Direction de la Protection des Végétaux (DPV)
La Direction de la Protection des Végétaux (DPV) est une direction au sein du Ministère de l’Agriculture (Min Agri).
Mission et objectif
La Direction de la Protection des Végétaux (DPV) a pour principale mission de surveiller et de maîtriser les organismes nuisibles aux végétaux et aux produits végétaux afin de soutenir les actions de production agricole . La direction a pour objectifs de prévenir l’introduction et la dissémination d’organismes nuisibles dans le pays ainsi que de lutter contre ces derniers .
Services rattachés
Au niveau central, la Direction de la Protection des Végétaux (DPV) dispose de trois (03) services à savoir :
▶ Le Service de la Surveillance Phytosanitaire (SSP) qui assure la surveillance phytosanitaire du territoire. Son action vise à prévenir à l’avance les attaques éventuelles d’organismes nuisibles et de mettre au point les mesures de lutte afin de protéger la santé des végétaux et la production agricole à l’intérieur du territoire national.
▶ Le Service de la Phytopharmacie (SPP) qui assure la gestion et l’homologation des pesticides à l’usage agricole ainsi que le suivi des traitements et des applications phytosanitaires.
▶ Le Service de la Quarantaine et de l’Inspection Frontalière (SQIF) qui assure la surveillance phytosanitaire aux frontières en effectuant l’inspection phytosanitaire des végétaux et des produits végétaux à l’importation et à l’exportation. C’est ce service qui fait l’objet de ce présent mémoire.
Au niveau des chefs lieux des régions, ces services sont représentés par le Service Régional de l’Agriculture et de la Protection des Végétaux (SRAPV) qui dépend hiérarchiquement, au point de vue administratif, de la Direction Régionale du Développement Rural (DRDR) .
Organismes nuisibles des végétaux et des produits végétaux
Définition
Un organisme nuisible est un organisme dont l’activité est considérée comme négative envers l’homme. Il peut s’agir de plantes, d’animaux, de virus, de bactéries ou autres agents pathogènes .
Dans le domaine de la protection des végétaux, un organisme nuisible est toute espèce, souche ou biotype de végétal ou d’animal, ainsi que d’agent pathogène capable de se reproduire ou de se multiplier, dont la présence n’est pas souhaitée en raison d’un effet néfaste pour les végétaux ou les produits végétaux .
On parle de « ravageurs » pour les déprédateurs ou parasites des plantes et de «maladies » pour les attaques fongiques, bactériennes et virales .
Catégorisation
La catégorisation d’un organisme nuisible vise à déterminer si un organisme nuisible présente ou non les caractéristiques d’un organisme de quarantaine ou d’un organisme réglementé non de quarantaine .
Les organismes nuisibles peuvent être catégorisés en fonction de plusieurs critères:
• Identité de l’organisme nuisible : l’unité taxonomique généralement employée est l’espèce.
• Présence ou absence dans la zone étudiée, ou dans une partie de cette zone.
• Situation réglementaire concernant la lutte contre cet organisme, si l’organisme nuisible est présent dans la zone étudiée sans être largement disséminé.
• Possibilités d’établissement et de dissémination dans la zone étudiée, en fonction des conditions écologiques, du climat (y compris sous abris, tunnels, serres…), des espèces hôtes et des vecteurs.
• Possibilités de conséquences économiques et environnementales inacceptables dans la zone étudiée.
Ainsi on peut distinguer différents types d’organismes nuisibles:
– Organisme de quarantaine : organisme nuisible ayant une importance potentielle pour l’économie de la zone menacée et qui n’est pas encore présent dans cette zone ou bien qui y est présent mais n’y est pas largement disséminé et fait l’objet d’une lutte officielle [FAO, 1990 ; révisé FAO 1995 ; CIPV, 1997] .
– Organisme réglementé non de quarantaine : organisme nuisible qui n’est pas de quarantaine, dont la présence dans les végétaux destinés à la plantation affecte l’usage prévu de ces végétaux, avec une incidence économique inacceptable et qui est donc réglementé sur le territoire de la partie contractante importatrice [CIPV, 1997] .
INTRODUCTION |