Effets de l’envoutement et de la carence en ressources humaines
La présente section est focalisée sur l’effet de la sorcellerie et de la carence cancéreuse des ressources humaines non seulement au niveau de l’administration pédagogique mais aussi au niveau des effectifs des enseignants. Ainsi, la causalité de la ?décadence d’effectifs des élèves est envisagée tant au niveau des écoles primaires publiques, privées qu’au niveau secondaire. De plus, la décadence ou chute profonde de ces effectifs au niveau des localités rurales est poussée par différentes causes imprévues du monde intérieur et extérieur. Nous pouvons, en ce dernier temps, en déterminer que ces causalités sont: l’inconscience des parents, des enseignants et des autorités locales de leurs responsabilités et de leurs devoirs, la pratique vernaculaire de la maléfique sorcellerie ainsi que les défaillances au niveau des ressources allouées au sein de l’administration publique en général. L’effort de tous ces derniers additionnés avec le courage de nos enfants aboutirontà la réussite scolaire en effet. Puisque, les parents, nous sommes l’avenir et le futur de nos enfants. C’est-à-dire l’avenir de nos enfants est devant nous. Mais, la fatalité de la sorcellerie qui pèse sur nous ne veut pas dire que nous n’avons plus certes l’avenir mais il faut la contrer lutter. Car l’effet de celle-ci n’est que passagère. Et il faut aussi avoir de l’ambition et de la capacité de viser très loin. « On ne peut penser ni le bien ni le mal isolément. Ils n’existent que l’un par rapport à l’autre et comme deux contraires dont chacun appelle l’autre et l’exclut. Nul ne peut se représenter le mal sans imaginer le bien auquel il nous rend infidèle ; et le bien, à son tour, ne peut nous apparaître comme bien que par l’idée d’un mal possible qui risque de nous séduire et de nous faire succomber.
Il est impossible d’imaginer un monde où ne régnerait que le bien et d’où le mal serait banni. Car, pour une conscience qui n’aurait pas l’expérience du mal, il n’aurait rien non plus qui méritât le nom de bien. C’est l’alternative du mal et du bien qui est la source même de notre vie spirituelle. Si haute que soit celle-ci, il subsiste toujours en elle quelque Mal qui l’oblige à se dépasser; il est toujours pour elle le péril dans lequel elle risque de tomber. … volonté si parfaite, que nous cesserions tout à la fois de connaître le mal et de le faire ».42 A cette effet, si nous sommes dominés par des mauvais charmes alors nous risquons de ne pas atteindre notre vision, notre objectif, mais nous sommes roder dans lel’impossibilisme, et qui est le blocage total de notre réussite. Comme si c’était un cas d’une jeune fille, de vingt-ans, ensorcelée, ou attrapée par « l’anjarinintsy », elle ne peut plus suivre normalement ses cours. Après, elle a échoué son examen. En suite elle a enfin abandonné l’école. Certainement, à un moment donné, « l’anjarinintsy » est traitable si c’est la première et la deuxième fois que la même enfant est atteinte de la maladie provoquée par celle-ci. Si cette maladie lui embête le plus souvent; alors là c’est un autre cas, puisque la malédiction veut se transformer en «tromba»et de se siéger en elle. Enfin la jeune fille est obligée d’abandonner l’école. Si la fille veut qu’elle s’ensorte très bien. Il est important de lui faire un rituel: le «mamoakatromba»oufaire sortiret transformer l’esprit maléfique en «tromba»par voie de ce rituel.Afin que celui-ci devienne devin guérisseuse.
La chute cumulative des effectifs par rapport aux résultats d’examen
La chute cumulative des effectifs des enfants et des jeunes enfants vis-à-vis non seulement aux résultats d’examens mais aussi lors du passage d’une classe à une autre, n’est d’autres que un effet synchronisant notamment de ceux qui sont déterminés auparavant : l’insuffisance des ressources, l’insuffisance de la prise de responsabilité de chacun, l’effet de la sorcellerie et l’effort de la part de ces enfants (cf., voir les tableaux en annexes: IX,X et XI). A travers tous ces chemins, nous voulons en déduire qu’actuellement nous sommes à l’imposition de mentalité et de comportement hybride qui n’est ni primitive, ni sauvage et ni moderne. Et même les intellectuels aussi se sont entremêlés dans ce cas de changement. La somme de ces trois éléments forme le statut et posture d’un être individualisé, qui est le « toi »et le « moi »ou le « je »et le « vous », donc il n’y a plus de « nous ». L’impact de ces aspects dans le réel concret nous détruit: le socle familial et le socle social, par le dynamisme de l’intérêt personnel. Derrière ceux-ci est la recherche de richesses, de pouvoir et de vouloir par l’accumulation compétitive de l’argent. Dans la société actuelle, il ne s’agit plus, en majorité réactive: le pouvoir, le vouloir et le devoir de s’entraider, de se donner mais par contre le «je»qui domine le plus, d’où la rémanifestation paranoïaque de la sorcellerie en question. Enfin, il ne faut pas que nous y sommes actuellement dominés par l’apparence mais c’est nous qui la domine.Le tableau là-dessous montre l’écart entre les inscrits en examen et l’effectif total des élèves inscrits depuis la classe de 11ème à la classe de 7ème et de la classe de 6ème à la classe de 3ème.