Dispositifs réglementaires et techniques de l’arboriculture fruitière en se référant à la culture de tabac en feuilles
L’analyse effectuée porte sur les aspects réglementaires de l’arboriculture fruitière, en se basant sur le vécu de la culture de tabac en feuilles et sur les critères techniques Seule l’entrée de nouvel génotype dans le territoire national fait objet de cadre légal, par le biais de la quarantaine végétale. À l’issue de cette mise en épreuve, toute espèce végétale introduite fait objet d’autorisation de culture (si celle-ci est adaptée climatiquement) – d’interdiction de culture (si celle-ci est sujet de menace pour le pays : le bioterrorisme) Achats La collecte des produits locaux sont conditionnée par le décret n° 65-046 du 06.02.65 concernant la collecte des produits locaux, l’arrêté n° 5912- MPCA/93 du 17/11/93 relatif aux obligations afférentes à la collecte des produits locaux sur toute l’étendue du territoire national, et l’arrêté interministériel n° 19737/2006 portant organisation de la filière litchi L’analyse des données relatives à l’arboriculture, avec celles constatées sur terrain pour le cas de la culture de tabacs en feuilles avec les traitements et conditionnement de ces dernières a permis d’obtenir les résultats présentés ci-après. En effet, cette investigation fournit sept volets à considérer dans le management des activités pour la prise de décision dans une exploitation agricole.
Management des itinéraires techniques cycliques
Une itinéraire technique cyclique est l’ensemble des opérations et tachesculturales en fonction des circonstances présentes sur l’exploitation agricole et la réalité sur le site d’exploitation considéré. Les critères d’acceptation sont obligatoirement à respecter (tableau 22). l’apprentissage des personnels à l’hygiène et le respect de la propreté dans les différentes chaines de production, de traitement de matières premières (tableau 23). À part les critères « vestimentaire » et « information des visiteurs sur l’hygiène » considérés comme facultatifs, les autres sont obligatoires dans leurs applications. Éléments importants pour l’obtention et la conservation de matières premières et produits normés, les critères d’acceptation examinés touchent essentiellement la gestion des input et output en matière de fertilisation et les règles d’utilisation des fournitures de culture. Ces dernières sont définies comme tout matériel et outil nécessaire pour soutenir la production envisagée. Le tableau 24 ci-après présente les résultats obtenus.
Management des bâtiments et locaux avec la prise de décision relative
Ce volet est consacré surtout à l’hygiène et les traitements sanitaires, par des produits moins nocifs à l’environnement et aux personnels y travaillant, des bâtiments et locaux servant à traiter ou à conditionner les matières premières. Les critères examinés sont par ailleurs les principes de conduite de ces infrastructures, dans l’objectif de garantir la qualité des produits en respectant les normes définies pour les bâtiments et locaux. Le tableau 25 ci-après en donne les résultats. et pathogènes affectant les matières premières. Ils pourront avoir des conséquences sur l’appréciation normative et sur sa possibilité de conditionnement et/traitement des matières premières en question (tableau 26). opérations techniques, mécaniques ou chimiques pour les modifier. Ces modifications peuvent toucher les aspects phénotypiques, les compositions chimiques ou organoleptiques des matières premières, en recourant ou non à des produits chimiques spécifiques. Ces méthodes de traitement sont impérativement à respecter car elles conditionnent les éventuelles propriétés comestibles des matières premières à conditionner ou à traiter .
Nécessité de l’interdisciplinarité et de la recherche – intervention
Comme dit Vinck (op cit), « le monde change, la société se transforme, l’industrieet les sciences connaissent de profondes mutations ». De siècle en siècle, les transformations connues par l’activité productive sont marquées par l’évolution des techniques de production et le changement des formes d’organisation des exploitations ou entreprise. La mutation de cette dernière constitue alors un des axes de réflexion pour tous les acteurs intervenant dans le monde rural. En effet, l’appréhension des problèmes dans le monde rural malgache nécessite « l’apprentissage et une action collectifs » (Stassart et al., 2008). L’isolement ou la problématisation d’un fait se passant sur le secteur primaire, le concept de spécialisation, dénigrant la considération des acteurs locaux que sont les paysans, ne portent en aucun cas des résultats probants pour ce qui est de développement rural.
Autrement dit, les chercheurs scientifiques sont appelés à aborder les vrais problèmes du monde, donc du monde rural malgache, par des approches globales et ordonnées. Le même auteur ajoute que la contribution des sciences à un développement durable passe par un meilleur dialogue entre sciences et sociétés. Ce qui suppose de dépasser les cloisonnements actuels des sciences. Les exploitations agricoles malgaches, quelles que soient leurs dimensions n’échappent pas à ce basculement. L’introduction de la normalisation dans chaque exploitation agricole constitue sans doute « un problème technologique (Vinck, ibid) qui est en général « un problème interdisciplinaire ». L’articulation des savoirs différents sur un même objet à cause de la multiplicité des causalités constitue la motivation de l’interdisciplinarité, offrant de la pertinence de l’approche vis-à-vis de l’objet. La complexité de l’agriculture malgache, avec des variables et de leurs interactions nécessite le recours à la pluridisciplinarité, l’approche participative et de la recherche action. C’est dans cette dernière que s’intègre la « recherche intervention » ; elle s’adresse à des collectivités hétérogènes et nécessitant une mêle de connaissance et de savoir générée entre discipline et acteurs.