Dosage du fer dans un minerai de fer
Par WEIL, Louis, Bull. Un. Phys., janvier-février-mars 1946, vol. 40, n° 344-345-346, p. 49-59. La technique de fabrication de métaux à partir de poudres diffère du procédé métallurgique classique. L’auteur explique le principe de fabrication, expose les conditions nécessaires à l’adhérence et les procédés de fabrication de l’antiquité à nos jours. La préparation de la poudre et la technique de fabrication du métal dépendront de l’application à réaliser. Sur la passivité des métaux par ROUGEOT, L., Bull. Un. Phys., mars-avril 1948, vol. 42, n° 365-366, p. 181-185. Les phénomènes de passivité sont nombreux. L’auteur se propose de signaler quelques résultats expérimentaux récents ; ces résultats conduisent à penser que la passivité est généralement due à une pellicule protectrice de faible épaisseur d’oxyde ou de sel. Pour un métal, il n’existe pas d’état passif, mais la protection est plus ou moins efficacement assurée. La pellicule ne confère la passivité que si elle remplit certaines conditions : structure amorphe, continuité, minceur et adhérence. Des pellicules de même composition chimique peuvent provoquer la passivité ou la corrosion. Aimantation et domaines élémentaires dans les ferromagnétiques par NÉEL, Louis, Bull. Un. Phys., avril-mai-juin 1951, vol. 45, n° 398, p. 385-405. Pierre Weiss introduit la notion de domaines élémentaires et de champ moléculaire pour donner une interprétation théorique du ferromagnétisme. On rappelle qu’un ferromagnétique est aimanté sous l’action de son propre champ moléculaire (aimantation spontanée), cette aimantation dépendant de la température (point de Curie).
Suit l’étude des énergies mises en jeu dans ce phénomène et leur comparaison avec l’énergie de désaimantation, ce qui justifie l’hypothèse de domaines élémentaires. Confirmation expérimentale éclatante de Barkhausen qui montra que le processus d’aimantation était en réalité discontinu. L’auteur étudie ensuite l’influence du réseau cristallin sur l’aimantation des ferromagnétiques (couplages magnétocristallins), les différents mécanismes d’aimantation, la méthode des poudres de Bitter (méthode ingénieuse d’étude des domaines élémentaires permettant de visualiser les intersections avec la surface d’observation des parois de séparation entre les domaines). On donne alors la forme des domaines dans quelques cas simples (dans le fer, dans le cobalt). L’étude d’aimantation plus complexe termine l’article. Passivation du fer par l’acide nitrique par PROVOST, Pierre, Bull. Un. Phys., novembre-décembre 1960, vol. 55, n° 455, p. 265-265. Manipulation de cours :. Une méthode simple à mettre en œuvre et élégante pour montrer la passivation et la dépassivation du fer.Les diagrammes potentiel-pH sont la traduction graphique de données numériques connues. pH et potentiel représentent respectivement la basicité et le pouvoir oxydant de la solution portés suivant les valeurs croissantes en abscisse et en ordonnée ( les échelles utilisées sont logarithmiques ).
Les solutions aqueuses sont les seules pour lesquelles on a mesuré beaucoup de données thermodynamiques, d’où l’importance de tenir compte des propriétés oxydantes, réductrices, acides et basiques de l’eau. M. Bernard explicite la construction d’un diagramme sur l’exemple du fer et présente plusieurs applications. Nernst PourbaixLa limaille de fer ne conduit pas le courant ! par BERENGER, M. , Bull. Un. Phys., juillet-août-septembre 1979, vol. 73, n° 616, p. 1309-1310. L’auteur de l’article précise que la limaille de fer doit être tassée pour être un bon conducteur : problème de résistance de contact dû aux contacts des grains de limaille les uns avec les autres. Le fer dans le milieu vivant par DUBUSC, Michèle BIANCO, Pierre, Bull. Un. Phys., novembre 1983, vol. 78, n° 658 (1), p. 195-203. L’importance du fer est liée à sa position parmi les éléments de transition, lui conférant plusieurs degrés d’oxydation possibles et une grande aptitude à la complexation. Cet article présente quelques molécules organiques : hémoglobine, myoglobine, les transporteurs d’électrons (cytochromes ferrédoxines), transferrines, ferritines et leur rôle respectif dans l’organisme.Une vie de fer-blanc par VIGNES, Jean-Louis ANDRÉ, Gilles FOUSSE, D., Bull. Un. Phys., avril 1994, vol. 88, n° 763, p. 627-652. Les expériences présentées dans cet article sont destinées à illustrer, au laboratoire, en travaux pratiques, différents aspects du fer-blanc, matériau largement utilisé dans la vie courante.
L’auteur commence par présenter le fer-blanc : composition, caractéristiques, fabrication industrielle, propriétés et utilisation. Il présente ensuite de façon très détaillée, deux expériences d’élaboration du fer-blanc : la première basée sur l’étamage par immersion, la seconde sur l’étamage électrolytique. Ensuite pour illustrer les propriétés du fer-blanc il détaille deux expériences permettant d’observer le rôle de protection du fer contre la corrosion extérieure joué par l’étain et d’étudier la corrosion du fer ou de l’étain au contact des électrolytes à l’intérieur des diverses boîtes. Enfin pour illustrer le recyclage du fer-blanc, deux autres expériences sont proposées pour séparer l’étain du fer. Le fer et le vin VIGNES, Jean-Louis KAPALA, Frédéric DAULNY, Bertrand, Bull. Un. Phys., juin 1995, vol. 89, n° 775 (1), p. 1149-1171. Au cours de l’élaboration d’un vin ou au cours de son stockage, un accident classique peut se produire : la casse phosphato-ferrique. Après une présentation de ce problème, quelques expériences sont proposées : influence de la concentration en fer (III), en ions phosphate, influence de l’état d’oxydation du fer et de la complexation des ions fer (III). Mais quelle est la concentration de cet ion métallique ? Dans un premier temps, le dosage du fer dans un vin blanc est détaillé : dosage du fer total, dans ses deux degrés d’oxydation et du fer (III) non complexé, par spectrophotométrie. Par la suite, un dosage du fer dans le vin rouge est présenté, puis des généralités et un protocole d’élimination du fer dans le vin sont exposés.