Distribution des génotypes en fonction des paramètres qualitatifs

Distribution des génotypes en fonction des paramètres qualitatifs

Variabilité des paramètres étudiés

Une différence hautement significative (P<0,001) du facteur génotype a été notée pour toutes les variables étudiées dans les deux sites. L’analyse statistique a également montré une différence très significative (P<0,001) de l’interaction Génotype x Site pour tous les paramètres, sauf pour la DSF où elle est significative au seuil de (5%). Cependant, la variable rendement ne diffère pas entre les sites (Tableau 4).

Variabilité des génotypes étudiés

Le tableau 5 représente la moyenne, l’écart-type, le minimum, le maximum et le coefficient de variation des différentes variables étudiées. La durée semis-floraison a varié de 74 à 101 jours avec un coefficient de variation de 5%. Ceci témoigne de la diversité de cycle au sein des variétés étudiées. La hauteur moyenne dans les deux sites a été de 183,5 cm à la maturité physiologique avec un minimum de 116,1 cm pour la CE151-262 (IRAT 204) et un maximum de 313,6 cm pour Sariaso20. Les paramètres de rendement ont varié en fonction des génotypes. Le poids des panicules a évolué entre 316,6 et 1759,5 g et le poids mille grains a oscillé entre 9,9 et 36,2 g. Le poids des grains a varié entre 155,6 et 1086,5 g et le rendement a fluctué entre 516,9 g pour CE151-262 (IRAT 204) et 3228,4 g pour Diamadjigui. La sévérité des champignons sur les plantes a varié avec des scores compris entre 1 (très faible) et 2 (faible). Dans les deux sites, la compacité des panicules a évolué entre 1 et 4 avec un coefficient de variation de 13,3%. La versea eu des scores compris entre 1 et 2. Le statut vert des feuilles à maturité (Stay-green) a été de 3 avec un minimum de 2 (feuilles basales mortes) et un maximum de 5 (toutes les feuilles de la plante mortes).

Performance des variétés pour les variables qualitatives

Les génotypes de cette étude peuvent être classés en différents groupes en fonction des modalités des paramètres qualitatifs étudiés (Figure 8). La variété SSD-35 est la seule ayant des grains présentant une sous couche brune. Parmi les 28 variétés étudiées, 16 ont une panicule semis compacte, 3 ont une panicule compacte, 7 de panicule semis lâche et deux très lâche. La figure 14 montre que les variétés se comportent bien par rapport à la verse mis à part deux qui versent à la maturité. Pour la texture de l’endosperme, seule 5 variétés ont une texture complétement farineuse. Les 23 autres ont des pourcentages de farine et de parties cornées variables. Sur les 28 variétés évaluées, avec le Stay-green représentant la proportion de feuille verte à la maturité des variétés, 14 ont conservé la moitié de leurs feuilles vertes à la maturité, 9 ont presque toutes leurs feuilles vertes, 4 avec plus de la moitié de leurs feuilles mortes et seulement 1 a présenté la totalité de ces feuilles mortes à maturité.

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Performance des variétés pour les variables quantitatives

La comparaison des moyennes ajustées (Tableau 6) a montré que les variétés Sariaso15, SSD-35, Mota Maradi et Sariaso16 ont une durée semis-floraison inférieure à celui du témoin le plus précoce Darou (82 jours). Les variétés ayant une durée semis-floraison supérieure à celle du témoin le plus tardif Nguinthe (96 jours) sont MDK (101 j) et Sarvato6 (100 j). Seules 11 variétés ont eu un poids mille grains supérieur à celui du témoin Darou le plus performant. Parmi celles-ci, MDK, Mota Maradi, Sorvato 6, Sorvato 8 et Sariaso20 ont eu un PMG supérieur ou égale à 20 g. Aussi bien à Bambey qu’à Sinthiou Malème, plus de la moitié des variétés ont un rendement en grains supérieur à celui du témoin le plus productif (Darou 1225,3 g/ha). La variété Malienne, Diamadjigui est la plus productive avec un rendement de 3228,4 g/ha. Un bon comportement de toutes les variétés vis-à-vis des moisissures a été noté avec des scores compris entre 1 (très résistante) et 2 (résistante). L’héritabilité au sens large calculée pour chaque variable, a permis de voir les variables fortement héritables (DSF, HPL, PMG) et celles qui sont faiblement héritables (PGr, Rdt, PPan, ScM).

Le tableau 7 montre une corrélation positive entre la durée semis-floraison et le rendement en grains. Les composantes du rendement (PPan, PMG, PGr et Rdt) sont significativement corrélées entre elles avec des coefficients variant de 0,52 à 0,99. Elles sont également corrélées positivement à la hauteur des plantes (HPL). Cependant la hauteur est aussi liée de façon négative au score moisissures (ScM). Les variables poids panicules (PPan,), poids grains (PGr) et rendement (Rdt) sont corrélées négativement au score moisissures (ScM). Les variables sous couche brune (SCB) et score verse (ScV) sont faiblement liées de façon négative à la durée semis floraison (DSF) avec un coefficient de -0,48. La compacité de la panicule (CPan) et le score moisissures (ScM) sont faiblement corrélées. Une liaison significative et négative est notée entre la texture de l’endosperme (Tend), la hauteur plante et les composantes du rendement. La texture de l’endosperme est liée positivement au score moisissures. Cependant le Stay-green n’est corrélé positivement qu’au poids mille grains.

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