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Diminution des embouteillages aux abords
Les conséquences des embouteillages sur l’environnement et la santé
La pollution atmosphérique
Les paysages des Alpes Maritimes sont divisés entre terre et mer. Comme dit précédemment, la partie littorale recense une forte densité de population. (Voir annexe p.xx) Le secteur est continuellement urbanisé sur toute la bordure maritime et comporte de nombreux axes de circulation départementaux ainsi que l’autoroute A8. Les déplacements sont cause de la principale source de pollution de l’air. En France, 1/3 des émissions de gaz à effet de serre [GES] et polluants atmosphériques sont dues au secteur des transports. Aussi, l’OMSa estime à 1,3 millions le nombre de décès causés chaque année par la pollution atmosphérique, Sophia Antipolis fait partie de la zone urbaine de la Zone Administrative de Surveillance du PPAx des Alpes-Maritimes. Elle est donc sujette à des dépassements de valeurs seuils sur certains polluants tels : – les particules fines en suspension : issues majoritairement des voitures roulant au diesel, elles irritent les voies respiratoires et sont responsables de nombreuses bronchites – le CO2 : acteurs principal du réchauffement climatique – le protoxyde d’azote : gaz irritant à l’origine de problèmes d’asthme et d’infection pulmonaire chez les enfants. – le méthane : 3ème plus important GES après la vapeur d’eau et le CO2. – le NO2 (dioxyde d’azote) : issue des pots catalytique il réduit le pouvoir oxygénateur du sang. De plus, les embouteillages étant assez fréquents, ils ne font qu’augmenter la pollution atmosphérique étant responsable de 68% des émissions d’oxyde d’azote (NOx). L’émission de particules fines et d’oxydes se fait principalement lors des phases d’accélération et de décélération, qui correspondent très bien aux embouteillages. Or, le PPA cible Sophia Antipolis comme une des sources de ces émissions et indique dans sa rubrique sur le report modal via les développement des transports publics et de modes actifs, qu’il faut inscrire dans les PDU un objectif d’amélioration de la qualité de l’air et de l’environnement : -10% d’émissions de NOx sur cette zone. Les émissions de particules fines (PM10 a et PM2,5) quant à elles, doivent etre respectivement diminuées de 8,5% et 9,4% dans les années qui viennent. Par ailleurs, à l’intérieur des terres se trouvent des territoires plus ruraux, ainsi que le Parc National du Mercantour. Ces zones sont très peu productrices de pollution mais subissent des remontées d’air chaud pollué en provenance du littoral, particulièrement l’été. La Côte d’Azur a l’avantage et l’inconvénient de profiter d’un fort taux d’ensoleillement. Lorsque les polluants sont émis par des automobiles, cela provoque la formation d’ozone par rayonnement solaire. L’ozone étant extremement toxique et nocif pour les systèmes pulmonaires, rénaux et pour le cerveau, il faut éviter de dépasser les seuils autorisés.
Les problèmes à l’intérieur du véhicule
L’Homme est aussi exposé à divers problèmes à l’intérieur meme de son véhicule. En effet, selon une étude du docteur Fabien Squinazi, membre du collège d’experts de l’ARCAA59 (Association de Recherche Clinique en Allergologie et Asthmologie) les embouteillages et le trafic accentuent la pollution à l’intérieur des véhicules à moteurs. Ainsi , les personnes présentes dans l’habitacle sont exposées aux particules fines et aux moisissures allergisantes à l’intérieur et au monoxyde de carbone à l’extérieur. Il s’agit donc d’une double exposition. Niveau santé, les problèmes de congestion routière implique la nécessité d’une concentration plus importante que la normale afin de ne pas collisionner le véhicule devant. Le temps de trajets étant plus long, la fatigue s’accroit chez le conducteur et le risque d’accident augmente. Enfin, les embouteillages récurrents augmentent le stress et la nervosité ce qui provoque des conséquences néfastes sur la santé des individus. 17 / 64 La formation de l’ozone – Source : aura.gsfc.nasa.gov
Les alternatives à la voiture sur la zone d’étude.
Les transports en commun
Les autobus à l’intérieur et aux abords de Sophia Antipolis Carte des réseaux de bus disponibles à Sophia Antipolis – Source : envibus.fr + réalisation personnelle 2 réseaux de transports en commun sont présents à l’intérieur et aux abords de la technopole : • Envibus celui de la CASA exploité par la société Vectalia. • Lignes d’Azur, anciennement TAM (Transports Alpes-Maritimes) le réseau de l’agglomération niçoise exploité par l’EPCI RLA (Régie Ligne d’Azur). Le parc d’autobus est-il déployé aux entrées du territoire d’étude ? • Entrée 1 : D98 : lignes TAM : 630 (Cannes) et 650 (La Roquette-sur-Siagne/ Mouans-Sartoux/Mougins) D103[Nord] : ligne Envibus : 22 (Valbonne) ligne TAM : 530 (Grasse/Mouans-Sartoux) 18 / 64 D103[Sud] : ligne Envibus : 9 • Entrée 2 : D604 : lignes Envibus : 11 et 26 (venant de Valbonne, Roquefort Les Pins, Chauffante) et 10 (Biot) • Entrée 3 : D504 : lignes Envibus : 12 venant d’Antibes et 21 venant de Biot. • Entrée 4 : D535 : lignes Envibus : 1 (Antibes), 9 (Antibes/ZI 3 Moulins), 21 (Biot), 22 (Valbonne-Sophia Antipolis) ligne TAM : 230 XPRESS (Nice Sophia : bus à 2 étages, rapide et très fréquent) • Entrée 5 : D104 : l ignes Envibus : 100 Express (ligne très régulière et rapide venant d’Antibes et tournant dans Sophia Antipolis) , 20 (venant de Vallauris) lignes TAM : 232 (Saint-Laurent-du-Var/ Cagnes-sur-Mer) , 233 (Vence/ St Paul de Vence) , 630 (venant de Cannes) Un abonnement annuel valable sur 90% des réseaux d’autobus des Alpes-Maritimes dont les 2 présents sur la technopole est disponible au prix de 365€/an. À partir du 1er juin 2017 sera disponible un abonnement favorisant l’intermodalité1 (TER et bus urbain Lignes d’Azur) au prix de 33€/mois.
Consigne à la lecture de ce projet individuel |
