LES PRESSIONS ANTHROPOGENIQUES
Les processus majeurs conduisant à l’extinction sont d’origine anthropogéniques et résultent de la perte d’habitat, de la surexploitation, de la chasse illimitée, des espèces invasives et l’interaction entre eux semble être le plus influent mais encore mal-compris (Diamond, 2989; WCMC, 1992). La corrélation des espèces dans la forêt est très forte et de tel environnement a besoin d’être en équilibre. La rupture de tel équilibre par changement de l’écosystème empêche la survie des espèces et le développement de l’écosystème en entier lui-même (Global Biodiversity Assessment, 1995 ).
La surexploitation croissante et le déséquilibre éco systémique aggravent les facteurs défavorables en accélérant l’extinction des espèces.
BIOLOGIE DE L’ESPECE
Tous les lémuriens ont les caractères des primates primitifs comme la boîte crânienne petite, le pouce opposable et le nez proéminent. Ils ont des glandes de marquage sur leurs avant-bras et leurs culs pour marquer leurs territoires et aussi pour communiquer avec les autres animaux. Sur le
deuxième doigt de leurs pattes il y a une griffe spéciale pour nettoyer leurs poils. Leurs doigts sont larges et leurs pouces ont des ongles plats leur permettant d’adhérer fermement au support, de maintenir un objet ou de se gratter l’un l’autre. Leur queue poilue est utilisée comme un signal visuel en cas de danger ou comme un outil de balancement quand ils sautent.
Si d’autres considèrent que les lémurs vari rouge se trouvent à faible densité (Lindsay et Simmons, 1986 ; White et al., 1995). Vasey (2003) dressa plusieurs études des deux espèces de Varecia et apparemment, V. rubra se trouve à quelque peu, à densité supérieur par rapport à V. variegata comparés à d’autres aires protégées de l’île. Il n’y a pas de dimorphisme sexuel (Richard, 1987) et sont parmi les plus grand des Lémuridés (3.5-4.5kg) malgré les exceptions rencontrés dans le parc national de Ranomafana sur V. variegata observé ((Ratsimbazafy, 2002). Ils vivent en groupe de 2 à 5 individus comprenant un couple avec leurs progénitures et passent la plupart de leur temps à manger, voyager et à se reposer dans les canopées élevées (Vasey, 2003).
CONSERVATION ET GÉNÉTIQUE MOLÉCULAIRE
Avant l’avènement des techniques de génétique moléculaire, seulement les données provenant des études morphologiques et comportementales sont disponibles pour établir les stratégies de mesures de conservation. La conservation a été expliquée avec l’appui de la mathématique et de l’évolution. Pourtant, depuis le développement et l’utilisation des outils de génétique moléculaire, les études génétiques ont fourni d’autres moyens pour renforcer les caractérisations taxonomiques des espèces et des sous- espèces et la compréhension de la génétique de population et la santé génétique des espèces sous les examens minutieux des agences de gestion de conservation ou organisation non-gouvernementale.
L’électrophorèse des protéines démontra quelques différences parmi les espèces. Comme les différences alléliques à l’intérieur d’un singlet d’un gène codant sont rares et se basent sur la taille et la différence des charges, souvent la magnitude du niveau de différence des espèces est sous-estimée.
Les recherches cytogénétiques, l’étude des différences chromosomiques en morphologie, en nombre du motif et leurs arrangements fournissent une évidence additionnelle importante dans la compréhension du processus de l’évolution.
LA PRESSION DE LA CHASSE
La protéine animale est un composant fondamental du régime alimentaire humain ainsi que pour leur développement. Les animaux chassés sont riches en protéines et souvent caractérisés par une taille assez grande (Robinson, 1991); pourtant, grande se réfère seulement à la taille des faunes dans l’écosystème. De ce fait si le plus grand animal de la région est de la taille d’un lémur, alors il est préféré comme étant une source de viande.
La chasse de survie est un moyen économique facile et pas très chère pour avoir les protéines animales mais comme les populations humaines se répandent et les habitats sont perdus, elle devient une menace exponentielle pour la vie sauvage.
La chasse est souvent associée au trafic commercial soit pour fournir un produit animal soit pour les cuisines de marchés étrangers. Même si des agréments pour contrôler le taux de collecte commercial existent, le trafic illégal en marché noir est encore important (Myers, 1997). Elle est estimée à être aux environ de $2-3milliards par an (WWF, 1999).
A Madagascar, en dépit des lois strictes et les faits que la plupart des espèces sont considérées comme en voie d’extinction ou protégées, une menace sérieuse causée par la chasse existe encore (Garcia et Goodman, 2003 ; Goodman et Raselimanana, 2003 ).
PERTE DE L’HABITAT
L’actuelle explosion démographique vue à Madagascar nécessite le besoin en aliments, en chauffages et en matériels de construction et en absence d’alternatives abordables et instantanées, les habitants recourent à plus de défrichement pour subvenir à leurs besoins. La perte de l’habitat et la fragmentation apparaissent chez d’autres types d’habitats, chez les prairies et les savanes, chez quelques côtes marines, mais elles sont spécialement importantes dans les forêts humides tropicales où l’intervalle de génération de la maturation des forêts primaires est exponentiellement plus long entrainant des limitations sévères ou au moins une restauration .
L’abondance de cette unique ressources naturelles est menacée par l’accroissement de la déforestation. Tout porte à croire que la déforestation a été active à travers l’île il y a eu déjà des centaines d’années et à peu près 90% de la végétation primaire ont été perdu depuis que les humains ont occupé l’île il y a environ 2000 ans. Depuis 1950, la couverture forestière a été réduite de 40% avec un taux de déforestation 2%-3% et 30% de celle de la partie Est est perdue en dix ans. La pression anthropogénique et les évènements stochastiques contribuent à la réduction des habitats nécessaires, encore déterminer lequel est le plus important est souvent difficile. Les espèces endémiques et leurs habitats initiaux souffrent de la pression d’extinction.
La déforestation divise tout habitat en des fragments potentiellement complexes isolés (Bascompte et Soulé, 1996 ou en des portions complétement isolées. Souvent, l’augmentation en nombre des fragments est proportionnelle au déclin de l’unité forestière initiale suggèrent qu’une fois les forêts primaires ont été perdues, les isolats restant seront petits. L’impact significatif sur les espèces encore vivantes est que l’isolation des fragments limite l’échange de matériels génétiques surtout chez les populations qui dépendent des canopées forestières pour se disperser et pour se déplacer.
Table des matières
CHAPITRE I : INTRODUCTION
A- BUT
B- OBJECTIFS
C- PRINCIPE
D- RESULTATS ATTENDUS
CHAPITRE II : GENERALITES
A- LES PRESSIONS ANTHROPOGENIQUES
A-1 PERTE DE L’HABITAT
A-2 PRESSION DE LA CHASSE
A-3 FLUX GENIQUE
A-4 REDUCTION DE LA VARIATIONGENETIQUE
B- HISTORIQUE
C- BIOLOGIE DE L’ESPECE
D- CONSERVATION ET GENETIQUE MOLECULAIRE
CHAPITRE III : MATERIELS ET METHODES
A- MATERIELS : SITE D’ETUDE
B- METHODES
B-1 COLLECTE D’ECHANTILLONS
B-2 TECHNIQUES UTILISEES EN GENETIQUES MOLECULAIRES
B-2-1 LES ADN
B-2-2 LA PCR
B-2-3 LES MICROSATELLITES
B-3 EXTRACTION DE L’ADN
B-4 AMPLIFICATION PAR PCR
B-5 GENOTYPAGE
CHAPITRE IV : ANALYSES DES DONNEES
A- TEST PAR GENEPOP3.1
A-1 TEST DE LINKAGE DISEQUILIBRIUM
A-2 TEST D’EQUILIBRE DE HARDY WEINBERG
A-3 DIVERSITE GENETIQUE ET RICHESSE ALLELIQUE
B- TEST PAR STRUCTURE2.0
C- TEST PAR GENECLASS2
D- TEST PAR WHICHRUNv.3.2
E- TEST PAR BOTTLENECK2
F- DISTANCE GENETIQUE
CHAPITRE V : RESULTATS
CHAPITRE VI : DISCUSSION
CHAPITRE VII : CONCLUSION
CHAPITRE VIII : REFERENCES
ANNEXES