Donnés bibliographique sur l’Olivier

Donnés bibliographique sur l’Olivier

Les données bibliographiques sur l’Olivier consistent à présenté des généralités, la systématique, la reproduction de l’Olivier, les conditions de culture, la superficie occupé en Algérie et enfin le rendement.

Historique

Les première traces sauvages de l’Olivier ont été retrouvées en Asie mineure et date d’il y a plus de 14000 ans. Des fouilles sur des sites préhistoriques ont permis de retrouver des feuilles fossilisées datant paléolithique ou du néolithiques ainsi que des traces de charbon et de pollens, en bordure du Sahara datant d’environ 12000 ans avant J-C. on ne connait pas avec certitude le lieu où l’homme a commencé à cultiver l’Olivier, mais on s’accorde pourtant a reconnaitre que 3500 avant J-C, elle se serait faite en Syrie (Loumou et Giourga, 2002). On retrace la culture de l’Olivier et l’extraction de l’huile d’Olive sur l’ile de Crète à l’époque du roi Minos, le plus vieux document ayant été réalisé sur des tablettes d’argile, 2500 ans avant J-C. On fait déjà mention des différentes huiles d’Olives, de son transport et de ses multiples usages. Selon une pratique courante de l’époque, une partie de l’huile réquisitionnée était destinée aux dieux. Selon Moreaux (1997) l’extension de la culture des Oliviers à l’âge de bronze améliora l’équilibre diététique des grecs et facilita leurs éclairages. L’Olivier était devenu un élément fondamental de la civilisation grecque. Lorsque les grecques, au VIIe et VIIIe siècle av J.C, fondent des cités sur tout le pourtour de la méditerranée, ils apportent avec eux le gout de cette culture qui se développe. C’est ainsi que l’Olivier s’étend en Italie, en France plus précisément en Provence par l’intermédiaire des phocéens, qui en 600 ans avant J-C fondent Marseille. Sur les cotes sud de la méditerranée, l’Olivier progresse par l’intermédiaire des Phéniciens qui l’introduit dans leur colonie de Carthage. Les Phéniciens parcourent la méditerranée en faisant promouvoir cet arbre merveilleux au liquide d’or (Moreaux, 1997). Ce même dernier auteur signale aussi que de la Grèce à l’Espagne en passant par l’Egypte, l’Italie, la Tunisie, l’Algérie, le Maroc et la France, l’Olivier va s’implanter durablement sur tout le pourtour méditerranéen jusqu’au XIXe siècle. Avec la période des grandes découvertes puis de la colonisation, il traverse même le détroit de Gibraltar pour voyager vers des pays plus « exotiques » comme la Californie, le Mexique, le Chili, l’Afrique du Sud et l’Australie.

– Description de l’Olivier

D’après Pagnol (1975) l’Olivier est un arbre vigoureux qui peut atteindre non taillé 10 à 15 m de haut. Des branches tortueuses aux nombreux rameaux arrondis à feuilles oblongues, lancéolées. Fleurit entre mai et juillet suivant la variété en grappes terminales ou auxiliaires donnant des fruits pendants, gros, à formes variées. Sa très longue culture le rendit plus adapté, et fertile, mais en revanche, il devint sensible au froid ou à la chaleur et multiplia les variétés suivant les contrées ou le microclimat. Ce même auteur signale que l’Olivier est cultivé pour son fruit, consommé confi ou sous forme d’huile après pressage. C’est une angiosperme dicotylédone arbustive, le genre Olea est composé d’une trentaine d’espèces, dont seul l’Olivier a des fruits comestibles. Une multitude de variétés très fortement adaptées à divers milieux sont multipliées et cultivées dans des aires restreintes comme par exemple la Sigoise, Rougette de Mitidja, ou encore la Ronde de Miliana (Brikci, 1993). Ce même dernier auteur signale que par sa pérennité et sa très grande rusticité, l’Olivier se prête assez bien à une récolte pure et simple des fruits sans beaucoup de soins préalables. On peut en déduire de ce fait qu’il à certaines exigences. L’Olivier est toujours vert. Ses dimension et ses formes varient avec les conditions climatiques, l’exposition, la fertilité du sol, les variétés mais si on le laisser végéter seul il prend couramment une forme pyramidale, peut atteindre 12 à 15 mètre de hauteur et son tronc se maintien le plus souvent élancé de bas en haut. L’Olivier se présente en système radiculaire, tronc, écorce, feuilles, fleurs, fruits, rameaux (Brikci, 1993).

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 Intérêt de l’Olivier

Bien que l’Olivier ne soit recommandé ni pour la beauté de son feuillage, ni pour le parfum de ces fleurs, il représente un très grand intérêt d’après Pagnol (1975) dans : – La production des huiles «huiles d’Olive pour lesquelles les spécialistes ont confirmé leurs vertus thérapeutiques et de leurs bien faits sur la santé de l’homme. – La production d’Olive de table, Olive de conservation comme produits alimentaires. Actuellement, les principaux modes de propagation utilisées sont le semi de l’Oléastre suivi du greffage et la bouture herbacée. De son coté Brikci (1993) souligne que l’Olivier doit présenter un aspect vigoureux, sain, une végétation vigoureuse et un système racinaires très développé. Les porte-greffes actuellement employés sont pour la plupart constitués de populations hétérogènes, provenant de semis de noyaux d’Olives de variétés cultivées telles que Chemlal et Sigoise, et par fois d’Oléastres. Cette situation se trouve donc dans tous les pays Oléicoles, elle provient du fait que les études sur les porte-greffes sont encore insuffisantes pour différencier les qualités spécifiques.

D’après Pagnol (1975) l’Olivier donne selon l’utilisation de ses parties des sous produits au nombre de trois : -Les produits de la taille : rameaux ou feuilles de la récolte qui sont utilisées dans l’alimentation du bétail, ainsi que pour la restitution de matière verte aux sols. -Les grignons d’Olives qui sont utilisés dans l’alimentation du bétail, comme amendement organique en agriculture et pour la fabrication du savon. -Le margine « eau de végétation » utilisées comme eau de boisson (à la place de l’eau potable pour les poules). Ces nombreuses utilisations permettent d’améliorer toujours la valorisation de ces sous produits

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