DIVA DOLOROSA (1999) le film du dépassement

DIVA DOLOROSA (1999) le film du dépassement 

FIOR DI MALE comme dans LYRICAL NITRATE (1990). FIOR DI MALE est une sorte de ‘poupée russe’ ultime, car c’est une pièce essentielle dans les pratiques de valorisation du Musée. Cette copie est emblématique dans le processus de transf ormation du stock film de la collection Des met comme de l’ensem ble des arch ives du m uet entre la Dir ection de De Vaal et celle de Blotkamp. Le projet de DIVA DOLOROSA naît d’une confluence entre recherche et pratique documentaire aux archives. Delpeut réalise ce film avec la collaboration du Filmmuseum-Amsterdam et de deux cinémathèques italiennes, en coproduction av ec la télévision néerlandaise. C’est un documentaire à vocation expérimentale où Delpeut met en scène le ‘p arcours’ des divas des années 1910 à partir des extrai ts de films de fiction comm e de non-fiction. Ce rem ontage est une étude audiovisuelle du ‘divisme’, qui est défini comme le : « Courant esthétique du cinéma italien muet, qui a marqué les années 1913-1920. Comme son nom l’indique, il est fondé sur le culte des ‘divas’, actrices qui, pour la plupart provenaient de l’opéra et ont incarné des figures de femmes fatales dans des mélodrames aux passions exacerbées. Ces actrices ont imposé un style de jeu ralenti, fondé sur de figures répétitives et emphatiques. Elles ont contribué à développer une réelle recherche plastique en enrichissant les costumes et les décors des drames mondains qu’elles traversaient. »

historique.1031 De sa part, le divism e est com posé d’un star-système très particulier et non isolé. L’actrice danoise Asta Nielsen est la pr emière star européénne à fonder un culte m assif autour d’elle. Néanmoins le cas italien est composé de tout un systèm e de sociétés, de Delpeut traite le divism e à travers les pr opres films des divas. On trouve dans ce documentaire un em ploi radical de la perspectiv e esthétique qui caract érise le travail d e compilation de Delpeut. Parmi les d ix films de notre é tude, DIVA DOLOROSA épuise même son approche sensorielle-analytique. Delpeut consid ère lui-même ainsi son entrep rise filmique comme un: « last diva film ». Dans ce documentaire, il poursuit une enquête esthétique initiée dans LYRICAL NITRATE. En effet, dans ce dernier, le compilateur montrait déjà son intérêt pour la gestuelle corporelle des divas italiennes ; spécialement dans la séquence retravaillée de ‘la chute de Lyda’ à partir de FIOR DI  MALE. Toutefois dans DIVA DOLOROSA, Delpeut u tilise à l’ex trême, trois de ses ge stes de recyclage. D’abord, il em prunte des film s préservés en co uleur mais y ajoute ég alement en toute liberté du coloriage. Deuxièm ement, la sonorisation du fil m est produite dans deux modalités sonores, dont la prioritaire es t conçue pour être in terprétée live pendant la projection. Et enfin, Delpeut retravaille plusieurs scènes avec des effets optiques, qui poussent son approche sensorielle-analytique aux limites de la valorisation des films eux-mêmes. 1. Coproduction intersectorielle

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particulier stimulé par l’accès aux nouvelles restaurations en couleu r.1033 Tout commence quand Angela Dalle Vache et Delpeut font connaissance en Afri que à Ouagadougou au Burkina Faso : (Dalle Vache) she knew LYRICAL NITRATE. She was in this western African film festival in 1995. I met her there. They had also something with colonial films. I was preparing HEART OF DARKNESS. I met her in a weird situation. She took malaria pills. I gave her the address of the museum. Later I’m working and suddenly she was there. And she made up : ‘ this guy is going to make a film for my book’. It was typical of her. I thought it was interesting, a good idea but ‘let me see first at Bologna, to see also if the museum is interested’. So I went to Bologna and there we decided. The book is not still finished. It started with a research trip. She went with us, she knew good restaurants. It was a lovely time visiting scholars in Italy like Martinelli, museums like Mario Pratz’s in Rome (…). ” Angela Dalle Vache (Georgia Institute of Tech nology) en effet réalise alors une étude très approfondie sur les film s des divas italiennes de s années 1910. Elle, D elpeut et Roum en se retrouvent à Bologne en 1997, suite à cette de mande de faire une réalisation

 

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