Effet de l’utilisation de l’énergie fossile

Politique énergétique

Nouvelle Politique énergétique

La politique de l’énergie du pays se base sur la Nouvelle Politique énergétique 2015 – 2030 de Madagascar, politique inscrit dans la mise en oeuvre du Plan National de Développement 2015 – 2019. Il a comme principal objectif de « Faire passer de 15% à 70% le taux de desserte des ménages en électricité ou éclairage moderne à des prix abordables, recourant massivement aux sources d’énergies renouvelables »22. C’est-à-dire que les auteurs ont comme but d’augmenter le taux de consommation de l’énergie à un prix normal, plus particulièrement l’hydroélectricité.
Dans ce secteur, la capacité est immense, que ce soit pour les petites ou des grandes puissances électriques qui devraient servir tant les entreprises que les ménages. De ce fait, la NPE estime que d’ici 2030, la production de l’électricité sera résulté par les ressources renouvelables suivantes23 :
➢ 75% par hydroélectricité ;
➢ 5% par l’énergie éolienne ;
➢ 5% par l’énergie solaire ;
➢ 15% par l’énergie thermique, qui est en complément et en appui des énergies renouvelables.
Pour les utilisations de l’électricité, des hydrocarbures et des biomasses dans les industries et le commerce, ils ont comme objectif d’améliorer à 60% l’efficacité énergétique de ce secteur à l’horizon 2030. Dans ce cas, pour atteindre l’efficacité, il est nécessaire de faciliter l’acquisition des équipements.

Impact économique et environnementaux

Effet de l’utilisation de l’énergie fossile

Nous constatons que les agents économiques sont encore dépendant de l’utilisation des énergies non renouvelable. C’est la source d’énergie de 80% de la population mondiale, cela est composé par les pétroles, les gaz et charbon. Notre dépendance face à ce type de combustible est indéniable.

Source d’inflation

Presque tous les trimestres que nous constatons que l’utilisation des énergies fossiles est parmi l’effet fondamentale de la hausse du niveau générale de prix. En effet cette augmentation est vérifiée par le niveau de production et de consommation du sujet.
Cette année, la réduction des stocks impulsée par l’OPEP et la Russie explique la tendance à la hausse du prix du pétrole pour le 2ème trimestre de cette année. Sachant que le prix du baril sert aussi d’étalon pour le prix des autres énergies fossiles, cela sous-entend que si le prix du pétrole augmente, c’est le prix de toute l’énergie qui augmente, entraînant la récession.

Incidence sur le revenu

Dans cette partie, nous allons se focaliser sur l’énergie provenant du soleil. Le marché connaît une forte progression ces dernières années. Il est principalement utilisé pour l’usage domestique. Il existe plusieurs marques de panneau solaire, la longévité dépend de la qualité de la marque, il résiste jusqu’à 20 et 25 ans. Au cas contraire, il se détériore au bout de quelques années.
Selon les professionnels, ils avancent que le coût du kWh solaire fourni par l’énergie solaire réduit deux fois moins cher que celui de la Jirama sur le réseau interconnecté d’Antananarivo, 3 fois moins chers que celui des zones de Mahajanga. C’est-à-dire, investir dans du panneau solaire de bonne qualité est très intéressant, d’autant plus que le retour sur investissement peut se faire sur un maximum de cinq ans.
Le total des bénéfices tirés des ressources naturelles correspond à la somme des bénéfices tirés du pétrole, du gaz naturel, du charbon (anthracite et houille), des minéraux et des forêts.

Atténuation du changement climatique : Marché du carbone

Si Madagascar arrive à favoriser la préservation de la biodiversité, il peut contribuer un gain de marché de carbone.
Près de 2/3 de l’émission de gaz à effet de serre sont provoqué par la production énergétique, ce qui place le secteur énergie au coeur des efforts de lutte contre le changement climatique. Le marché est un système d’échange de droits d’émissions de gaz à effet de serre, de crédits carbones et de quotas de carbone. De ce fait, dans les industries des pays développés, ils ont placé un coût sur le prix des marchandises pour les industries qui ressortent des émissions de gaz à effet de serre.
Au niveau mondial, le marché de carbone a connu un effondrement depuis la crise financière mondiale de 2008. Mais en 2017, les gains ont repris, le marché s’est chiffré à 52 Milliards USD, d’après Carbon pricing watch, correspondant à une augmentation de 7%. Dans ce cas, Madagascar doit se profiter de ce regain pour le marché de carbone. Il pourrait se miser sur ses 9,2millions d’hectares de couvertures forestières. Le marché nous permet de gagner des bénéfices environnementaux et aussi socio-économiques. Avec les produits du marché, le pays peut amener des projets de développement dans les localités forestières situées dans les zones pauvres et rurales et de plus, il peut booster la caisse de l’Etat. Par exemple, en 2015, des Etats et des collectivités dans le monde ont obtenu 26 Milliards USD de revenu tiré par le marché ducarbone29 qui convient à une hausse de 60%.
Madagascar fait partie des pays qui ont réjoui du bénéfice provenant du marché guidé par le protocole de Kyoto. Ainsi en 2014, l’aire protégée de Makira du Nord-Est a connu un revenu de 400000 USD30. Quant à la banque mondiale, elle est l’une des institutions qui font la promotion du marché du carbone dans le continent africain. C’est-à-dire que les pays africains n’arrivent pas encore à développer leurs propres systèmes de commerce du carbone or que la banque mondiale affirme que la tarification et les marchés du carbone représentent un fort potentiel.
Pour Madagascar, la valeur estimée en par l’exploitation de ces 9,2millions d’hectares de forêts est de 18 milliards ou 6 millions USD par an, d’après l’Alliance Voahary Gasy ou AVG.

Projets en cours sur l’énergie renouvelable

Dans cette partie, nous allons énoncés les grands projets d’énergies renouvelables encours à Madagascar.
Nous avons mentionné ci-dessus que les énergies renouvelables attirent les investissements.
Parmi les projets en cours, voici quelques listes des partenaires de travail pour la mobilisation du secteur à Madagascar et aussi leur durée de travail. Ces listes sont obtenues par l’élaboration de la NPE.

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La centrale hydroélectrique de Sahofika

A 160 km du sud-Est d’Antananarivo, il existe la région de Sahofika estimant 200 MW de puissance de la future centrale, qui est soutenu par le consortium Eiffage-Eranove qui est un travail entre le groupe de BTP Français et franco-africain. L’accord a été signé en décembre2016 sous l’égide du ministère chargé de l’énergie. Après la construction et l’exploitation de la future centrale, cette infrastructure implique une augmentation des capacités de production de 15 à 20 MW par an et alimentera le réseau interconnecté d’Antananarivo où il y a une grande consommation électrique. Mais, cela n’est pas suffisante pour la consommation de la ville d’où le délestage existe normalement.
Dans ce cas, l’installation de nouveau centrale est une solution pour les délestages, d’où il débloquera le développement économique de la zone parce que nous savons que le délestage pénalise de nombreux secteur. Par contre, l’Etat n’a pas assez de fond nécessaire pour établir dans le nouveau projet mais grâce aux investisseurs cités ci-dessus, plus particulièrement le consortium est prêt à s’investir et investir dans le secteur.
La méga-centrale hydroélectrique de Sahofika est considéré comme une méga-projet de l’Etat par les groupes de consortium qui comprend également le développeur Thermis qui est membre du groupe financier Abraaj, et la société de droit malagasy HIER ou Hydro Ingénierie Etudes et Réalisations. Le barrage hydroélectrique a pour objectif de fournir 1500 GWh correspondant à 1500000 foyers malagasy. En plus du financement fait par le consortium, 825 millions USD est aussi soutenu par la banque mondiale.
Notons que la centrale sera connectée au le RIA d’où l’électricité fourni sera donc acheté et distribuée par la JIRAMA. La phase de construction sous la main du groupe Eiffrage sera permis sur 4 ans et la phase d’exploitation et de maintenance par le groupe Eranove s’étalera sur 35 ans.

Le chantier de Volobe

C’est un projet qui est conçue pour la phase de construction l’année 2019. L’infrastructure sera installée au fil de l’eau. La future centrale de Volobe sera installée près de Toamasina sur la côte Est, aura une capacité installée de 110 MW et une production de 750 GWh par an. Elle a pour but principal de ne plus dépendre de l’électricité thermique s’agissant le gasoil et le fuel lourde dès 2022. Le projet est porté par le groupe Axian (Jovena) étant une société de droit malagasy avec un montant de 500 millions d’euros et la construction est saisie par le groupe Colas Madagascar.
Un séminaire de travail a eu lieu en début de 2018 pour donner corps à ce projet, avec la présence de responsable de Jovena, de Colas Madagascar, des responsables du ministère en charge de l’énergie, de la JIRAMA, et des représentants des bailleurs de fonds. Ce projet peutfournir du travail pour l’entourage de la population de Toamasina pendant le 4 ans de fabrications.
Les objectifs pour les investisseurs, Jovena et Colas Madagascar sont d’exploiter l’énergie verte à coût abordable, c’est-à-dire :
➢ La réduction des coûts de fourniture d’électricité de la Jirama qui est l’acheteur et le distributeur de la production ;
➢ La diminution des émissions de gaz à effet de serre favorisées par les centrales thermiques ;
➢ Une politique d’électricité conduisant à une politique verte, durable et respectueuse de l’environnement.

La première grande centrale solaire

D’après l’analyse, nous constatons que jusqu’ici, le secteur hydroélectrique de l’énergie renouvelable attire beaucoup les investisseurs que la plupart d’entre eux se misent tous dans ce sous-secteur. Mais, il y avait quelques années, l’énergie solaire de grande dimension entre aussi dans le développement énergétique. Cela était déjà aperçu dans le capital d’Antananarivo après un an et demi du travail comprenant 73728 panneaux solaires étendue sur 33 ha et située à Ambohipihaonana et Ambatolampy. C’est-à-dire que l’installation des infrastructures sur la production de l’énergie solaire se fait dans une période à courte durée, pas comme l’hydroélectrique. Ce projet nommé ferme solaire est le plus grand de l’océan Indien, qui acoûté dans les 25 millions d’euros, inauguré le dernier premier semestre 2018. Chaque panneausolaire contribue 275 Watts et la production totale est estimé à 20 MW par an. 30% de laproduction assure le besoin de l’électricité des entreprises industrielles d’Antsirabe, et le 70% accentuera l’offre pour la capitale et ses environs.
C’est la société GreenYellow qui a construit et aussi responsable de l’exploitation de cette centrale. Elle a conclu un achat d’électricité avec la Jirama pendant 25 ans. En ce moment, la production n’est pas encore arrivée dans chaque foyer malagasy mais injectée dans le réseau de distribution de la Jirama qui est encore faible. Si cette société arrivait à diminuer l’importation des carburants fossiles par l’utilisation de la production d’énergie renouvelable, ses factures seraient révisées à la baisse qui entraînera une réduction de coût d’achat.
Les promoteurs de la centrale solaire affirment que leur prix de vente sera probablement inférieur à celui de l’électricité issue de la centrale thermique. Elle a pour objectif de couvrir les besoins de 50000 foyers et en plus les industries d’Antsirabe, dans cette deuxième ville industrielle, les besoinsd’électricité connaissent une augmentation plus de 70% en deux ans.
Mais de plus, cette ferme implique des avantages environnementaux, c’est-à-dire, elle permet de réduire l’effet de l’émission de gaz à effet de serre qui est cause du réchauffement climatique.
Ainsi, elle permettra d’économiser 25000 tonnes de CO2 par an.

L’hydroélectricité pour les ruraux

L’ADER ou l’Agence pour le développement de l’Electrification Rurale est chargée àpromouvoir le taux d’électrification des régions ruraux à travers les projets qu’il étudie et meten oeuvre. Notons que le taux de raccordement en milieu rural se situe seulement à 7,4% or là
il compte 75% de la population malagasy. L’ADER sert d’assurer la durabilité des exploitantssur le plan technique, économique et financière pour les ruraux.

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