L’assainissement et les impacts liés aux difficultés d’accès à l’eau et à l’assainissement
EAU ET ASSAINISSEMENT
LA REVUE CRITIQUE DE LA BIBLIOGRAPHIE
La revue critique de la bibliographie constitue une synthèse d’ouvrages (des mémoires, des thèses, des documents, des articles etc.) en rapport avec notre thème d’étude. CARO P. (1995) dans son livre intitulé « De l’eau » donne une approche purement scientifique de l’eau. Il nous révèle à cet effet la méconnaissance de la molécule d’eau H20 dont les propriétés physiques sont l’objet d’intenses recherches ce qui éclaire la vivacité des réactions lors de l’affaire dite la « mémoire de l’eau ». C’est une réflexion qui montre en quoi les recherches sur la chimie de la molécule d’eau donnent maintenant des clés pour mieux cerner le phénomène de l’apparition de la vie sur terre. L’auteur aussi sur des éléments de connaissance fondamentale nécessaire à la compréhension des phénomènes de pollution qui au centre de plusieurs discussions à l’heure actuelle. ALTERNATIVE SUD, (2002) dans : « L’eau patrimoine commun de l’humanité » montre le caractère exceptionnel et précieux de l’eau à travers des exemples sur ses nombreux usages. C’est dans ce contexte qu’il la qualifie de « or bleu ». Les auteurs de ce livre font ressortir l’inégale répartition des ressources en eau sur la planète.
Cette ouvrage rend compte en outre, des conflits dont la cause est l’inégale réparation des ressources hydriques. La raréfaction d’une eau de bonne qualité est ainsi notée. C’est dans cette même optique que DESJEUX D, (1999) dans : « L’eau quels enjeux pour les sociétés rurales ? », fait l’état des lieux à propos de la disponibilité de la ressource en eau. Il insiste sur les enjeux en milieu rurale plus particulièrement dans les domaines agronomiques et industriels. Toutefois, il fait une comparaison entre les pays riches et ceux en voie de développement concernant surtout la santé des populations par rapport à la qualité de l’eau. 13 Dans ces deux ouvrages, des constats peuvent être faits. Aucune solution durable n’est apportée aux problèmes liés à l’eau. C’est ce que POSTEL S. (1995) tentera de réaliser dans « La dernière OASIS : l’eau en danger » Dans son ouvrage, non seulement elle rappelle le caractère indispensable de l’eau : « l’eau est à la base de toute vie et de sa gestion dépendront la qualité et la pérennité des sociétés humaines » mais également, elle décrit l’inégale répartition de la ressource sur la planète.
C’est dans cette perspective qu’elle tente d’apporter des solutions pour une meilleure gestion des ressources en eau car pour elle : « gérer l’eau comme si elle ne nous concerne pas revient à dévier la circulation du sang d’une partie du corps vers une autre ; l’organisme vivant en souffre et selon l’endroit où se trouve produit, cette dérivation risque de ne pas suivre ». Ainsi POSTEL préconise une « éthique de l’eau » qui favorise particulièrement la protection des écosystèmes ».
C’est une sorte d’exhortation qu’elle fait à l’endroit de toute la communauté internationale pour la refonte des objectifs et des priorités économiques pour tirer profit de l’eau. Pour cela, elle insiste sur la préservation de l’humidité du sol, la règlementation du débit des appareils ménagers mais aussi et surtout une rationalisation de la consommation de l’eau par l’exigence d’un mode de vie de consommation. Par ailleurs, elle propose ainsi des techniques de recyclages des eaux usées c’est-à-dire l’assainissement. BETHEMONT J. (1977) dans son livre « l’eau et les hommes : essai de la géographie pour l’utilisation des eaux continentales » nous fait part de l’inégale répartition des ressources en eau et ses impacts sur les zones à forte concentration de population.
Il poursuit par ailleurs sur les besoins de la maîtrise de cette ressource tant convoitée et renseigne sur les risques que peut causer la non maîtrise de l’eau sur l’environnement en donnant comme exemple la pollution. Cependant, il s’interroge sur les eaux agricoles à travers les eaux de surface tout en laissant en rade celles pluviales et souterraines incontournables pour le développement de ce domaine et vitales pour les populations.
THIOUNE A.K. (2010) dans son mémoire « problématique de l’approvisionnement en eau potable en milieu rural : cas de la Communauté Rurale de Darou Khoudoss » évoque particulièrement l’implication des ONG pour un accès aux services sociaux de base notamment à l’eau potable mais aussi à un bon réseau d’assainissement décrit le réseau d’approvisionnement en eau : branchements particuliers ou par la méthode traditionnelle (puits) et le mode de consommation d’eau dans la CR de Darou Khoudoss.
Cependant dans cette zone, l’assainissement, un réel problème se pose du fait d’une absence de sensibilisation 14 des populations sur les risques d’un mauvais assainissement. A cela s’ajoute la pollution des eaux par les ICS. De façon générale, l’auteur souligne dans son mémoire qu’il y avait un déficit d’approvisionnement en eau et d’un système d’assainissement adéquat malgré les efforts des autorités étatiques qu’il minimise d’ailleurs. TOURE M. et al. (2009) dans leur ouvrage intitulé : « mobilisation sociale et participation populaire autour d’un projet d’accès à l’eau, à l’assainissement et à la santé : cas de Malika et Keur Massar » et une étude déroulée sur une période de dix ans (1996-2006). Soutenue par ENDA TM (Environnement et Développement du Tiers monde), évoque d’abord, les politiques de lutte contre la pauvreté et d’atteinte des OMD (objectif du millénaire pour le développement) dans les domaines concernant l’approvisionnement en eau, l’accès aux soins de santé et aux services d’assainissement.
Il définit à cet effet un profil précis du cadre physique, démographique, environnemental et social. Ce document renseigne également sur la pertinence du choix des lieux d’intervention en termes de complémentarité et de contribution d’ENDA à la lutte contre la pauvreté et au développement durable. Les auteurs finissent par un examen des partenaires autour de l’accès aux services sociaux de base tels que l’eau et l’assainissement. Par ailleurs l’étude préconise une implication et une participation des populations pour une meilleure gestion du « stress hydrique ». Dans son mémoire intitulé : « Eau et assainissement à Dalifort-Forail », Ndiaye.N. (2012) explique l’ensemble des problèmes d’accès à l’eau potable et à l’assainissement à DalifortForail. Selon lui, nombreux sont les ménages qui ne disposent pas de branchement direct et font recours aux bornes fontaines pour s’approvisionner en eau potable. Il y a également ceux qui utilisent les puits de faible profondeur (2 à 4m) pour satisfaire leurs besoins domestiques en eau ; et enfin d’autres qui se servent du système de pompage de la nappe. Il met en question la qualité de l’eau qui est selon lui douteuse avec des réels risques de contamination et donc expose les populations à des dangers sanitaires.
Pour ce qui est de l’assainissement, l’auteur affirme que la quasi-totalité des populations a recours au système d’assainissement individuel comme les fosses et les latrines où elles déversent leurs eaux usées à même le sol dans les rues, les espaces non encore occupés…Le problème de l’assainissement à Dalifort est, selon lui, aggravé par les eaux pluviales qui ne sont pas drainées et qui, du fait de la faible perméabilité du sol, exposent les populations à d’autres catastrophes comme les inondations. A cela, il ajoute la stagnation des eaux propices à la prolifération des maladies hydriques.
Enfin, il mentionne l’apparition de nitrates et de micropolluants au niveau des nappes affleurantes à Dalifort due à l’évacuation des ordures ménagères qui est non effective et donc 15 synonyme de pollution. En résumé, il évoque les difficultés d’approvisionnement en quantité d’eau suffisante, la quasi-absence de réseaux d’évacuation des eaux usées et des eaux pluviales et enfin l’exposition de la nappe phréatique à des pollutions de toutes sortes.
A la différence des ouvrages précédents, des spécialistes de World Political Forum (WPF) dans leur ouvrage intitulé : « L’eau et la conférence de Copenhague sur le changement climatique ; Mémorandum pour un protocole mondial sur l’eau » élaboré en Octobre 2009, évoquent plusieurs aspects dont la pauvreté et le changement climatique comme principaux facteurs responsables du non accès à l’eau potable saine, et à des services sanitaires appropriés. Ils soutiennent que « la principale raison du non accès à ces derniers pour des milliards de personnes n’est pas l’absence d’eau dans les régions où elles habitent mais la pauvreté ». Pour eux seuls les pauvres sont confrontés aux problèmes de manque d’eau. En outre, la pauvreté détermine selon eux la pauvreté en eau. En d’autres termes, lutter contre la pauvreté fait partie intégrante de la lutte pour le droit à l’eau.
Les auteurs vont plus loin en émettant des prévisions selon lesquelles les effets négatifs de l’augmentation de la température globale toucheront surtout les populations pauvres et les régions déjà confrontées aux pénuries d’eau. Selon eux, le changement climatique contribuera à l’aggravation des problèmes d’accessibilité et d’utilisation de l’eau douce dans le monde. Ce qui témoigne d’un signal fort de la variabilité climatique. Cependant, dans cet ouvrage, l’intérêt porte le plus sur les problèmes d’accès à l’eau potable alors que dans leurs analyses ils auraient pu insister et approfondir sur la problématique d’accès à l’eau potable et à l’assainissement car étant liés l’une à l’autre. Touré N.M. (2009) dans son mémoire intitulé : « étude de la pauvreté en eau dans la commune de Mbour : pertinence du SIG dans l’aide à la décision », aborde la question du modèle de gouvernance de l’eau en mettant l’accent sur les aspects techniques liés à la gestion de cette ressource. Il montre le caractère récent de la gestion dite moderne de l’eau qui crée de nouveaux territoires de l’eau avec les réseaux d’adduction d’eau, de nouvelles formes de centralités avec les ouvrages hydroélectriques et la prise en compte du genre dans la gestion de l’eau.
En étudiant les aspects liés à la gestion de l’eau, l’auteur s’est focalisé sur ceux purement technique sans évoquer les autres comme ceux sociologiques qui influent la population sur leur manière d’utiliser la ressource. De même il n’évoque pas le côté assainissement alors qu’eau et assainissement sont intimement liés. 16 Dans l’ouvrage de Mpakam H.G et al (2006) intitulé : « Etude des facteurs de pollution des ressources en eau en milieu urbain : cas de Bafoussam (Ouest- Cameroun) », différentes corrélations intégrant les paramètres physiques(distance, puits, latrines, positions topographiques, nombre des latrines, position de la source de pollution, type d’aménagement du puits) liées à la qualité de l’eau ont été effectuées pour déterminer les différents facteurs de pollution des eaux souterraines dans la ville de Bafoussam. Selon eux, il n’existe pas de corrélation entre la position topographique ou encore le nombre de latrine autour du point de captage et la qualité des eaux souterraines. Cependant, il souligne que la relation entre la position de la source de pollution par rapport au puits ou à la source est très significative ainsi que la distance séparant les deux ouvrages (puits/sources et latrines).
Donc ils admettent que la proximité d’une latrine ou d’une fosse septique joue énormément sur la qualité de l’eau, et que l’aménagement seul ne suffit pas dans la mesure où les ouvrages alternatifs d’approvisionnement en eau, même lorsqu’ils sont aménagés se révèlent aussi vulnérables aux pollutions. Ils mentionnent que l’aménagement de puits ou de la source, qui généralement est superficiel, n’influe pas de façon directe sur la qualité de l’eau qui circule en profondeur dans le sol. Toutefois, ils soulignent qu’un puits tout comme une source non aménagée, sont exposés aux pollutions de surface (eaux usées, eaux de ruissellement, déchets solides). En étudiant les modes d’alimentation de la nappe, Mpakam H.G. et al (2006) se sont basés sur des aspects purement hydrodynamiques. Pour eux, celle-ci est directement alimentée par les précipitations. D’une manière générale, ils montrent comment les populations sont-elles exposées et menacées par la pollution des eaux souterraines, leur principale source d’approvisionnement en eau. Et pour conclure, ils évoquent une série de solutions (réalisation d’actions portant sur la gestion des déchets, sur la mise en place des ouvrages d’assainissement adaptés au contexte socioéconomique et géographique) à mettre en place afin de limiter cette dégradation des ressources en eau dans la ville de Bafoussam. Cependant une bonne campagne de sensibilisation et d’éducation devraient être menée.
ANALYSE CONCEPTUELLE
Elle apporte un éclairage sur les différents termes apparaissant dans l’analyse et nous permet de mieux comprendre les différents concepts utilisés. Eau : Etudiée différemment par plusieurs auteurs, l’eau est définie par l’article 258 du code de l’eau comme « …un bien public, une ressource de l’environnement dont la protection est soumise, entre autres, aux disposition de la présente loi. Selon son processus de mise en place et sa composition, BRUNET R. (2006), l’aborde d’une manière en la définissant comme étant un « liquide composé d’hydrogène et d’oxygène et formant l’hydrosphère à l’échelle du globe, à la suite du rassemblement des molécules gazeuses dès les premiers millions d’année de la formation de la terre »..
Elle peut alors être définie comme un composé chimique ubiquitaire sur terre, essentiel pour les organismes. Ainsi pour être consommée l’eau doit être potable. Eau potable : Pour le petit Larousse illustré, l’eau pure est un liquide incolore inodore et insipide qui constitue un élément indispensable à la vie. Pour définir la potabilité d’une eau, des normes établies par l’OMS qui fixe les limites à ne pas dépasser pour un certain nombre de substance nocives susceptibles d’être présentés dans l’eau. Le fait qu’une eau soit conforme aux normes c’est-à-dire potable, ne signifie pas donc qu’elle soit exempte de matières polluantes, mais aussi que leur concentration a été jugée suffisamment faible pour ne mettre en danger la santé du consommateur. Pour notre étude, l’eau désigne celle qui circule dans les réseaux de distribution. Mais cette désignation n’implique pas du tout, pour nous, la notion de qualité, bien que l’eau concentrée induise par sa présence dans le réseau une présomption d’être apte à la consommation humaine.
Adduction d’eau potable : C’est une technique d’alimentation en eau potable généralement constitué d’un forage équipé d’un système de forage mécanisé relié à un réservoir de stockage et à un réseau de distribution d’eau. L’eau est distribuée par des canalisations enterrées au moyen de bornes fontaines, de branchement particuliers, d’abreuvoirs, de bacs pour l’irrigation des jardins maraichères etc. Assainissement : Littéralement « action d’assainir ; l’assainissement désigne originellement l’ensemble des techniques et méthodes visant à traiter les eaux. Il peut 18 désigner l’ensemble des moyens de collecte, de transport et de traitement des eaux usées et des eaux solides usagés.
Ces matières incluent les eaux de pluie, de drainage, de lavage, les eaux usées et ou provenant des toilettes, les excréments et les déchets solides. Ces derniers ont différents origines (domestique, agricole, industrielle, médicale). On parle d’assainissement collectif pour une station d’épuration traitant les rejets urbains. L’assainissement est dit autonome dans le cas d’une station d’épuration qui traite les rejets industriels. Assainissement liquide : C’est l’ensemble des techniques de collecte, de transport et de traitement des eaux usées et pluviales d’une agglomération (assainissement collectif). Accès à l’eau potable et à l’assainissement : L’accessibilité est une notion qui rend compte de la plus ou moins grande facilité avec laquelle on peut accéder à un service. Cette notion de l’accès est appliquée à l’eau potable ainsi qu’à l’assainissement.
Elle se décline en terme de disponibilité de la ressource, de permanence, de distance qui sépare e ménage de son point d’eau et de la qualité. Elle prend en compte également la présence d’infrastructures, d’équipement de collectes, de transport et de dépôt des déchets, ainsi que des stratégies des politiques qui doivent accompagner ce service pour permettre à ses populations de vivre convenablement Agglomération : Selon le dictionnaire de la Géographie, l’agglomération est un groupe d’habitation contigües ou rapprochées (distance minimale 200m) hébergeant au moins 50personnes (définition de l’INSEE : Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques). Un hameau, un village sont des agglomérations au même titre que la ville.
L’agglomération peut également être perçue comme l’ensemble d’une ville ou d’un territoire urbanisé qui l’entoure et dépend de ses services centraux et de son appareil de gestion économique : la ville et sa banlieue par définition, une agglomération est un agrégat administratif associant les institutions communales de la ville mère et celle des communes morphologiquement et fonctionnellement intégré. Commune : La commune est définie par le code général des collectivités locales loi N°2013 dans son article 71, comme une collectivité locale, personne morale de droit public. Elle regroupe les habitants du périmètre d’une même localité composée de quartier et/ou de village unis par une solidarité résultant du voisinage, désireux de traiter de leurs propres intérêts et capable de trouver les ressources nécessaires à une 19 action qui leur soit particulière au sein de la communauté nationale et dans le sens des intérêts de la nation. Pollution : George P et Verger F la définissent dans le cadre général. Elle fait partie des dommages les plus graves apportées à l’environnement et à la sécurité des populations.
Elle est consécutive à la diffusion de déchets et des produits toxiques par divers processus de traitement industriel ou agricole, dans l’atmosphère, les eaux courantes et la mer. Egout : Un égout est un réseau d’assainissement qui écoule les eaux usées collectées jusqu’à la station d’épuration. Station d’épuration : Une station d’épuration est une usine de traitement des eaux usées avant leur rejet en milieu naturel. Les eaux résiduaires sont collectées dans les réseaux d’assainissement (égout et collecteur) qui permettent leur écoulement jusqu’à la station. Environnement : Le mot environnement est polysémique, c’est-à-dire qu’il a différents sens : sens de base de ce qui entoure, de cadre de vie, de voisinage, d’ambiance, ou encore de contexte.
L’environnement au sens d’environnement naturel qui entoure l’homme est plus récent et s’est développé dans la seconde moitié du XXe siècle. Ainsi, la notion d’environnement englobe aujourd’hui l’étude des milieux naturels, les impacts de l’homme sur l’environnement et les actions engagées pour les réduire. Hygiène : C’est un ensemble de mesure destinées à prévenir les infections et l’apparition de maladies infectieuses. L’hygiène est un enjeu de santé publique, l’accès à un environnement (eau, air, sol, écosystème) propre et sain étant une condition première du développement durable. C’est donc un ensemble de comportement destiné à conserver un bon état de santé, et des pratiques et mesure collectives visant à diminuer l’incidence des maladies. Latrine : C’est un lieu ou une construction située à l’extérieur d’une habitation ou de tout autre bâtiment destiné à recevoir et emmagasiner des excrétas et urines et parfois à en assurer le traitement. Milieu rural : Le milieu rural est au sens étymologique du terme (rus), la campagne.
Il regroupe l’espace naturel et l’espace agricole par opposition donc au milieu urbain, le milieu rural peut être défini comme lieu où s’exercent les activités primaires (agriculture, élevage et artisanat. Ainsi, le milieu rural désigne tout ce qui se rapporte au village, à la campagne et par extension à la vie paysanne. Il se caractérise 20 par son fort conservatisme, la solidarité et un fond intercommunautaire de ses habitants. Le milieu est par excellence l’endroit où les vécus familiaux ont une certaine force.
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