EDUCATION ET LITTERATURE DANS LE MONDE ROMAIN

EDUCATION ET LITTERATURE DANS LE MONDE ROMAIN

L’EDUCATION TRADITIONNELLE

Pour aborder l’éducation à Rome, il nous faut rappeler la part non négligeable qui revient à l’influence de la Grèce sur Rome dans la presque totalité des domaines essentiels de la vie en société aussi bien dans la sphère religieuse que profane. Ainsi le domaine de l’éducation, malgré son caractère si personnel et propre à chaque peuple, n’a pas échappé à cette influence. Toutefois, on peut lui reconnaitre une certaine originalité par rapport au modèle grec. 

De l’originalité de l’éducation Romaine

 Nous avons souligné l’influence importante de la Grèce sur Rome en matière d’éducation avec ce mot si connu de l’écrivain Horace. Cependant, quelques traits particuliers gardent à Rome une certaine originalité et lui permettent de se distinguer de la Grèce. En effet, contrairement à la mentalité grecque qui veut que l’individu existe pour lui-même indépendamment de la société, Rome restera attachée au groupe au service du quel l’individu met en œuvre ses talents et qualités. Ecoutons à ce sujet Henri Irénée Marrou : « Rome ne s’affranchira jamais de l’idéal collectif qui consacre l’individu à l’Etat ; elle ne consentira jamais à y renoncer, même quand l’évolution des mœurs s’en sera éloignée ; elle s’y reportera sans cesse avec nostalgie, s’efforcera périodiquement d’y revenir : qu’il me suffise d’évoquer l’effort de restauration morale accomplie au temps d’Auguste, quand Horace chantait : « il est doux, il est beau de mourir pour sa patrie ». 

.Un peuple de paysans 

Que faut-il penser de ces mots de Pierre Grimal quand il dit : « Tout au long de leur histoire, les Romains aimaient à se croire des paysans » 14 . Au fond de chaque Romain, on peut le croire, sommeille cette âme de paysan. Entendons par paysan ici aussi bien le berger que le laboureur. Georges Hacquard dira même que « le Romain demeurera à travers toute son histoire, un homme attaché à la terre. Nul ne sera jamais ‘déraciné’ au point de ne plus entendre le langage du calendrier rural et les métiers ruraux : labourage et pâturage » 15 13 Henri-Irénée Marrou, Histoire de l’Education dans l’Antiquité, T 2, Le monde romain, Paris, Seuil, 1983, p.11 14 Pierre Grimal, La Civilisation Romaine, Paris, ARTHAUD, 1984, p 181 : « dulce et decorum est pro patria mori » 15 Georges Hacquard et alii, Guide Romain Antique, Paris, Hachette, 1952, p 15 13 Aux débuts de l’Empire, alors que Rome était devenue la plus grande ville et la capitale du monde connu alors, Virgile « ne peut concevoir bonheur plus parfait sur terre que la vie paysanne ». Il va se consacrer, à travers deux ouvrages fort intéressants et riches : LES GEORGIQUES et LES BUCOLIQUES, à vanter les délices et avantages de la vie en campagne ainsi que des plaisirs qu’elle offre. Ses deux ouvrages sont d’une part une défense de la vie paysanne ainsi qu’une entreprise de séduction à l’endroit des citadins qui ne conçoivent plus une vie agréable en dehors de la cité et, d’autre part, une entreprise de dénonciation des vices et autres méfaits liés à la vie en ville. En effet, à en croire VIRGILE, la campagne résiste plus facilement aux influences néfastes de la vie citadine et est plus propice à la promotion, la protection et à l’exercice de la vertu et des valeurs morales. Dans les ‘ BUCOLIQUES’ nous trouvons un véritable plaidoyer pour la campagne. Tout en dénonçant les dangers et les risques que présente une ville cosmopolite comme Rome où se côtoient toute sorte de personnes, il fait l’éloge de la campagne en chantant la terre pastorale des origines et évoque la vie des bergers dans les campagnes romaines près de Mantoue. Dans les ‘GEORGIQUES’ cependant, l’auteur célèbre la beauté profonde de la terre. Il tente de développer des arguments aptes à retisser les liens qui unissent les hommes aux animaux et végétaux en détaillant le soin à donner à la terre contemporaine. Virgile mène le combat pour la redécouverte des bienfaits de la vie en campagne qu’une certaine civilisation citadine semble négliger ou ignorer. Nous reconnaissons comme un brin de nostalgie. Et Pierre Grimal dira à cet effet que « les Romains, même au temps de leur grandeur, ont éprouvé la nostalgie du sol nourricier » 17 Il écrit dans le but de remettre en honneur parmi les Romains, l’agriculture que les guerres de la République avaient presque ruinée et de ramener ses concitoyens à la simplicité des mœurs de leurs ancêtres. « Trop heureux les laboureurs s’ils connaissent leurs vrais biens. Loin du bruit des armes et des discordes furieuses, la terre équitable répand pour eux une facile nourriture. Ils ne voient pas le matin nos palais superbes rejeter par leurs mille portiques, le flot tumultueux des clients. Ils ne vont pas s’ébahir devant les portes incrustées de magnifiques écailles, devant ces vêtements chamarrés d’or, devant l’airain précieux de Corinthe. Pour eux, les poissons d’Assyrie n’altèrent pas la blanche laine ; la pure liqueur de l’Olive n’est point corrompue par la Case ; mais ils ont une vie tranquille, assurée, innocente  et riche de mille biens ; mais ils goûtent le repos dans leurs vastes domaines ; ils ont des grottes, des lacs d’eau vive ; ils ont les fraîches vallées, les gémissements des troupeaux, et les doux sommeils à l’ombre des arbres. (…) C’est là qu’on trouve une jeunesse dure au travail et accoutumée à vivre de peu ; c’est là que la religion est en honneur et les pères vénérés à l’égal des dieux. Ce fut parmi les laboureurs qu’Astrée, prête à quitter la terre, laissa la trace de ses derniers pas. Heureux qui a mis sous ses pieds toutes les vaines terreurs des mortels, (….). Heureux aussi celui qui connait les dieux champêtres, Pau, le vieux Sylvain et la troupe des Nymphes ! Rien ne l’émeut. Ni les faisceaux que le peuple donne, ni la pourpre des rois, ni la discorde qui met aux prises les frères perfides. (…) Cependant, le laboureur ouvre la terre avec une charrue recourbée. (…) C’est le travail de toute l’année. C’est par là qu’il soutient sa patrie, ses enfants, ses troupeaux, ses bœufs qui ont bien mérités de lui. Ainsi vivaient les anciens sabins, ainsi vécurent les frères Romulus et Remus ; c’est par là que s’accrue la belliqueuse Etrurie, que Rome devint la merveille du monde, et que, seule entre les cités, elle referma sept collines dans ses murs » 18 . Soucieux de rendre le goût de la terre et des cultures aux romains, ainsi que de montrer l’égale dignité du paysan aussi bien que du riche citadin, Virgile « sait rendre la charrue digne et des consuls et des dictateurs » selon les paroles de Delille. Lorsqu’on a le courage d’interroger l’histoire de Rome et de ses grands hommes, illustres sénateurs, vaillants soldats, citoyens vertueux et exemplaires, nous ne manquons pas de constater combien d’entre eux sont issus du milieu campagnard. En effet, « les campagnes italiennes ont fourni aux légions leurs meilleurs soldats, à la cité ses magistrats les plus énergiques et les plus clairvoyants » 20 . « Vers la fin du VIe siècle, (…) nous trouvons Rome et la culture romaine dominées par une aristocratie de ruraux, de propriétaires fonciers exploitants directement leurs terres » nous dit H. I. MARROU  . Pendant la première guerre punique, « les chefs d’armée sont encore des paysans qui ont le souci de leur domaine et les historiens se plaisent à évoquer la grande figure du dictateur Cincinnatus qui (…) cultivait son champ au pied du Janicule lorsqu’on vint le chercher pour lui confier la charge de l’Etat » Les conflits qui ont jalonné l’histoire de Rome, sont marqués bien souvent d’une empreinte agraire. Au-delà du conflit d’autorité, la querelle originelle ayant conduit à l’élimination de Remus a bien des relents de querelle de propriété terrienne. Ayant obtenu des dieux le droit et même le devoir de fonder une ville, le tracé de Romulus délimite un territoire dont il est le maître, le propriétaire et le garant. Ce qui est devenu par ce fait sa propriété, ne peut ni être aliéné, ni violé impunément. Le droit du sol semble même être plus fort que les droits qu’octroie la parenté de sang, puis que le meurtre de Remus semble accepté et cautionné par les dieux. Les liens de sang et la proximité qu’offre la parenté, de quelque nature qu’elle soit, ne sauraient excuser la négligence à défendre la terre contre toute violation. Tout au long de leur histoire, les romains revendiqueront avec fierté leur origine rurale et rustique : descendants du fils de mars qu’une louve a allaité et qu’un berger a élevé, leur attachement à la terre n’a rien de surprenant ni de honteux. Mais la terre que défendait ainsi Romulus était devenue un bien commun, collectif et non une propriété privée et personnelle. Au-delà de sa personne, c’est le groupe dont il était devenu le chef qui est dépositaire de ce bien commun et collectif ; sa préservation devient aussi un devoir de toute la communauté. L’importance du groupe sur l’individu, du collectif sur le personnel, semble déjà prendre forme dès les débuts de ce peuple à travers cet épisode sanglant d’un duel fratricide. L’intérêt personnel semble porté par Remus qu’un ego surdimensionné a conduit à cette rébellion. Le bien commun semble symbolisé par Romulus qui ne met pas d’abord en jeu la défense de sa personnalité, mais l’idéal d’une communauté organisée et disciplinée, où les rôles et fonctions sont définis et acceptés, assumés par ceux à qui revient cette charge au nom et pour le bien de tous. Le premier et plus fondamental droit du romain pourrait d’ailleurs être le droit à la terre ou droit du sol. Nous pouvons constater que le titre de citoyen romain s’étendait à ceux qui vivaient bien loin des terres du Latium par ce que ces terres étaient devenues romaines de par les conquêtes. Ce n’étaient donc plus leur appartenance originelle à une gens donnée, mais l’appartenance à un territoire romain. Les conflits sociaux du début de la République sont le fruit d’un certain nombre de frustrations et de mécontentements qui ont pour cause, entre autre, la spoliation des terres, leur accaparement par un petit nombre et une augmentation des pauvres, c’est-à-dire, ceux qui sont dépossédés de leur propriété : ils ont révélé l’impuissance et le désarroi des petits paysans, qui disposent de trop peu de terres en raison de l’accroissement de la population et dont les terres sont exposées à de fréquentes razzias. Les frères Gracques ne sont-ils pas célèbres pour avoir mené, chacun en son temps et à sa manière, le combat pour une réforme agraire qui garantisse une répartition plus juste des terres et un accès plus humain et plus démocratique à la propriété et à l’exploitation agraire ? La loi agraire de TIBERIUS GRACCHUS, jeune aristocrate, tribun en 133, veut partager les terres en friche, entre la foule de plébéiens oisifs à Rome. Caius son frère, tribun en 123 et en 122 fit passer lui aussi une loi agraire. Mis à part l’échec qui aura sanctionné leur initiative, nous retenons que les problèmes de la terre sont restés sensibles à Rome en raison de cet attachement viscéral du Romain à la terre. Elle est le fruit de cette éducation de paysan qui a fini par imprimer cher le Romain une mentalité terrienne. 

Caractéristiques de cette mentalité terrienne

Le Romain, par son origine, est un paysan à l’esprit pratique, menant une vie simple, rustique, sobre. Il a la passion de la terre à laquelle il reste très attaché. Entêté et persévérant, il sera à l’occasion un soldat endurant et passionné. Enclin à la superstition, mais défendant bien ses intérêts, il sera adepte d’une religion scrupuleuse et de caractère pratique : son rapport avec la religion sera celui du client et du commerçant.

 Manifestations de cette mentalité terrienne. 

Faut-il le rappeler, les Romains sont fiers de leur origine qui les rattache à la terre et au pâturage. Romulus n’était-il pas berger ? Ainsi, au long des âges, s’est forgé une mentalité terrienne que les différentes attaques et le brassage des peuples n’ont pas su détruire. Il est resté « un fond rustique » selon l’expression de Pierre Grimal23qui transparait dans la rudesse et la simplicité de la vie paysanne, rudesse et simplicité qui passent comme un idéal de vie dans la conscience populaire. Cette mentalité se manifeste dans la langue. Le sens premier des mots est un sens agricole ou du moins pratique : ainsi sincerus (loyal) se dit du miel non mêlé de cire ; laetus (joyeux), qualifie une terre bien fumée ; egregius (remarquable) une bête isolée du troupeau ; (heureux) signifie fécond. Caton, écrivain du deuxième siècle, dit fort bien que les légumes, (choses utiles) ont des noms latins et les fleurs (choses inutiles) des noms grecs. Les noms de personne témoignent de peu d’imagination, qu’il s’agisse de prénoms comme Quintus, né le cinquième, ou Lucius, né à l’aube. La maison romaine traditionnelle est le développement de l’habitation paysanne primitive. Cette mentalité terrienne apparait dans la religion par le nombre important de divinités présidant aux activités pastorales et agricoles comme Faunus, dieu des troupeaux, Tellus ou Cérès, protectrice de la fécondité des champs, Massa dieu des moissons et STERCULUS, dieu de la fumure. En définitive, nous retenons que le Romain demeurera à travers toute son histoire, un homme attaché à la terre. « Nul ne sera jamais ‘’déraciné’’ au point de ne plus entendre le langage du calendrier rural et des métiers ruraux : labourage et pâturage.» La figure du célèbre CINCINNATUS illustre assez éloquemment cet attachement. A en croire la tradition, il est pris aux champs alors qu’il était derrière la charrue pour diriger les affaires de la cité. Sa mission terminée, il retournera sans ménagement à sa charrue. 

Une éducation familiale 

Le comportement de cet illustre CINCINNATUS n’est sans doute pas le fruit du hasard. Si c’est un acte que l’on peut qualifier de singulier, ou d’acte isolé, l’on ne devrait pas s’étonner d’une telle attitude venant d’un Romain eu égard à la rigueur de l’éducation romaine et aux valeurs qu’elle véhicule et dont sont imbus les romains dès le bas âge par l’éducation familiale. La société romaine est voulue comme une société simple et naturelle qui protège contre la corruption des mœurs par un esprit de conservation et de respect de la tradition. C’est pour cette société qu’il faut préparer les citoyens. La cellule vivante en est la famille dont il importe ici de souligner l’importance et l’impact dans le système éducatif romain et dans la société. La famille est, en effet, le premier lieu d’expérimentation de l’idéal social, le creuset naturel de partage des valeurs morales. Tout l’édifice social repose sur le sens de la 24 Maurice Michaux et alii, L’antiquité : Rome et les débuts du moyen âge, Belgique, Casterman, 1970, p 65 25 M. Michaux, ibid, 26 P.Grimal, Ibid 18 paternité et sur le sens de la fraternité ; sur l’idéal collectif et le sens de la patrie-famille. Elle est le milieu éducatif par excellence. Il est important de la protéger car les menaces aussi bien externes qu’internes qui planent sur la société ne l’épargnent guère, si elle n’en constitue pas une cible de choix. 

 Education aux valeurs familiales 

Pour préparer l’enfant à l’amour de la patrie par une citoyenneté toujours plus affinée, la famille reste le premier lieu d’apprentissage. Pour forger en lui une forte identité romaine et une âme solidement nourrie aux valeurs de la cité, la famille se présente comme le premier creuset de valeurs auxquelles devra s’abreuver l’enfant puis le jeune. Ainsi, la famille reste « le cadre, l’instrument d’une telle formation» .En effet quelle autre institution plus légitime et plus convenable pour une telle éducation ? La famille est la première cellule naturelle et ordinaire d’accueil et d’insertion pour l’enfant. N’est-elle pas le milieu naturel où naît, grandit, se développe l’enfant ? Henri Iréné Marrou souligne d’ailleurs que « nulle part, le rôle de cette cellule sociale n’apparait avec autant d’évidence que dans l’éducation 28». Il ajoute : « aux yeux des Romains, la famille est le milieu naturel où doit grandir et se former l’enfant. Même sous l’empire, alors que l’instruction collective au sein de l’école est depuis longtemps entrée dans les mœurs, on discute encore, nous le voyons chez Quintilien (in Institution Oratoire, I, 2,1) des ravages et des inconvénients des deux systèmes et on ne renonce pas toujours à la vieille méthode qui retenait l’enfant à l’intérieur de la maison familiale ; domi atque intra privatos parietes. 29 L’éducation romaine est donc une éducation familiale qui se développe dans le cadre de la Domus. Parfois, l’enfant est d’abord élevé à la campagne, car le Romain est très attaché à la terre et garde une âme de paysan. Il échappe ainsi aux nombreuses tentations de la ville et développe, au grand air de la campagne, un esprit libre capable de discernement de détachement et de sacrifices. Plus tard, il reviendra en ville pour suivre les traces de son père. C’est ainsi que Vespasien aurait été élevé sous la direction de sa grand-mère paternelle sur les terres de Cosa.

Table des matières

INTRODUCTION
ANALYSE DOCUMENTAIRE
PREMIERE PARTIE
ASPECTS FONDAMENTAUX DE.
L’EDUCATION ROMAINE
CHAPITRE PREMIER : L’EDUCATION TRADITIONNELLE
I. De l’originalité de l’éducation Romaine
I.1.Un peuple de paysans
I.2.Une éducation familiale
I.2.1. Education aux valeurs familiales
I.2.2 : La puissance paternelle
I.2.3. L’influence maternelle
I.2.4 : L’exemplarité des parents
I.3-Le « MOS MAJORUM »
I.3.I: Portée du Mos Majorum
I.3.2. Contenu du ‘’Mos Majorum’’
I.3.2.1 : ‘’Fides’’
I.3.2.2 : La ‘’Pietas’
I.3.2.3. ‘’La Majestas’’
I.3.2.4. ‘’La Virtus’’
I.3.2.5 : ‘’La Gravitas’
I.3.2.6: La ‘’Frugalitas’’
I.3.2.7. La ‘’Constantia’’
I.3.3 : Modèles de comportement du ‘Mos’
I.3.3.1 : Paul Emile
I.3.3.2. Caton L’Ancien
I.3.3.3. Cincinnatus
I.3.3.4 : Vituria
I.3.3.5 : CLELIE
CHAPITRE II : L’EDUCATION SCOLAIRE
I : Les grandes périodes de L’éducation scolaire
I.1 : Première période : depuis la fondation de Rome jusqu’à la guerre de Pyrrhus (754-281 avant j. C)
I.2.Seconde Période : depuis la Guerre de PYRRHUS jusqu’à celle de MARIUS ET SYLLA : (281-86 AV. J. C)
II. LES ETAPES DE L’EDUCATION SCOLAIRE
II.1 : L’ECOLE PRIMAIRE
II.2 : L’ECOLE SECONDAIRE
II.3:L’enseignement supérieur : la rhétorique
DEUXIÈME PARTIE
L’ÉDUCATION À ROME : APPROCHES ET MÉTHODES PEDAGOGIQUES
CHAPITRE PREMIER : EDUCATION ET AUTORITE
I.1 : Un conflit de génération ?
I.2 : De l’importance de l’éducation
I.3. L’autorité parentale
I.4. L’autorité à l’école
CHAPITRE DEUXIEME : DE L’EDUCATEUR ET DE L’EDUQUE : SEVERITE OU DOUCEUR ?
I.1: Autorité et sévérité
I.1.1 : Une pratique répandue
I.1.2 : Le cas de l’école Romaine
I.2 : Autorité et Douceur
I.3 : DOUCEUR ET SEVERITE .
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

 

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