DU PAGANISME AU CHRISTIANISME A ROME

DU PAGANISME AU CHRISTIANISME A ROME

DEFINITIONS DE LA RELIGION 

Avant d’aborder la question relative au paganisme et au christianisme de ce chapitre I, il me parait important d’apporter une clarification sur le concept de religion qui présente différents sens tant du point de vue étymologique, théologique, sociologique. Définir la religion devient ainsi un objet difficile car elle est à la fois universelle (il y en a de tous temps et partout) et particulier (il n’y a jamais que des religions concrètes, insérées dans des contextes donnés). On ne peut cependant apporter une définition de la religion sans pour autant parler de l’influence du christianisme par son monothéisme, sa révélation et sa Bible sans perdre de vue les différents moments que cette religion a traversés durant son histoire. Etymologiquement le mot « religio » a suscité moult commentaires et des débats contradictoires. Cicéron rapprochait les mots latins « religio » de « relegere », qui veut dire « recueillir, rassembler » ou « relire ».4 Dans ce passage, Cicéron oppose la religion qui est une qualité, à la superstitio, qui est un défaut. De cette définition semble s’échapper l’idée d’un respect total de la pratique de culte que doit observer le pratiquant comme un lecteur qui lit un texte et qu’il doit de respecter scrupuleusement. Cicéron donne une définition classique de la religion comme étant « un rapport au cosmos, fait de sagesse et de mesure, lié à la condition humaine oừ il existe des rites à accomplir, en tel lieu, afin d’éviter les catastrophes possibles. » Pour lui, « la religion est le fait de se soucier d’une certaine nature supérieure qu’on appelle divine et de lui rendre un culte.5 » Selon Lactance, ce mot vient de « religare » qui veut dire relier. Ainsi donc, on en déduit une certaine liaison, une union qui existe entre la personne et sa religion, mais aussi avec son Dieu et même entre fidèles6 . Pour lui, « le nom de religion vient du lien de piété par lequel l’homme est attaché à Dieu (Diximus nomen Religionis a vinculo pietatis esse deductum, quod hominem sibi Deus religaverit) : la piété nous tient comme 4 Cicéron, De natura deorum, Livre II, 28, 72, 5 Cicéron (De inventione II, 53). 6 Lactance, Institutions divines, IV, 28, 3-12). liés à lui, et nous oblige à le servir comme notre maître et de lui obéir comme à notre père. »7 Dans le dictionnaire anglais Oxford, il est dit que « la religion est la reconnaissance par l’homme qu’une certaine puissance supérieure invisible est maitre de son destin et a droit à son obéissance, son respect et à son adoration. »8 C’est dire, au delà de ce qui vient d’être énuméré, que la religion constitue un amour sincère, un dévouement total, une fidélité sans faille, une ligne de conduite à suivre pour enfin prétendre à une vie meilleure ici, comme dans l’au-delà. Une autre définition sera donnée par le professeur Mulago Gwa Cikala qui considère que « la religion est l’ensemble cultuel des idées, sentiments et rites basés sur la croyance en deux mondes visible et invisible, la croyance au caractère communautaire et hiérarchique de ces deux mondes ; l’interaction entre les mondes, la transcendance du monde invisible n’entravant pas son immanence ; et en fin la croyance en un Etre suprême, Créateur et Père de tout ce qui existe ». 9 Du point de vue sociologique, Emile Durkheim dit que « la religion est un système solidaire de croyances et pratiques relatives à des choses sacrées, c’est-à-dire séparées, interdites, croyances et pratiques qui unissent en une communauté morale, appelée Eglise, tous ceux y adhèrent. » 10 Dans sa thèse de doctorat en sociologie , Musasa Kabobo définit la religion comme « un rapport communiel entre la ou les puissances et leurs odorants ,rapport qui se réalise dans un ensemble d’activités physico-spiritualistes, accomplies dans un groupe ésotérique de personnes partageant une communauté de valeurs religieuses, dirigées vers une ou plusieurs puissances supranaturelles ,en vue d’obtenir, par des efforts 7 Lactance, Institutions chrétiennes (IV, 28) 8 Oxford. English Dictionary, in La religion dans les manuels d’histoire, Conseil de l’Europe, Strasbourg, 1974. 9 MULAGO GWA CIKALA, cité par le professeur ANYENYOLA WELO, Essai de sociologie de la religion, Lubumbashi, 1ère éd., P.U.L., UNILU, 2001, p.9. 10 Emile Durkheim, Les Formes élémentaires de la vie religieuse(1912), coll. « Bibliothèque de philosophie contemporaine », ed.PUF, 1968, pp 60et 65.) « ascétiques » répétées et un rituel approprié en compatibilité avec leur nature, le salut total dont ces puissances sont apparemment génératrices »11 William James dit qu’il existe « la religion institutionnelle et de l’autre la religion personnelle .Le culte et le sacrifice, les recettes pour influencer les dispositions de la divinité la théologie, le cérémonial, l’organisation ecclésiastique forment l’essentiel de la religion institutionnelle. A ne regarder qu’elle nous devrions définir la religion comme un art pratique celui de gagner les faveurs des dieux Dans la religion personnelle ce sont au contraire les attitudes intérieures de homme qui sont au centre de intérêt sa conscience ses aridités sa déréliction et son imperfection » 12 Ses définitions sociologiques de la religion, se fondent sur une croyance en un Etre d’une communauté, d’un groupe qui, par la pratique religieuse manifestée par des comportements religieux externes, facilement observables et quantifiables, se réunissent pour donner un sens à leur existence dans une même foi. 13 La religion apparait comme la conversation de l’homme, une conversation individuelle ou collective avec son Dieu. Ici, c’est la notion de foi (fides) qui intervient .Elle n’est donc pas un lié à un pouvoir rationnel démontrable. Elle a une fonction libératrice de l’angoisse qui nous anime. Cependant il serait important de faire une petite remarque à propos de la religion qui peut ne peut pas être la croyance en un Dieu .L’exemple du bouddhisme en est une parfaite illustration car le bouddha (nom du réformateur) n’est pas un dieu. 11Musasa Kabobo, Le système kimbanguiste au Congo-Kinshasa : Nature, dynamique et impact, Thèse de doctorat en Sociologie, UNILU, Lubumbashi, 2000-2001 12 Deconchy Jean-Pierre. La définition de la religion chez William James. Dans quelle mesure peut-on l’opérationnaliser ?. In: Archives de sociologie des religions, n°27, 1969. pp. 51-70. 13 Armand Pasula N’kukiter, La Pratique du pentecôtisme et le développement intégral des fideles lushois, Université de Lubumbashi, DEA ,2010 

LA PRATIQUE RELIGIEUSE A ROME AVANT L’AVENEMENT DU CHRISTIANISME 

Pour une meilleure compréhension du processus de mutation sur le plan religieux de la ville de Rome, il serait intéressant de faire un rappel sur les pratiques religieuses qui avaient cours à Rome avant la naissance du christianisme. Cette étude sera centrée sur le paganisme primitif très présent et majoritairement célébré par les Romains, et aussi le judaïsme, religion qui cohabitait avec le paganisme. Mais il ressort que, si nous ouvrons cette partie pour connaitre la vie religieuse à Rome, nous sortons du cadre temporel de notre sujet (1er siècle ap. J.-C. à la fin du règne de la dynastie constantinienne). Cependant la connaissance de cette partie de l’histoire de Rome serait d’un apport considérable dans la compréhension de la naissance, la propagation du christianisme à Rome dans les premiers siècles de notre ère. 

LE PAGANISME ROMAIN 

De la royauté à la république, les romains ont toujours observé des croyances et des rites païens dans les activités politiques, économiques, militaires et religieuses par la convocation des auspices avant le démarrage d’un quelconque acte. Ces pratiques étaient tellement ancrées qu’il était difficile de s’en départir car elles relevaient, de la religion de leur ancêtre et ils y voyaient un certain réconfort. Même avec la venue du christianisme, les romains n’ont pas totalement abandonné la religion traditionnelle. Mais avant de parler du paganisme, il serait intéressant d’apporter une clarification sur le mot « paganisme » d’où dérive le mot « païen » car ne présentant pas le même sens selon qu’on était dans la partie occidentale ou la partie orientale de l’Empire romain. Le mot « païen » vient du latin paganus qui signifie un paysan.14 Depuis donc très longtemps, on a pensé que les chrétiens utilisaient ce terme pour designer les gens qui pratiquaient la religion traditionnelle comme étant des paysans. Or, il s’est trouvé que les gens de cette religion antique ne fussent pas seulement des paysans. Pierre Chuvin,15 donne une clarification du terme paganus dans l’Antiquité tardive quand il fait allusion 14 Dictionnaire Larousse ; 1976. 15 CHUVIN Pierre, Chronique des derniers païens, Paris, Les Belles Lettres/Fayard, 1990. à un père qui disait à sa fille d’avoir été « pagana parmi les alieni, ce qui veut dire fidèles parmi les fidèles ». Ainsi, les païens sont les gens qui sont en ville ou en campagne mais qui gardent les pratiques de leurs aïeuls, tandis que les autres sont considérés comme des chrétiens car se trouvant en dehors de cette entité. Il est à noter que, dans la partie orientale où le grec est parlé, ce terme « païen » est désigné par « hellène » c’est-à-dire les fidèles de la religion antique. De ce fait, pour les chrétiens l’adoration de plusieurs dieux auxquels étaient liés les gens de la campagne représentait le paganisme. Le paganisme16 , selon certains phénoménologues, est un mode d’appréhension du sacré(ou du divin) à travers des méditations purement naturelles : celle de la nature matérielle, de la nature vivante ou de la nature psychologique de l’homme (représentation des dieux sous formes cosmique, végétale, animale, humaine.) La célébration du culte de l’empereur, « les fonctions de flamen dial (flaminat de Jupiter), les fêtes lupercales17, les jeux séculaires et les processions dans les carrefours très présents à l’époque à Rome vont connaitre une décadence progressive »18 .Cette régression est dû en partie à la montée vertigineuse de l’hellénisme marquée par une pensée philosophique grecque ,mais surtout à la crise économique qui a sévi au IIIème siècle avec son corollaire de malheurs, de misères occasionnant des épidémies comme la peste. L’apparition d’un syncrétisme véhiculé qui se développe petit à petit avec la présence des cultes orientaux sous le règne des empereurs syriens et arabes. Devant cette situation, et voyant que leurs dieux ne leur étaient d’aucune utilité devant ces calamités d’une part, les Romains se tournèrent vers le stoïcisme qui présentait une toute autre vision par rapport à la divinité et aux pratiques de la religion romaine. Cependant, force est de reconnaitre que la religion traditionnelle n’a pas totalement disparu car cette dernière fut maintenue par la classe dominante qui cherchait à maintenir l’unité au sein de l’Empire afin d’amener les romains à se concentrer davantage autour des valeurs cardinales pour la sauvegarde de l’Etat, d’une paix sociale et politique. 16 Encyclopédie. universalis, s.v. /paganisme 17 -Fêtes annuelles célébrées à Rome le 15 février prés d’une grotte, le Lupercale, en l’honneur de Faunus Lupercus, dieu des troupeaux 18 -SUÉTONE, Vies des douze Césars : Auguste, texte établi et traduit par AILLOUD H., Paris, Belles Lettres, 1932, XXXI, 2. Avec l’instauration définitive de l’Empire en 27 av. J-C., suite à de nombreuses guerres civiles19, Auguste, de son vrai nom Octave20 , grâce aux nombreuses victoires engrangées, décide de maintenir un Empire fort, unifié, avec une organisation politique, administrative et religieuse à la hauteur de sa gloire et de sa puissance. Voyant son aura augmenté et devant une recrudescence des cultes orientaux, il entreprit un vaste chantier dans la restauration des 82 temples que comptait la ville et qui étaient dédiés aux cultes des dieux romains en y préservant les anciennes inscriptions. Il « augmenta le nombre de prêtres et leur accorda de plus grands avantages, surtout aux vestales»21, pour montrer l’importance des prêtres, le poids de la religion dans la vie de la cité. Conscient de l’apport que la restauration de la religion nationale par le biais des cultes, des rites et croyances païennes pouvait lui apporter dans le cadre de la stabilité de l’Empire, Auguste commença par encourager celle-ci. Il montra un certain désintéressement par rapport aux différents cultes étrangers (culte d’Isis ) qui s’y trouvaient pour essayer de maintenir ceux des romains qu’il avait mis sur pied, même si on constate une différence avec les anciens cultes de Rome qui étaient beaucoup plus religieux .Parmi les divinités qui étaient tolérées ,nous pouvons citer Apollon qui bénéficia d’un grand temple construit sur le Palatin et Cybèle . Cette politique religieuse, même si Octave l’avait faite pour les Romains, lui revenait en partie car il voulait être divinisé, en atteste le nom d’Auguste reçu du Sénat romain et qui était réservé d’ordinaire aux divinités. Ce nom est la dénomination manifeste de qu’il contient de religieux et de morale. Cela aura un impact considérable dans la relation qui existera entre le pouvoir géré par l’empereur, et la religion, relation qui va lui ouvrir toutes les portes pour entrer dans les différentes fonctions religieuses. Il ne s’arrêta pas si vite dans sa vision, puisqu’il régla de nouveau le calendrier arrangé par Jules César, où la négligence des pontifes avait introduit une extrême confusion. Dans 19 -La république fut traversée par 3 guerres civiles qui sont des conflits ouverts entre généraux : 88-82, c’est la guerre qui oppose Marius à Sylla, 49-45 César à Pompé, 31-30. Antoine à Octave. (av. J.-C.) 20-C’est le 16 janvier 27 av. J.-C. qu’Octave, petit neveu et fils adoptif de Jules César, reçu du Sénat romain le surnom d’Augustus(Auguste) d’ordinaire réservé aux divinités. Ce titre honorifique désigne celui qui agit sous de bons auspices. Octave est appelé ainsi en récompense de ses efforts ayant abouti à la restauration des formes de la République sénatoriale et à la pacification de Rome en arrêtant les guerres civiles qui la perdaient depuis un siècle . 21 -SUETONE, Vie des Douze Césars : Auguste, texte établi et traduit par AILLOUD H., Paris, Belles Lettres, 1932, XXXI, 3. ce remaniement, il donna son nom au mois «sextilis»[…] »22,le mois d’août. Il apparait donc maintenant une liaison intime entre le pouvoir incarné par l’empereur et la religion nationale au détriment des autres, même si on pouvait constater la tolérance opérée à l’encontre des juifs qui ne constituaient pas un danger pour l’Etat romain, avec leur pratique monothéiste de leur religion le judaïsme. On note aussi la présence d’autres cultes venus d’Orient qui rivalisèrent avec ceux trouvés sur place .Ces cultes ne se limitaient pas seulement à des rites mais ils instauraient une alliance entre le croyant et le divin, basée sur un amour sincère. Dans les pratiques cultuelles romaines(pratiques religieuses :les sacrifices et les funérailles et les cultes politiques : les sacerdoces), les divinités venues de la Grèce étaient très présentes au sein de la basse classe qui avait saisi cette opportunité pour s’attacher à elles23 .Parmi ces cultes ,il y a celui de Cybèle ,d’Isis présent à Rome depuis le début du IIIème siècle av. J.-C.,Mithra .Tous connurent une ascension fulgurante avec le soutien octroyé à la déesse Isis par Sylla ,même si toutefois, à certains endroits, la pratique de ces cultes était limitée .Il fallait attendre l’avènement d’Auguste pour voir une régression ,cela est d’autant plus logique si l’on sait que l’empereur Auguste fut un fervent défenseur de la religion nationale .Il se bat pour l’éradication de ces cultes orientaux car cela ne fait pas son éloge et voit ses ambitions vouées à l’échec, lui qui a toujours voulu être divinisé . L’empereur Tibère lui emboita le pas et « interdit les cérémonies des cultes étrangers et les rites égyptiens et judaïques .Il obligea ceux qui étaient adonnés à ces superstitions de jeter au feu les habits et les ornements sacrés . Sous prétexte de service militaire, il répartit la jeunesse juive dans des provinces malsaines. Il exila de Rome le reste de cette nation et ceux qui pratiquaient un culte semblable, sous peine d’une servitude perpétuelle en cas de désobéissance. Il bannit aussi les astrologues; mais il leur pardonna, sur la promesse qu’ils lui firent d’abandonner leur art. »

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Table des matières

INTRODUCTION
Première Partie : NOTION DE RELIGION
Le Paganisme – Le Judaïsme – Le Christianisme aux 1er siècle après J.-C
Chapitre 1 : DEFINITIONS DE LA RELIGION
Chapitre 2 : LA PRATIQUE RELIGIEUSE A ROME AVANT L’AVENEMENT DU CHRISTIANISME
A- Le paganisme romain
B- Le judaïsme à Rome
Chapitre 3 :L’INTRODUCTION DU CHRISTIANISME A ROME
A-Jésus de Nazareth, le Christ
B-Naissance du christianisme à Rome
C-L’apport des judéo-chrétiens dans la diffusion du christianisme
D-L’œuvre de Pierre et de Paul dans la diffusion du christianisme
Deuxième Partie : DU PAGANISME AU CHRISTIANISME : ENTRE RIVALITES ET PERSECUTIONS
Chapitre 4 : LES DIFFERENTS RIVALITES
A-Entre juifs et chrétiens
B-Entre chrétiens et païens
Chapitre 5 : LES CAUSES ET CONSEQUENCES DES PERSECUTIONS A ROME
A- Les causes des persécutions
B- La fin des persécutions et ses conséquences
C- Les martyrs et l’horreur des supplices
Chapitre 6 : LES PERSECUTIONS DES CHRETIENS39
A-Sous l’Empereur Néron
B- Sous le règne de Domitien
C- Sous Trajan, Hadrien et Antonin.
D- Sous l’Empereur Marc-Aurèle
E- De Commode à Maximin
F-Les Apologistes
G- Sous l’Empereur Dèce, Valérien et Aurélien
H- Sous l’Empereur Dioclétien
Troisième Partie : LE SUCCES DU CHRISTIANISME ET L’EXPANSION CHRETIENNE
Chapitre 7 : LE SUCCES DU CHRISTIANISME
A- Constantin, l’empereur
B- Les luttes de Constantin (313 Edit de Milan)
C-L’œuvre de Constantin6
1-La conversion de Constantin
2-la politique religieuse de Constantin (312-337)
a-Envers le christianisme
b-Envers le paganisme et le judaïsme
D-L’œuvre de ses fils et de Julien l’Aposta
1-Constant et Constance II
2-L’attitude de Julien (361-363)
a-Envers le paganisme
b-Envers le christianisme
Chapitre 8 : L’EXPANSION CHRETIENNE
A- Les conditions politiques de cette expansion
B- Les méthodes utilisées pour cette expansion
C- Les progrès du christianisme
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

 

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