Effet de D.maritima (0,12µg/ml) sur le temps de la première tentative d’accouplement
Chez les couples témoins nous avons noté que le temps de la première tentative est d’une moyenne de 302,500±36,337 secondes, avec un minimum de 75 secondes et maximum de 650 secondes. Alors que lorsque les deux partenaires sont traités le temps moyen est de 307,450±108,753 secondes (Tab. 26). Chez les couples dont les mâles sont témoins et les femelles sont traités, le temps moyen de la première tentative est plus important, il est de0 à 1680 secondes, avec une moyenne de 245,700± 102,638 secondes, par contre il est de 0 à 850 secondes lorsque les mâles sont traités et les femelles sont témoins. L’analyse statistique montre qu’il existe des différences significatives entre les temps de tentatives (Fobs=3,925; p : 0,012) (Tab. 26). Les résultats de cet étude montrent que le nombre des tentatives effectuées par les mâles des couples témoins, affiche une moyenne 3,200± 0,506 tentatives dont le minimum est de 1 tentative et le maximum est de 9,000 tentatives. Pour les couples traités le nombre de tentatives est d’une moyenne de 2,400±1,278tentatives avec un minimum de 0 tentative et un maximum de 25 tentatives (Tab.27). Chez les couples des mâles témoins et des femelles traitées, nous avons enregistrés de 0 à3 tentatives, avec une moyenne de 0,550± 0,198, mais chez les couples dont les mâles sont traités et les femelles sont témoins le nombre de tentative est de 0 à 4,000 tentatives, avec une moyenne de 0,450± 0,223tentatives (Tab. 27). La comparaison des variances montre qu’il existe des différences significatives entre le nombre de tentative (Fobs=3,975; p : 0,011) (Tab. 27).
Effet de D.maritima (0,12µg/ml) sur le temps d’accouplement de D.melanogaster.
L’accouplement est effectué dans 112 à 1335 secondes lorsque les deux partenaires sont témoins avec une moyenne de 485,150±64,382 secondes, quand les couples sont traités le temps d’accouplement est diminué avec une moyenne de 91,650 ±31,746 secondes et un minimum de 0 secondes et maximum de 467 secondes ; cela signifie que l’extrait éthanolique de la plante D.maritima a agit sur la fertilité de D. melanogaster (Tab. 28). Pour les couples dont les mâles sont témoins et les femelles traités nous avons notés un temps moyen de 122,600±68,954 avec un minimum de 0 secondes et maximum de 1272 secondes, tandis que chez les couples dont les mâles sont traités et les femelles sont témoins nous avons enregistré un temps moyen de 122,750±62,777 secondes, dont le minimum est de 0 secondes et le maximum est de 981 secondes (Tab.28). L’étude statistique montre qu’il n’existe pas des différences significatives entre le temps d’accouplement (Fobs=Les couples des mâles témoins et des femelles traitées, la durée moyenne de l’accouplement est de 0 à 1232 secondes, mais lorsque les mâles sont traités et les femelles sont témoins, la durée est de 0 à 1171 secondes (Tab. 29). Nous avons enregistré qu’il existe différences hautement significatives entre la durée du premier accouplement (Fobs= 4,222 ; p : 0,008) (Tab. 29).
Effet sur le taux de réussite d’accouplement :
Les résultats montrent que l’extrait ethanolique de D.maritima, administré à une concentration sublétale de 0,89 µg/ml, diminue le taux d’accouplementsréussis chez la mouche et ce, quelle que soit le sexe traité au sein d’un couple (dyade) (Tab. 30).Le taux de réussite d’accouplement est de 100 % chez les témoins alors qu’il atteint 20% lorsque l’un des deux partenaires est traité avec la plante méditerranéenne (Tab. 30). Le taux des accouplements avortés (couples qui tentent de s’accoupler sans succès) est de 20 à 30% tandis que le nombre des accouplements nuls (ni tentative, ni accouplement) est plus important chez les couples traités (Tab. 30).Les résultats obtenus montrent que chez les couples témoins, le temps du premier contact est d’une moyenne de 201,150 ± 30,910 secondes, avec un minimum de 45 secondes et un maximum de 541 secondes. Alors que chez les couples traités le temps moyen du premier contact est de 126,300±44,735 secondes dont le minimum est 0 secondes et le maximum est de 742 secondes (Tab. 31). Pour les couples dont les mâles sont témoins et les femelles sont traitées, les mâles établissent le premier contact avec ses pattes antérieures de 0,000 à 761,000 secondes, avec une moyenne de 247,150±64,619 secondes. Tandis que chez les couples des mâles traités et des femelles témoins le temps moyen du premier contact est de 224,050±58,247 secondes avec un minimum de 0 secondes et un maximum de 892 secondes (Tab.31). La comparaison des variances montre qu’il existe des différences hautement significatives entre les temps enregistrés (Fobs=4,613; p : 0,005) .