Effet de l’extrait aqueux 

Effet de l’extrait aqueux 

Le tableau 95 illustre l’évolution des taux de mortalité chez D. melanogaster en fonction du temps d’exposition en utilisant les différentes concentrations des extraits issus de la décoction de L. pulmonaria. Les résultats montrent que les extraits aqueux de L. pulmonaria agissent sur la durée de développement larvaire et sur la mortalité des larves en fonction de la concentration appliquée. Après correction des taux de la mortalité observée, nous avons enregistré aucun taux de mortalité au 2ème et 5éme du traitement par contre nous avons enregistré des taux de mortalité allant jusqu’à 45% après 15 jours de traitement avec la plus faible concentration 0,20 µg/ml (Tab. 95). Quand on traite les larves de L2 de D. melanogaster en augmentant la dose à 0.25 µg/ml les taux de mortalité enregistrés arrivent à 50% au 15éme jour de traitement (Tab. 95). Les taux de la mortalité obtenus par la concentration 0.5 µg/ml sont de 0 % au 2ème , 5 ème et 10ème jour du traitement et arrivent jusqu’à 35% après 15 jours (Tab. 95). Les trois concentrations utilisées présentent une activité larvicide à la fin du suivi de la mortalité (15 jours après le traitement) (Tab.95).On arrive a tués 50% de la population après 15 jours de traitement (Tab.95).Il existe des différences hautement significatives entre les taux de mortalité enregistrée en fonction des concentrations et des temps d’exposition (p: 0,011 ; 0,135 ; 0,005) (Tab. 95). 

Les paramètres toxicologiques

Les taux de mortalité des larves sont fortement et positivement corrélés aux concentrations de l’extrait utilisé (Tab. 96A). La concentration létale de 50% atteint 11.74 µg/ml à 15 jours d’exposition (Tab. 96A). 90% des larves meurent avec la concentration de 15488,16 µg/ml au bout de 15 jours (Tab .96A).  Pour les temps létaux, les résultats montrent qu’il existe une corrélation positive entre le taux de mortalité et le temps d’exposition des larves aux extraits de la plante (Tab. 96B). Nos résultats indiquent que le TL50% est de 26,30 jours pour la faible concentration (0.20 µg/ml) et de 64,56 jours pour la forte concentration (0,5 µg/ml). Le TL90% atteint 46,77 jours pour la plus faible concentration (0,20 µg/ml) et de 44,66 et 138,03 jours pour la plus forte concentration (0,5 µg/ml) (Tab. 96B).L. pulmonaria agit significativement sur le développement de la mouche en induisant une accéleration dans la croissance des larves en pupes et ce pour les trois concentrations. Pour le stade adulte on enregistre une activité de l’extrait sur le développement ; seule 80 à 85% de la population traitée avec les extraits aqueux de L. pulmonaria atteint le stade adulte (Fig. 44).

Effet de L.pulmonaria sur le comportement alimentaire des larves L3 de D.melanogaster 

Effet de l’extrait ethanolique de L.pulmonaria (0.25µg/ml) 

➢ Attraction des larves témoins et traités – Au bout du 1er choix Au début du test, nous avons remarqué que 66% des larves témoins sont attirées par l’odeur du milieu témoin comme un premier choix et 34% de ces asticots sont attirés par l’odeur du milieu traité (Tab.97). Nous avons observé aussi que 50% des larves traitées sont attirées par l’odeur du milieu témoin comme un premier choix et 48% de ces asticots sont attirées par l’odeur du milieu traité, par contre 2% de ces derniers ne font pas leur choix (Tab.97). En ce qui concerne l’observation d’attraction des larves témoins par les odeurs des milieux de culture témoins, nous avons observé que 98% des larves témoins sont attirées et 2% d’entre elles ne font pas leur choix entre les deux milieux témoins, Pour les larves traitées par les odeurs des milieux de culture témoins, nous avons observé que 90% des larves traitées sont attirées et seulement 10% d’entre elles ne font pas leur choix entre les deux milieux témoins (Tab.97). Concernant le choix entre les deux Milieux traités, 88% des larves témoins font leurs choix et seulement 12% des larves ne sont pas attirées (Tab.97). Alors que, 96% des larves traitées font leurs choix et 4% de ces derniers ne sont pas attirés (Tab.97).

Au bout de 2ème choix (Après 30min)

Durant les 30 premières minutes du test, nous avons remarqué que 58% des larves témoins sont attirées par l’odeur du milieu témoin et 34% d’entre elles sont attirées par Larves Témoins Larves Traités Tm x Tm Tm x Tr Tr x Tr Tm x Tm Tm x Tr Tr x Tr Milieu Témoin 98% 66% – 90% 50% – Milieu Traité – 34% 88% – 48% 96% Aucun choix 2% 0% 12% 10% 2% 4% Résultats (Lobaria pulmonaria) 132 l’odeur du milieu traité, par contre 8% de ces derniers ne font pas leur choix (Tab.98). Pour les larves traitées avec l’extrait de L.pulmonaria, nous avons remarqué que 58% des larves sont attirées par l’odeur du milieu témoin et36% des larves sont attirées par l’odeur du milieu traité, par contre 6% de ces derniers ne font pas leur choix (Tab.98). Concernant l’observation d’attraction des larves par les odeurs des milieux de culture témoins, nous avons observé que 88% des larves témoins sont attirées et 12% d’entre elles ne font pas leur choix entre les deux milieux témoins (Tab.98). Alors que, 72% des larves témoins sont attirées par les deux odeurs de ces milieux et seulement 28% d’entre elles ne font pas leur choix (Tab.98). Pour le choix entre les deux milieux traités, 70% des larves font leurs choix et seulement 30% des larves ne sont pas attirées (Tab.98). Concernant les larves traitées, 74% d’eux sont attirées par l’odeur du milieu de culture testé, par contre 26% ne sont pas attirées (Tab.98). 

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