Documentation Perl (en français)

Documentation Perl (en français)

DESCRIPTION

Ce document a pour but de donner une vue d’ensemble du langage de programmation Perl tout en fournissant quelques pointeurs vers de la documentation complémentaire. Il est conçu comme un guide de démarrage destiné à un public de novices. Il apporte juste assez d’informations pour permettre de lire des programmes Perl écrits par d’autres et de comprendre approximativement ce qu’ils font, ou d’écrire des scripts simples. Ce document ne cherche pas à être complet. Il ne tente même pas d’être parfaitement exact. Dans certains exemples la perfection a été sacrifiée dans le seul but de faire passer l’idée générale. Il vous est fortement recommandé de compléter cette introduction par la lecture du manuel de Perl, dont la table des matière peut être trouvée dans perltoc. Tout au long de ce document vous découvrirez des références à différentes parties de la documentation Perl.

Qu’est-ce que Perl?

Perl est un langage de programmation généraliste créé à l’origine pour la manipulation automatique de textes et désormais utilisé dans une large gamme de tâches, dont l’administration système, le développement web, la programmation réseau, la création d’interfaces graphiques et bien plus encore. Le langage a pour but premier d’être pratique (facile à utiliser, efficace, complet) plutôt que beau (compact, élégant, minimaliste).Ses caractéristiques principales sont safacilité d’utilisation, le support du style de programmation impératif (à base de procédures) et du style orienté objet (OO), l’intégration de puissantes capacités de manipulation de textes, et enfin l’une des plus impressionnantes collections au monde de modules complémentaires. Diverses définitions de Perl peuvent être trouvées dans perl,perlfaq1etsansdouteàbiend’autresendroits.Nouspouvons en déduire que différents groupes d’utilisateurs voient en Perl bien des choses différentes, mais surtout que pas mal de monde considère le sujet comme suffisamment intéressant pour en parler.

Exécuter des programmes Perl

Pour exécuter un programme Perl depuis la ligne de commande Unix :perl progname.pl
Ou bien, placez la ligne suivante comme première ligne de votre script :
#!/usr/bin/env perl
…et exécutez le script en tapant /dossier/contenant/le/script.pl. Bien sur, il faut d’abord que vous l’ayez rendu exécutable, en tapant chmod 755 script.pl (sous Unix). (Cette première ligne suppose que vous disposez du programme env. Vous pouvez plutôt y placer directement le chemin d’accès de votre exécutable perl. Par exemple #!/usr/bin/perl.) Pour plus d’informations, en particulier les instructions pour d’autres plates-formes comme Windows et Mac OS, référez vous à perlrun.

DESCRIPTION CHAPITRE 3. PERLINTRO

Filet de sécurité

Perl, par défaut, est très permissif. Afin de le rendre exigeant et donc plus robuste, il est recommandé de débuter chaque programme par les lignes suivantes :
#!/usr/bin/perl use strict; use warnings;
Ces deux lignes supplémentaires demandent à perl de rechercher dans votre code différents problèmes courants. Chacune d’entre elles permettant la vérification de choses différentes, vous avez donc besoin de ces deux lignes. La détection d’un problème potentiel par use strict; arrêter a votre code immédiatement. À l’inverse, use warnings;ne fera qu’afficher des avertissements (comme l’option-wde la ligne de commande) et laissera votre code continuer. Pour en savoir plus sur ces vérifications, lisez leur documentation respective : strict et warnings.

Les bases de la syntaxe

Un programme ou un script Perl est constitué d’une suite de « phrases ». Ces phrases sontsimplement saisies dansle script les unes à la suite des autres dans l’ordre désiré de leur exécution, de la manière la plus directe possible. Inutile de créer une fonction main() ou quoi que ce soit de la sorte. Principale différence avec les phrases françaises, une phrase Perl se termine par un point-virgule :
print « Salut, la terre »;
Les commentaires débutent par un symbole dièse et vont jusqu’à la fin de la ligne.
# Ceci est un commentaire
Les espaces ou passages à la ligne sont ignorés :
print « Salut, la terre » ;
…sauf à l’intérieur des chaînes de caractères entre guillemets :
# La phrase suivante passe à la ligne en plein milieu du texte print « Salut la terre »;
Les chaînes de caractères littérales peuvent être délimitées par des guillemets doubles ou simples (apostrophes) :
print « Salut, la terre »; print ’Salut, la terre’;
Il y a cependant une différence importante entre guillemets simple et doubles. Une chaîne de caractères encadrée par des apostrophes s’affiche telle qu’elle a été saisie, tandis que dans les chaînes entre guillemets doubles Perl remplace les variables et les caractères spéciaux (par exemple les fins de lignes\n) par leur valeur. On parle « d’interpolation » des variables.
$nom = « toto »; print « Bonjour, $nom\n »; # Affiche : Bonjour, toto print ’Bonjour, $nom\n’; # Affiche littéralement : Bonjour, $name\n
Les nombres n’ont pas besoin d’être encadrés par des guillemets :
print 42;
Vous pouvez utiliser ou non des parenthèses pour les arguments des fonctions selon vos goûts personnels. Elles ne sont nécessaires que de manière occasionnelle pour clarifier des problèmes de priorité d’opérateur.
print(« Salut, la terre\n »); print « Salut, la terre\n »;
Vous trouverez des informations plus détaillées sur la syntaxe de Perl dans perlsyn.

LIRE AUSSI :  Perl et les bases de données (DBI)

Types de variablesPerl

Perl propose trois types de variables : les scalaires, les tableaux et les tables de hachage. Scalaires Un scalaire représente une valeur unique :
my $animal = « chameau »; my $reponse = 42; Les scalaires peuvent être indifféremment des chaînes de caractères, des entiers, des nombres en virgules flottante, des références (voir plus loin), plus quelques valeurs spéciales. Perl procédera automatiquement aux conversions nécessaires lorsque c’est cohérent (par exemple pour transformer en nombre une chaîne de caractère représentant un nombre). Il est inutile de déclarer au préalable le type des variables mais, en revanche, vous devez déclarer vos variableslorsdeleurpremièreutilisationenutilisantlemot-clémy.(Ceciestl’unedesexigencesdeuse strict;.) Les valeurs scalaires peuvent être utilisées de différentes manières :
my $animal = « chameau »; print $animal; print « L’animal est un $animal\n »; my $nombre = 42; print « Le carré de $nombre est  » . $nombre*$nombre . « \n »; Perldéfinitégalementlavaleurscalaire undef (valeurd’unevariabledanslaquelleonn’aencorerienrangé),qu’on peut généralement considérer comme équivalente à une chaîne vide. En Perl, en plus des variables définies dans le programme il existe un certain nombre de scalaires « magiques » qui ressemblent à des erreurs de ponctuation. Ces variables spéciales sont utilisées pour toutes sortes de choses. Elles sont documentées dans perlvar. Pour l’instant la seule dont vous devez vous préoccuper est la variable $_. On l’appelle la variable « par défaut ». Elle est utilisée comme argument par défaut par quantité de fonctions Perl et modifiée implicitement par certaines structures de boucle.
print; # Affiche, par défaut, le contenu de $_ Lestableaux Un tableau (ou liste, il y a une différence mais dans la suite nous emploierons indifféremment les deux) représente une liste de valeurs :
my @animaux = (« chameau », « lama », « hibou »); my @nombres = (23, 42, 69); my @melange = (« chameau », 42, 1.23); Le premier élément d’un tableau se trouve à la position 0. Voici comment faire pour accéder aux éléments d’un tableau :
print $animaux[0]; # Affiche « chameau » print $animaux[1]; # Affiche « lama » La variable spéciale $#tableau donne l’index du dernier élément d’un tableau (c’est à dire 1 de moins que le nombre d’éléments puisque le tableau commence à zéro) :
print $melange[$#melange]; # dernier élément, affiche 1.23 Vous pourriez être tenté d’utiliser $#array + 1 pour connaître le nombre d’éléments contenus dans un tableau… maisilyaplussimple.Ilsuffitenfaitd’utiliser @array à une m placement ou Perlatten dune valeur scalaire(« dans un contexte scalaire ») et vous obtenez directement le nombre d’éléments du tableau.
if (@animaux < 5) { … } Les lecteurs attentifs auront sans doute remarqués que leséléments dutableauauxquelsnousaccédonscommencent par $. L’idée est qu’en accédant à un élément nous demandons de retirer une seule valeur du tableau, on demande un scalaire, on obtient donc un scalaire. Extraire simultanément plusieurs valeurs d’un tableau :
@animaux[0,1]; # donne (« chameau », « lama »); @animaux[0..2]; # donne (« chameau », « lama », « Hibou »); @animaux[1..$#animaux]; # donne tous les éléments sauf le premier

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