Diversité et performance des variétés pour les variables étudiées à Bambey

Diversité et performance des variétés pour les variables étudiées à Bambey

L’étude conduite à la station de recherche de Bambey (CNRA) et de Sinthiou Malème durant l’hivernage 2018 avait comme objectifs spécifiques : d’évaluer la diversité agro-morphologique du Panel, d’identifier les variétés les plus performantes pour le rendement et la résistance aux moisissures au Sénégal, de déterminer les relations entre variables et de classer les génotypes en fonction de leurs dissimilitudes. L’évaluation agro-morphologique effectuée sur les 26 variétés en présence des 2 témoins a montré une différence inter-variétale et des performances variantes par site. La comparaison des moyennes a révélé que les variétés les plus productives ont un cycle de semi-floraison tardif à très tardif. Elle a permis de voir également que tous les génotypes du panel sont résistants aux moisissures. Les corrélations établies entre variables ont révélé l’influence négative de la compacité de la panicule et de la texture de l’endosperme sur la sévérité des moisissures. Elles ont aussi montré que les moisissures impactent négativement la productivité du sorgho. L’analyse en composante principale réalisée, confirme la diversité existante s’expliquant par les variables hauteur des plantes, poids panicules, poids mille grains, poids grains, rendement, score moisissures et texture de l’endosperme. Les variétés Sorvato 8, Diamadjigui, MDK et Sariaso20 du groupe 3 ont été identifiées comme étant les plus productives. L’étude a aussi révélé que tous les génotypes étaient résistants aux moisissures avec une plus forte résistance chez les génotypes des groupes 1 et 3. Les paramètres agro-morphologiques leur conférant cette résistance ont été entre autres la compacité des panicules et la texture de l’endosperme. Ainsi, les variétés du groupe 3 peuvent être utilisées comme parents dans les futurs programmes de sélection pour leur forte résistance aux moisissures et leur production élevée. En perspective, afin de confirmer les résultats ainsi obtenus, il serait mieux de reconduire l’essai en station en utilisant une plus grande diversité de variables. Des expérimentations multi-locales devraient aussi être envisagées. Un génotypage des variétés serait aussi intéressant pour une identification éventuelle de gènes impliqués dans la résistance aux moisissures et la bonne production.

observed in the central Brazilian Plateau but similar to other Brazilian tropical soils (Melfi et al., 1979), classified as hypo- to meso-ferric. In granite-derived soils of South Africa, Bühmann and Kirsten (1991) observed that kaolinite, halloysite, gibbsite and goethite were the most common secondary minerals. These authors emphasize the fact that kaolinite was the most common alteration product of granites and mafic rocks under most climatic conditions, from arid to humid. In West Africa, Dabin and Maignien (1979) found that kaolinite and illite were the main components of the ferralitic soils, however, the thickness of the oxic horizon and the losses of silicon and iron was less pronounced than for other tropical regions due to less current rainfall. The RKGb ratio of the studied soils (0.75 ± 0.25) was also very similar to the that of the Brazilian Latosols studied by Vendrame et al (2012) (RKGb = 0.77 ± 0.3). Therefore, the variability of the kaolinite and gibbsite contents of the studied samples fairly well covered the variability of the mineralogical composition of highly weathered tropical soils. Therefore, the selected population of samples would be favorable to construct reliable calibrations with a limited number of samples.

Infrared spectra of soils contain extensive information on soil minerals associated with vibrations of O-H, Al-O, Fe-O and Si-O groups. The main frequencies and wavelengths of spectral absorption in the MIR and Vis-NIR for major soil minerals, comprising quartz, clay minerals (kaolinite, smectite/illite), carbonates, aluminum (Al)/iron (Fe) oxyhydroxydes and Fe oxides, have been reviewed recently by Soriano-Disla et al. (2014). However, quantitative predictions of the mineralogical content (kaolinite, gibbsite, goethite, hematite) of soils using infrared spectroscopy are scarce. Quantitative analysis of the mineralogy of ferralitic soils with diagnostic absorption peaks has been of great concern for a long time. Except a few studies (Madeira et al., 1995), this methodology was rarely used due to the inhomogeneities of soil samples that preclude highly accurate quantitative analysis (White and Roth, 1986). In our study, this method, using the two diagnostic absorption peaks of kaolinite and gibbsite on the first derivative spectra, gave better results than those obtained previously with multivariate calibration on the whole spectra: the R²c between kaolinite or gibbsite contents and spectral data increased from 0.60 to 0.69 for kaolinite and from 0.60 to 0.71 for gibbsite; the R²v increased from 0.37 to 0.72 for kaolinite and from 0.51 to 0.72 for gibbsite.

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