Effet des solutions sur la germination et la croissance des plants

Effet des solutions sur la germination et la croissance des plants

Le nombre de racines est significativement différent de celui du témoin (eau) sur toutes les modalités. Les solutions contenant de la litière ont un impact positif sur le nombre de racines comparé au substrat seul. La litière de Dakar est significativement différente des trois autres litières.Figure 12 : Nombre de racines moyen des jeunes plants de maïs pour les différentes litières. Les graphes indexés par les mêmes lettres illustrent des valeurs qui ne sont pas significativement différente. Les barres d’erreur représentent les erreurs standards. DKR, SUB, SL, NOB représentent les différentes zones d’origine de la litière, sans = moyenne des deux substrats sans litière. Le poids frais des plants est significativement supérieur avec les solutions faites avec du substrat mil-arachide qu’avec celles faites avec du substrat arachide seul. Le mélange mil-arachide a donc un impact positif sur la biomasse comparée au substrat d’arachide seul. Par contre, pour tous les autres substrats, la biomasse aérienne n’est pas significativement différente de celle du témoin(eau).Figure 13 : Poids frais moyen des jeunes plants de maïs pour les différents substrats. Les graphes indexés par les mêmes lettres illustrent des valeurs qui ne sont pas significativement différente. Les barres d’erreur représentent les erreurs standards.

Les valeurs des variables (hauteur, poids sec des plants) mesurées sont significativement différentes (P < 5% ; df = 18) de celles du témoin eau sur toutes les modalités. La hauteur moyenne des modalités M4, M12, M10, M8, M14, M18 est largement supérieure de 2,28 cm à 3,14 cm à la hauteur du témoin eau (M19), soit une amélioration de 8,64%. Par contre, les modalités M2, M10, M9, M7, M5 ont un impact négatif sur la biomasse aérienne comparée à celle du témoin eau. Les autres variables mesurées (germination, poids frais racines, poids sec racines) ne présentent pas de différence significative (P ˃ 5% ; df = 18) comparée à celles du témoin eau. Tableau 8 : Résultats de l’ANOVA effectuée sur la germination, la hauteur, le nombre de racine, la biomasse racinaire, la biomasse aérienne pour l’ensemble des modalités.La biomasse racinaire est significativement différente de celle du témoin eau avec la litière de Nord bassin, du Sud bassin arachidier et du substrat seul. Par contre les litières de Saint Louis et de Dakar n’impactent pas significativement sur la biomasse racinaire comparées au témoin eau.

Figure 14: Biomasse racinaire, sèche (A) et fraiche (B), des jeunes plants de niébé pour les différentes litières. Les graphes indexés par les mêmes lettres illustrent des valeurs qui ne sont pas significativement différente. Les barres d’erreur représentent les erreurs standards. DKR, SUB, SL, NOB représentent les différentes zones d’origine de la litière, sans = moyenne des deux substrats sans litière. Tableau 9 : Résultats de l’ANOVA effectué sur la germination, la hauteur, le nombre de racine, la biomasse racinaire, la biomasse aérienne pour l’ensemble des modalités.Les valeurs des variables mesurées (poids frais et sec des plants, hauteur, nombre de racines) sont significativement différentes (P < 5%) du témoin eau sur toutes les modalités. Le poids frais obtenu pour la modalité M6 est supérieur de trois grammes à celui du témoin eau. Par contre le poids frais de la modalité M3est inférieur de 1,28 gramme à celui du témoin eau. Soit une réduction de 9,6%. Le nombre de racines sur toutes les modalités est supérieur au témoin eau.

La tomate

La hauteur des jeunes plants du témoin eau est significativement différente de celle de la litière du Nord bassin, du Sud bassin, de Saint Louis et du substrat seul. Cependant, celle des plants sur la litière de Dakar n’est pas significativement différente de celle du témoin eau.Figure 15: Hauteur moyenne des jeunes plants de tomate pour les différentes litières. Les graphes indexés par les mêmes lettres illustrent des valeurs qui ne sont pas significativement différente. Les barres d’erreur représentent les erreurs standards. DKR, SUB, SL, NOB représentent les différentes zones d’origine de la litière, sans = moyenne des deux substrats sans litière. Le nombre de feuilles du témoin eau n’est pas significativement différent de celui des substrats de riz, de mil et du mélange mil-arachide. Par contre, le substrat arachide seul a réduit significativement le nombre de feuilles des plants de tomate par rapport au témoin eau.La biomasse aérienne et le poids sec des racines de toutes les modalités sont significativement différents (P < 5% ; df = 18) de ceux notés sur le témoin eau. Les modalités M9, M7, M15 ont un impact négatif sur la biomasse aérienne par rapport au témoin eau.