EFFET DU TRAITEMENT DU SAS SUR L’HYPERTENSION ARTERIELLE

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Les autres facteurs de risques sur les SAS positifs

IMC

Nous avons classé, selon les résultats de l’indice de masse corporelle, le surpoids, l’obésité, ou l’obésité massive. Au total, 50% desSAS positifs sont tous obèses. Comparé au Vietnam, 35% seulement étaient obèses sur 263 patients(48,56). Nous pouvons en déduire que cette inégalité de résultats est surement due au nombre des patients inclus.

Tabac et Alcool

Nous n’avons pas trouvé de bibliographie concernant d’autres études faites sur le tabac et l’alcool chez les apnéiques hypertendus. Donc, nous nous contenterons des résultats de notre étude avec 14 patients sur les 28, qui étaient alcooliques et 24,44% des fumeurs apnéiques.

Les pathologies de surcharge

-l’association SAS et diabète, surtout diabète type II, révèlent 19,34% dans notre étude. L’association avec le diabète surtout de type II était déjà connue (57).
– Selon l’hypercholestérolémie nous avons trouvé 23,05% des SAS positifs.
Une étude récente a notamment montré qu’il existait une corrélation entre l’augmentation de l’ODI et la baisse du HDL cholest érol d’une part, et l’élévation des triglycérides d’autre part. Par ailleurs, il existerait un effet du traitement par PPC sur l’élévation du HDL-cholestérol, une augmentation de5,8% a été constatée en six mois de traitement par pression positive continue, sans modification du traitement hypocholestérolémiant (58).
-La goutte et l’hyperuricémie : 28,67%.
Selon notre études, parmi les SAS positifs,beacoup sont des sujets goutteux, mais selon nos recherches, nos n’avons pas trouvé d’autre étude sur les HTA-SAS concernant l’uricémie.

SUR L’ESSAI THERAPEUTIQUE

Notre étude montre que 62,22% de notre patient présentent un SAS positif diagnostiqué par l’oxymétrie nocturne. Normalement, tout patient ayant un ODI>10 évènements par heure doit airef une autre oxymétrie nocturne la deuxième nuit. Mais cette fois-ci, avec un PPC qui est un appareil de ventilation à pression positive continue, pour évaluer l’efficacité du traitement, seulement 39,28% des SAS positifs avaient fait leur essai thérapeutique, ce qui pose encore un problème ; d’abord un problème pécuniaire car le prix d’un PPC est d’environ de 1.000 à 2.000 euros et la location pour une nuit d’un appareil s’ élève aux alentours de 50.000 à 60.000 Ar à domicile et 20.000 à 30.000Ar à l’Hôpital. De plus, il est difficile de convaincre les patients de porter la machine toute la nuit car c’est gênant pour eux. Selon les équipes de recherche du Vietnam, jusqu’à maintenant, le traitement par PPC est le traitement le plus efficace contre le SAS et la PPC peut signifier le début d’une vie nettement meilleure. La PPC est indiquée dans plus de 50% des patients au Vietnam. Cependant, il est difficile de persuader les patients à accepter ce mode de traitement pour plus ieurs raisons : au Vietnam, il n’y a pas beaucoup de patients qui peuvent acheter l’appareil car il coute assez cher
(1 000 – 2 000 euros) et plusieurs d’entre eux trouvent que l’ appareil est gênant. Dans la majorité des pays asiatiques, les patients doivent payer l’appareil eux mêmes et le prix élevé est un des facteurs contraignants de son usage.

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : RAPPEL THEORIQUE SUR LES SYNDROME D’APNEE DE SOMMEIL
I- DEFINITIONS
II- HISTORIQUES
III- EPIDEMIOLOGIE
IV- PHYSIOPATHOLOGIE
IV-1- Mécanismes des apnées obstructives
IV-2- Conséquences immédiates des apnées
IV-3- Effet de traitement sur le mécanisme du SAS
V- DIAGNOSTIC
V-1- Signes cliniques
V-2- Formes clinique
V-3- Examens paracliniques
VI- LES MOYENS THERAPEUTIQUES
VI-1- Mesures hygiéno-diététiques
VI-2- les moyens médicamenteux
VI-3- Ventilation en Pression positive continue (PPC)
VI-4- Orthèses d’avancement mandibulaire
VI-5- Traitements chirurgicaux
VI-6- Pronostic
VI-7- Evolutions et complications : les conséquences à long terme
VII- EFFET DU TRAITEMENT DU SAS SUR L’HYPERTENSION ARTERIELLE
DEUXIEME PARTIE: ETUDE PROPREMENT DITE METHODOLOGIE
I-1- Présentation de l’étude :
I-2- Objectifs de l’étude :
I-3- Population d’étude :
I-4- Les paramètres à évaluer :
I-5-Etude statistique
I-6- Collecte des données :
I-7- Matériels :
I-8- Quelques définitions:
RESULTATS
II-1- Population d’étude :
II-1-1- BMI, âge
II-1-2- Répartition selon la tranche d’âge
II-1-3- Répartition selon le sexe
II-2- Des SAS positifs (N=28):
II-2-1- BMI, âge
II-2-2- Répartition selon le sexe
II-2-3- Classification selon la sévérité du SAS
II-2-4- Les autres pathologies cardio-vasculaires retrouvées chez les hypertendus avec SAS positifs
II-2-5- Analyse des autres facteurs de risque
II-2-5-1- Le Body Mass Index (BMI) ou IMC (Indice de masse corporel)
II-2-5-2- Le tabac
II-2-5-3- L’alcool
II-2-5-4- Les pathologies de surcharge
II-2-6- Analyse de traitement
II-2-7- Evolution clinique sous PPC
II-2-8- Evolution paraclinique sous PPC
II-2-9- Cas isolés
TROISIEME PARTIE: DISCUSSION ET SUGGESTION
I-SUR TOUTE LA POPULATION D’ETUDE
I-1- Nombre des cas d’étude et la période d’études
I-2- l’âge et le sexe
AGE MOYENNE
I-3- l’IMC
II-SUR LES SAS POSITFS
II-1- Nombre des cas positifs
II-2- âge
II-3- selon le sexe
II-4- selon la sévérité du SAS
II-5- Autre pathologie cardiaque associés
II-6- Les autres facteurs de risques
III-SUR L’ESSAI THERAPEUTIQUE
III-1- Selon l’ODI
III-2- Selon la fréquence cardiaque
III-3- Selon la saturation en oxygène
IV- Mode autopiloté et fixe pour les PPC
V- Sur les SAS central
VI- Evolution clinique
VII- SUGGESTIONS
PERSPECTIVES
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIES

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