enfants étaient déscolarisés. Quatorze (14) patients présentaient une épilepsie-absence de l’enfant (EAE) (15,7% de toutes les EA). L’âge moyen de début était de 70 mois (5 ans 10 mois) avec des extrêmes de 4 ans et 10 ans. Des antécédents d’épilepsie familiale étaient retrouvés chez 7 enfants (50%) et 2 (14,28%) avaient une consanguinité parentale. Chez 2 enfants, on notait à la fois une épilepsie familiale et une consanguinité parentale. Les absences étaient très fréquentes, picnoleptiques (40 à 100 fois par jour). L’examen neurologique était normal. L’EEG montrait une décharge de pointes-ondes à 3 cycles/seconde sur un rythme de fond normal. Aucun des patients n’avait eu une imagerie morphologique cérébrale.Onze (11) enfants (78,6%) étaient sous monothérapie, 3 autres (21,4%) sous bithérapie VPA-ETZ. Les molécules les plus utilisées étaient le VPA (12 patients), l’ETZ (5 patients). La bithérapie la plus utilisée était VPA-ETZ (3 patients). Dix (10) patients sous monothérapie avaient bien évolué avec arrêt des absences. 1 autre sous ETZ continuait de faire des crises espacées. Trois (3) autres enfants avaient continué de faire des crises sous VPA nécessitant le recours à une bithérapie (VPA-ETZ) mais le recul n’était pas suffisant pour apprécier l’évolution sous traitement.
Epilepsies Grand Mal du réveil (EGMR)
Douze (12) patients étaient pensionnaires de l’école française. Deux (2) d’entre eux avaient eu un redoublement. Chez 1 autre, on notait des difficultés d’apprentissage avant traitement. Dans ce groupe, 2 enfants était déscolarisés. Deux (2) patients (2,3%) avaient une épilepsie-absence de l’adolescent (EAA). L’âge moyen de début était de 144 mois (12 ans). L’un avait une histoire familiale d’épilepsie et l’autre présentait une consanguinité parentale. Aucun n’avait à la fois une épilepsie familiale et une consanguinité parentale. Les absences étaient peu fréquentes, spanioleptiques. L’examen neurologique de même que l’activité de fond EEG étaient normaux. Ces patients, qui bénéficiaient d’une monothérapie par VPA, avaient vu leurs crises cesser. Ils étaient scolarisés à l’école française. L’un avait eu un redoublement. Un enfant présentait une épilepsie Grand mal du réveil (EGMR). L’âge de début était de 24 mois (2 ans) et une consanguinité parentale était retrouvée, pas d’histoire familiale d’épilepsie. Les crises survenaient au réveil. L’examen neurologique et le rythme de fond EEG étaient normaux. tomodensitométrie (TDM) n’avait pas été réalisée. Le patient était initialement sous PHB mais des effets indésirables à type de confusion mentale ont été notés entrainant la substitution par VPA avec arrêt des crises. L’enfant était scolarisé à l’école française et avait redoublé deux fois (retard scolaire).
Délai de prise en charge
Le délai entre le début des crises et la première consultation était de 2 mois avec des extrêmes de 1 mois et 14 ans.Cent quatre vingt quatre (184) patients étaient sous traitement et 2 autres n’avaient pas reçu de traitement (abstention thérapeutique). Sur les 184 patients traités, 163 patients (88,6%) étaient sous monothérapie dont 78 (47,8%) sous Valproate, 69 (42,3%) sous Phénobarbital, 14 (8,6%) sous Carbamazépine et les 2 restants (1,2%) sous Ethosuximide. Parmi cette population sous monothérapie, une efficacité du traitement était notée chez 151 patients (92,6%). Vingt et un (21) enfants (11,4%) bénéficiaient d’une bithérapie. Pour 17 d’entre eux (81%), on notait une efficacité thérapeutique. Chez 3 autres, le recul n’était pas suffisant pour évaluer l’évolution sous traitement. En monothérapie ou en association, le traitement était efficace chez 168 patients (91,3%).Parmi les 171 patients d’âge scolaire, 107 patients (62,5%) étaient scolarisés (à l’école française), 7 autres (4%) n’étaient pas scolarisés et 11 patients (6,4%) ont été déscolarisés. Vingt trois (23) patients (21,5%) avaient accusé un retard scolaire du fait d’un ou de plusieurs redoublements.
Dans cette cohorte de 186 enfants, 7 (3,8%) présentaient des convulsions fébriles répétées de courte durée (quelques secondes). L’âge moyen de début était de 15 mois (1 an 3 mois) et des extrêmes de 6 mois et 30 mois notésEPR:Epilepsie à paroxysmes rolandiques EPO Epilepsie occipitale idiopathique EPI Epilepsie partielle idiopathique;ETI Epilepsie temporale idiopathique EFI Epilepsie frontale idiopathique; CGTC Crises généralisées tonico- cloniques EAE/A Epilepsie absence de l’enfant/ adolescent ; GMR Grand mal du réveil ; EMJ Myoclonique juvénile CF Convulsions fébriles.Aucune histoire familiale d’épilepsie n’était retrouvée et 2 enfants (28,57%) avaient une consanguinité parentale. L’examen neurologique était normal, de même que l’activité de fond EEG. L’imagerie morphologique cérébrale n’avait pas été réalisée. Tous les 7 enfants étaient traités par monothérapie dont 5 sous VPA et 2 sous PHB. L’efficacité du traitement était effective. Parmi ces patients, 4 étaient scolarisés à l’école française et 1 autre non scolarisé.