Domaine Arts, Lettres et Langues

Domaine Arts, Lettres et Langues.

Les panneaux d’affichage (dates et lieux des inscriptions pédagogiques, horaires, salles) sont situés en face du bureau 113, au premier étage du Bâtiment L. Vous trouverez sur le site de l’UFR LLPhi des informations concernant au cours de l’année : calendrier des examens, actualités diverses… site de communication des résultats : http://resultats.u-paris10.fr site d’inscriptions (sesame) : sesame.u-paris10.fr Inscriptions 1/ inscriptions administratives : Les inscriptions administratives, permettant d’obtenir une carte d’étudiant et de s’inscrire dans la formation, se prennent auprès du service des inscriptions de Paris X, bâtiment A La connexion sur internet est obligatoire. Si vous passez au niveau supérieur dès la session de juin, vous avez la possibilité de vous inscrire, soit sur APOWEB, soit sur http://sesame.u-paris10.fr pour obtenir un rendez-vous de réinscription. Si vous devez passer la session de septembre, vous devez attendre l’affichage des résultats (début octobre) avant de prendre votre rendez-vous de réinscription, uniquement sur le site sesame : http://sesame.u-paris10.fr 2/ inscriptions pédagogiques (cours, examen, travaux dirigés) : Les inscriptions pédagogiques, se prennent auprès du secrétariat administratif. Des réunions d’information et d’inscription seront organisées dans le courant de ce même mois. Les dates et les salles seront affichées La présence à ces réunions sera obligatoire. Tout étudiant qui n’aura pas procédé à son inscription pédagogique complète ne sera pas inscrit sur les listes d’examens. CONVOCATION AUX EXAMENS Attention : vous ne recevrez pas de convocation individuelle aux examens. Les dates d’examens sont affichées dans l’U.F.R., sur les panneaux de votre année d’études, ainsi que sur le site internet de l’U.F.R. Sur présentation d’un justificatif de travail, vous pouvez obtenir une attestation du secrétariat de l’U.F.R. dès l’affichage du calendrier des examens. Enseignement à distance La Licence de Philosophie peut être suivie à distance par les étudiants remplissant les conditions pour s’inscrire auprès du service d’enseignement à distance de l’université Paris X (COMETE). Les cours de Philosophie diffusés par COMETE portent sur les mêmes programmes que les cours dispensés aux étudiants qui suivent la formation sur place dans les locaux de l’université. La Licence de Philosophie : conditions d’accès et objectifs La licence de philosophie est divisée en six semestres, au cours desquels l’étudiant doit obtenir 180 crédits ECTS, au rythme de 30 crédits par semestre. La licence de philosophie est un diplôme à parcours unique : cela correspond à une double exigence, à la fois d’acquisition de savoirs fondamentaux et de lisibilité du diplôme (tous les étudiants ont la même licence). Elle est ouverte à tous les bacheliers ainsi qu’aux détenteurs d’un titre équivalent. Toutefois, au sein de la licence, conformément aux directives ministérielles, l’étudiant peut, par le jeu des Unités d’enseignement complémentaire, et par les Unités d’enseignement libre, satisfaire son intérêt pour d’autres disciplines et d’autres savoirs. Au travers des enseignements « complémentaires » obligatoires, la Licence de Philosophie ouvre ainsi les étudiants à une formation pluridisciplinaire dans le champ des sciences humaines et de la culture. Ainsi, un étudiant qui choisirait la même mineure pendant les quatre premiers semestres, pourra demander de droit sa réorientation au semestre 5 et obtenir son grade dans la discipline correspondant à sa mineure, à la faveur de rattrapages. Il en va ainsi des autres Licences de l’UFR LLPHI, mais également de certaines Licences de sciences humaines et sociales. La répartition des enseignements de la Licence répond à plusieurs objectifs : – L’accompagnement pédagogique des étudiants, avec des cours de méthodologie dispensés pendant les deux premiers semestres. – L’acquisition d’une culture philosophique complète : le parcours fait place à parts égales aux principales époques de l’histoire de la philosophie (philosophie antique et médiévale, philosophie classique, philosophie moderne, philosophie contemporaine), et il offre un accès équilibré aux différentes questions de philosophie générale.

DESCRIPTIF DES ENSEIGNEMENTS.

Le cours est une introduction à la « psychologie » d’Aristote, i.e. à sa théorie de l’âme. Il prend comme textes de base les Petits traités d’histoire naturelle ainsi que le Traité de l’âme qui s’intègre au corpus biologique du philosophe grec. Etudier ce qu’est l’âme revient d’abord à examiner ce qui définit le vivant en tant que tel : le phénomène psychique est le phénomène de la vie dans toutes ses occurences, de la plante au dieu, et non pas seulement la manifestation d’actes mentaux ou intellectuels strictement réservés à l’être humain. En tant que principe vital, d’ailleurs, l’âme n’est pas à l’écart du corps, comme une entité sur-naturelle, méta-physique ou transcendante : elle est quelque chose d’un corps, indissociable de lui. Chez l’homme, pourtant, qui domine la plante et la bête dans la hiérarchie des vivants, la psychologie n’est pas qu’une psychosomatologie : la faculté de penser pose problème et paraît déroger à l’« hylémorphisme ». Car penser semble être une opération pure de toute implication corporelle, une fonction sans base organique, l’acte propre d’une âme ponctuellement détachée du corps. Dans le cas de l’homme, autrement dit, la psychologie immanentiste paraît s’achever sur l’affirmation d’une transcendance : celle de l’intellect, par un passage à la limite qui nous conduit dans un autre ordre que l’ordre physique des phénomènes élémentaires de la vie. Qu’est-ce que vivre ? Qu’est-ce que penser ? On tâchera de répondre à ces deux questions et d’en repérer les enjeux, en mobilisant les principaux concepts métaphysiques et éthiques de la philosophie aristotélicienne. Bibliographie Ouvrages d’Aristote : – De l’âme, texte établi par A. Jannone, traduction et notes de E. Barbotin, Paris, Les Belles Lettres, 1989. Pour le texte grec. – De l’âme, traduction de R. Bodéüs, Paris, GF-Flammarion, 1993. La traduction qu’on utilise. – Petits traités d’histoire naturelle, traduction et présentation par Pierre-Marie Morel, Paris, GF-Flammarion, 2000. – Ethique à Nicomaque, traduction et présentation par R. Bodéüs, Paris, GF-Flammarion, 2004. – Physique, traduction et présentation par P. Pellegrin, Paris, GF-Flammarion, 2000. – La métaphysique, introduction, notes et index par J. Tricot, Paris, Vrin, 1986. Pour une introduction générale : – Bodéüs R., Aristote, Paris, Vrin, 2002. – Crubellier M., Pellegrin P., Aristote. Le philosophe et les savoirs, Paris, Editions du Seuil, 2002. – Moreau J., Aristote et son école, Paris, PUF, 1962. – Morel P.-M., Aristote, Paris, GF-Flammarion, 2003. – Ross D., Aristote, Gordon and Breach, 1971. Sur la psychologie et la noétique : – Barnes J., Schofield M., Sorabji R. (éds), Articles on Aristotle. 4. Psychology and aesthetics, Londres, Duckworth, 1977. – Nussbaum M.C. et Rorty A. O. (éds), Essays on Aristotle’s de anima, Oxford, Clarendon Press, 1992. – Nuyens F., L’évolution de la psychologie d’Aristote, Louvain, Editions de l’institut supérieur de philosophie, 1973. – Rodier G., Commentaire du « Traité de l’âme » d’Aristote, Paris, Vrin reprise, 1985.  Romeyer Dherbey G. (éd.), Corps et âme. Sur le De anima d’Aristote, études réunies par C. Viano, Paris, Vrin, 1996. LL PHI 113, , « Introduction à la langue et à la culture grecques » Christophe Bréchet Cours d’initiation au grec ancien : apprentissage de la langue grecque et de sa culture, dans la perspective de la lecture de textes et de la compréhension de certains mots significatifs de la pensée grecque.

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Cours d’initiation au latin : acquisition des outils de base en vue de lire les textes philosophiques et de mieux comprendre certains mots élaborés par les auteurs latins. Bibliographie S. Deléani et J.-M. Vermander, Initiation à la langue latine et à son système, Manuel pour grands débutants I (éd. SEDES), LL LAT 192, « Latin philosophique, perfectionnement I » M. Humeau, Approfondissement du niveau d’initiation de première année ou continuation des études secondaires : poursuite de l’étude de la langue latine. Les exercices et textes d’étude seront choisis dans les textes philosophiques écrits en latin. Bibliographie S. Deléani et J.-M. Vermander, Initiation à la langue latine et à son système, Manuel pour grands débutants I (éd. SEDES). Textes complémentaires distribués en cours. LLPHI 121 « Philosophie de l’âge classique »Sophie Chassat, Descartes : Les Passions de l’Âme Admiration, amour, haine, désir, joie, tristesse, mais aussi humilité, bassesse, vénération, dédain, jalousie, désespoir, dégoût, allégresse etc., telles sont quelques unes des passions de l’âme étudiées par Descartes. Loin d’être secondaire, ce traité constitue une excellente introduction à l’épineuse question des rapports entre l’âme et le corps dans la philosophie cartésienne, et permet de mesurer le caractère résolument moderne de la définition que donne Descartes de la « passion ». Son influence fut considérable, par exemple dans le domaine artistique, avec la célèbre Conférence sur l’Expression des Passions du peintre Charles Le Brun qui se livra à une véritable illustration de la « pathétique cartésienne ». Bibliographie : Les Passions de l’Âme, Descartes, GF. Correspondance avec Elisabeth, Descartes, GF. LLPHI 123 « Philosophie générale et métaphysique » Michel Nebenzahl, La connaissance philosophique: Nietzsche On sait que Nietzsche a mis en question la philosophie comme connaissance, la « connaissance philosophique ». La connaissance comme « représentation » certes, mais aussi comme concept et jugement, donc le champ cognitif tel que l’appréhendent les philosophies et la logique. L’interprétation (« l’herméneutique ») se fiat « déconstruction » et ouvre ainsi sur un champ de ruines. Déjà privée de son ancrage métaphysique, la pensée se caractérise de ne pouvoir invoquer l’Être, ni la communauté pas plus qu’un « sujet » comme support. C’est bien tout l’édifice de la « raison » qui s’écroule. La « folie » est-elle la conclusion que l’on devrait tirer de cette élaboration? Nietzsche se réclame-t-il d’un « transcendantal » ou d’un « savoir » pour opérer sa critique de la connaissance? Et est-ce bien la réception qu’en auraient fait, au coeur même de leur élaboration, Deleuze, Foucault et Derrida? Bibliographie La question du cours traverse l’oeuvre entière de Nietzsche. La lecture du Gai Savoir est d’emblée requise. On utilisera de préférence les traductions de la collection « folio » poche. G Deleuze Nietzsche et la philosophie éd. PUF M Foucault « Nietzsche, la généalogie, l’histoire » in Hommage à Jean Hyppolite éd. PUF, 1971 J Derrida De la grammatologie éd Minuit LLPHI 124 « Philosophie générale et métaphysique » Géraldine Sfez La pensée et l’action Qu’est-ce que penser ? Que fait-on quand on pense ? La pensée est-elle une activité de part en part invisible ou peut-on en percevoir des manifestations ? Penser, selon Aristote, constitue l’acte le plus haut, ce qui est propre à l’homme – et partant « ce qu’il y a de plus excellent et de plus agréable » pour lui. Comment s’opère alors la distinction entre vie active et vie contemplative et comment comprendre le rapport de la pensée à l’action ? Ce cours se propose d’examiner la façon dont les philosophes définissent l’activité de la pensée, en la confrontant à ce qui est souvent présenté comme son alternative ou son envers, la question de l’action. La Vie de l’esprit d’Hannah Arendt, où se trouve notamment analysé le rapport de l’agir et du penser, de la vie active et de la vie contemplative, constituera le fil directeur de ce cours.

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