Durée de la saison pollinique des principales familles des arbres et arbustes.
La période de pollinisation des arbres et arbustes a commencé en janvier avec la floraison des Cupressaceae, puis les autres familles, des Pinaceae, des Oleaceae, des Salicaceae, des Betulaceae, et l’Eucalyptus. La pollinisation est terminée à mi-juin. Depuis la fin mars, nous avons dénombré le pollen des Juglandaceae, des Rosaceae, des Mimosaceae et des Fagaceae. La période principale de pollinisation de ces arbres a eu lieu en mars et en avril. Comme nous l’avons signalé précédemment, la concentration de pollen d’arbres est moins élevée que la concentration de pollen d’herbacées. Au cours du mois de février, d’importantes quantités de pollen de cette famille ont été recensées. Le 23 février, nous avons dénombré 127 grains de pollen de par cm2. Le 6 et le 19 mars, nous avons dénombré respectivement 310 et 234 grains de pollen par cm2. Les premiers grains de pollen des Deux familles herbacées dont la période de floraison est assez longue ; les Brassicaceae et les Plantaginaceae. Les plantes de cette dernière sont des plantes à la fois anémophiles et entomophiles (dispersion du pollen par le vent et les insectes), ce qui explique les faibles quantités de pollen retrouvées dans l’air. A partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, nous avons recensé quotidiennement de petites quantités de grains de pollen des Poaceae. Suite aux conditions météorologiques, les valeurs récoltées sont restées la plupart du temps nettement en dessous de la moyenne des trois dernières années. Ceci est également valable pour les Asteraceae. C’est la plus importante famille productrice de pollen, parmi les plantes herbacées, après les Poaceae.
Représentation graphique
Nous distinguons clairement trois périodes: une première période qui correspond à la période de floraison des Pinaceae, des Cupressaceae, des Poaceae et des Brassicaceae. Une deuxième période (mi- mars à fin avril), qui correspond à la période de floraison presque de toutes les autres familles végétales. La troisième période se caractérise par une faible production pollinique. – Le calendrier pollinique met en évidence les différents pollens que l’on trouve dans l’air de notre région d’étude et la période de l’année à laquelle ceux-ci sont présents. Il est établi sur la base de trois années de mesure pour tenir compte de la variabilité interannuelle observée. – Contrairement à l’idée véhiculée par le nom de « rhume des foins », la saison des pollinoses ne se limite pas à la fin du printemps. Le début de l’année est marqué par le pollen d’arbres, au cœur de l’hiver, dès janvier, fleurissent les Cupressaceae et les Poaceae. Concernant les recueils polliniques en 2007 (Tableau 12), nous avons trouvé une corrélation positive et significative entre le contenu pollinique des Plantaginaceae (r=0.62 ; p= 0.05), des Oleaceae (r=0.50 ; p= 0.05) et la température moyenne. Une corrélation négative et significative se trouve entre la température moyenne et les pollens des Betulaceae (r= -0.8 ; p=0.05). Pour la température maximale, nous avons remarqué une corrélation négative et significative entre les pollens de Plantaginaceae (r= -0.59 ; p= 0.05) et les pollens de Betulaceae (r= -0.51 ; p= 0.05), l’humidité relative est corrélé positivement et significativement avec les pollens des Oleaceae (r= 0.65 ; p=0.05) et les pollens de Chenopodiaceae (r= 0.63 ; p=0.05).
Influence des conditions météorologiques sur le contenu pollinique
Le test de corrélation de Spearman a été réalisé pour déterminer l’influence des paramètres météorologiques sur les concentrations polliniques dans l’air. Concernant les recueils polliniques en 2007 (Tableau 12), nous avons trouvé une corrélation positive et significative entre le contenu pollinique des Plantaginaceae (r=0.62 ; p= 0.05), des Oleaceae (r=0.50 ; p= 0.05) et la température moyenne. Une corrélation négative et significative se trouve entre la température moyenne et les pollens des Betulaceae (r= -0.8 ; p=0.05). Pour la température maximale, nous avons remarqué une corrélation négative et significative entre les pollens de Plantaginaceae (r= -0.59 ; p= 0.05) et les pollens de Betulaceae (r= -0.51 ; p= 0.05), l’humidité relative est corrélé positivement et significativement avec les pollens des Oleaceae (r= 0.65 ; p=0.05) et les pollens de Chenopodiaceae (r= 0.63 ; p=0.05). Pour la période d’étude 2008 (Tableau 13), la température moyenne est corrélée positivement et significativement avec les grains de pollen de Poaceae (r=0.91 ; p= 0.05), les pollens des Oleaceae (r= 0.74 ; p= 0.05), les pollens des Ericaceae (r= 0.73 ; p= 0.05) et les pollens des Pinaceae (r= 0.62 ; p= 0.05). Une corrélation positive et significative est trouvée entre la température maximale et les grains de pollens des Oleaceae (r=0.82 ; p= 0.05) et les pollens de Chenopodiaceae (r=0.92 ; p= 0.05).