DIMENSIONNEMENT DE LA CHAUSSEE PAR LA METHODE CEBTP

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L’ ECONOMIE DE LA ZONE D’INFLUENCE

AGRICULTURE

Les conditions naturelles de la région sont peu favorables à la production agricole. Sur les Hauts plateaux, le quasi totalité des vallées sontexploitées. Dans la sous-préfecture de Betroka, ona des possibilités d’irrigation des bas-fonds. Les autres cultures vivrières (manioc, patate douce, haricot, maïs, etc.), destinées surtout à l’autoconsommation sont très pratiquées. Si des techniques culturales adéquates sont suivies, la production agricole pourra augmenter significativement. Toutes ces cultures se pratiquent seulement pendant la saison de pluie car elles dépendent énormément de la précipitation. Et pour la régionu dMoyen Ouest, en plus du riz, les autres produits tels que le manioc, l’arachide, le coton, le maïs e t le tabac sont prometteurs. Le tableau suivant présente la répartition des surfaces cultivables etcultivées.
Le pourcentage de superficie cultivée par rapport à la superficie cultivable varie d’une campagne à l’autre, ce qui donne des chiffres loin de la réalité. Dans l’ensemble de la région, 71,43% des superficies cultivables furent cultivéspendant la campagne agricole 1998/1999.

ELEVAGE

La région a une vocation principalement pastorale caractérisée par l’élevage bovin compte tenu des moeurs et des traditions de la population.

Caractéristiques globales

On pratique généralement l’élevage extensif de boeufs. L’élevage bovin, renfermé dans sa forme traditionnelle, n’utilise pas de techniques modernes de contrôle sanitaire et de cultures de pâturage. Les données suivantes ne montrent que les effectifs du cheptel bovin dans les sous-préfectures d’Ihosy et de Betroka :

Production

L’élevage d’autres espèces animales constitue des péculations secondaires ou mêmes négligées; une des raisons évoquées est le fady (tabou) dans ed nombreux villages de la région.

Destination

En général, les produits de l’élevage sont tous destinés à la consommation locale :
Exemple : volailles et porc vers Tanà.
Boeufs vers Antsirabe
Remarque : L’apiculture dans la Sous-Préfecture de Betroka compte 162 éleveurs et les produits obtenus sont destinés essentiellement au marché local.
Les données ne sont pas disponibles pour les autres sous-préfectures. Le feu de pâturage pour l’élevage extensif constitue une menace pour l’environnement.

FORESTERIE

Le tableau suivant présente la répartition de la surface boisée observée dans la région :
En général, la formation végétale savanicole dominedans la région d’Ihorombe. Par contre, la forêt dense humide ne couvre qu’une insignifiante surface .

RESSOURCES MINIERES

La carte géologique met en évidence l’existence d’un potentiel minier non négligeable.
Les principales ressources du sous-sol sont enfouies dans le système Androyen. Il s’agit de :
• phlogopie grenat d’Ankaditany,
• quartz piézoélectrique dans la sous-préfecture d’Ihosy
• graphite dans la sous-préfecture d’Ivohibe qui n’est encore exploitées.

INDUSTRIES

L’industrie agricole est essentiellement constituée de rizeries et d’huileries.
Seules deux unités sont légalement installées, alors qu’en réalité, on compte 16 décortiqueries (10 dans la commune d’Ihosy, 2 dans la commune de Sakalalana, 1 dans la commune de Mahasoa, 1 dans la commune d’Ilakaka, 1 dans la commune rurale d’Ivohibe et 1 dans la commune rurale de Ranotsara-Nord).
La production des rizeries et décortiqueries n’est pas quantifiée faute de déclaration régulière des exploitants ou par défaut d’organisation de suivi de la part de l’administration donnant libre cours à des éventuelles fraudes fiscales, etc. …
La région du Centre-Sud est plus ou moins riche en sites et produits touristiques par rapport aux autres régions. La recherche des lieux touristiques de la part de la Direction Régionale du Tourisme en collaboration avec les collectivités territoriales décentralisées et la Maison du Tourisme va renforcer ces atouts.
L’écotourisme pourrait constituer la formule valable pour exploiter les potentiels, moyennant un minimum d’aménagement et d’organisation de la part des professionnels désireux de s’y investir. Le tableau ci-dessous montre la capacité d’accueil des hôtels et son évolution en 1990 à 2000 dans la Sous-Préfecture d’Ihosy.
L’accroissement des chambres peut être fortement lié au passage de l’éclipse solaire en 2001. Mais le potentiel touristique d’Ihorombe nécessiterait plus d’infrastructures d’accueil et une meilleure professionnalisation des opérateurs touristiques pour être pleinement exploité.
Le secteur éco touristique est une forte potentialité pour la Province. En 5 ans, le nombre de visiteur a plus que doublé. Les aires protégées à vocation coé tourisitique à Fianarantsoa comme le parc national d’Isalo attirent énormément les touristes .
L’évolution du nombre de visiteur dans les aires protégées est donnée ci-dessous : Andriantefiniaina Jean Patrick Mémoire de fin d’études
Nous savons que l’eau est le premier ennemi de la route, et est d’autant plus néfaste et active, qu’elle agit en plus grande quantité et à plus grande vitesse, dans des terrains moins cohérents et moins compacts.
D’après les résultats de la descente sur terrain des agents du bureau d’étude BCEOM, on a pu examiner les différentes dégradations de cetteroute.
Les différentes dégradations les plus persistantessur notre axe d’étude sont : ornières, flaches, profils en W, nids de poule et bourbiers.

Ornière

Définition :c’est une déformation sur les traces des pneumatiques ;
Cause : poinçonnement de la couche roulement dû aux bandage s des roues de charrettes et des véhicules ou au mauvais compactage lors de sa réalisation.
Solution : si la dégradation n’est pas très grave, une scarification avec apport de matériau sélectionné suivi d’un compactage suffira. Mais sielle est trop profonde ou très grave, alors là il faudra faire un reprofilage de la chaussée avec lamise en œuvre de matériau sélectionné.

Table des matières

INTRODUCTION
Chapitre I. – GENERALITES DU PROJET
I.1. LOCALISATION DU PROJET
I.2. HISTORIQUE DU PROJET
I.3. BUT DU PROJET
I.4. DUREE DE VIE DU PROJET ET PERIODE D’EVALUATION
I.5. CARACTERISTIQUES DU SECTEUR DES TRANSPORTS
I.6. PROGRAMME NATIONAL D’ENTRETIEN ET D’INVESTISSEMENTS ROUTIERS
I.7. PLAN DE SITUATION
Chapitre II. – MONOGRAPHIE DE LA ZONE D’INFLUENCE
II.1. GENERALITES
II.2. PRESENTATON DE LA ZONE D’ETUDE
II.2.1. LA TYPOLOGIE SOUS-REGIONALE
II.2.2. RELIEF ET PAYSAGES
II.2.3. GEOLOGIE
II.2.4. CLIMAT
II.2.5. HYDROLOGIE
II.2.6. SOLS ET VEGETATIONS
II.2.7. POPULATION ET DEMOGRAPHIE
II.2.8. MOUVEMENTS MIGRATOIRES
II.2.9. SERVICES SOCIAUX
II.2.10. SERVICE DE SECURITE
II.3. L’ ECONOMIE DE LA ZONE D’INFLUENCE
II.3.1. Agriculture
II.3.2. ELEVAGE
II.3.3. Foresterie
II.3.4. Ressources minières
II.3.5. Industries
II.3.6. TOURISME
Chapitre I. DIAGNOSTIC DE LA CHAUSSEE
I.1. HISTORIQUE DE LA PISTE
I.2. EXAMEN VISUEL DE L’ITINERAIRE
I.2.1. DEGRADATIONS DE LA CHAUSSEE
I.2.2. DEGRADATION DES OUVRAGES D’ASSAINISSEMENT
Chapitre II. ETUDE DE TRAFIC
II.1. Généralité
II.2. Trafic passé
II.3. trafic actuel
II.4. trafic futur
II.4.1. Prévision du trafic en nombre cumulé « N »
II.4.2. Calcul du taux de croissance « i »
II.4.3. Calcul du facteur de cumul « C »
II.4.4. Calcul des coefficients d’agressivité « A »
II.4.5. Prévision du trafic supérieur à 3,5T dans les deux sens
Chapitre III. ETUDE DE DIMENSIONNEMENT DE LA CHAUSSEE
III.1. DIMENSIONNEMENT DE LA CHAUSSEE PAR LA METHODE CEBTP
III.2. DIMENSIONNEMENT DE LA CHAUSSEE PAR LA METHODE LNTPB
III.2.1. Définition des hypothèses de base :
III.2.2. Calcul des épaisseurs :
Chapitre IV. ETUDE ET CHOIX DES MATERIAUX
IV.1. ETUDE DES MATERIAUX :
IV.1.1. La reconnaissance des gîtes d’emprunts et des carrières.
IV.1.2. Reconnaissance de carrières des roches d’empierrements, projet RN
IV.2. CHOIX DES MATERIAUX
IV.2.1. Sol d’emprunt pour remblai
IV.2.2. Couche de fondation
IV.2.3. Couche de base
IV.2.4. couche de revêtement :
IV.2.5. couche d’imprégnation :
IV.2.6. couche d’accrochage :
Chapitre V. ETUDE HYDROLOGIQUE
V.1. GENERALITES
V.2. CALCUL DU DEBIT DE CRUE D’UN BASSIN VERSANT
V.2.1. Note de calcul
Chapitre VI. DIMENSIONNEMENT DES OUVRAGES D’ASSAINISSEMENT
VI.1. Terminologie du système d’assainissement
VI.1.1. Calcul hydraulique des fossés
VI.2. DIMENSIONNEMENT HYDRAULIQUE DES OUVRAGES DE DECHARGES
VI.2.1. Pente critique :
VI.2.2. Vitesse d’écoulement :
VI.2.3. Note de calcul : Cas du dalot au PK 32+420
VI.3. DIMENSIONNEMENT MECANIQUE D’UN DALOT DE 1,00 X 1,00
Figure 3 : Diagramme du moment et l’effort tranchant
Figure 4 : Coupe longitudinale des armatures
Figure 5 : Coupe transversale des armatures
ETUDES DU COUT ET ETUDES D’’IMPACTS DU PROJET
Chapitre I. ETUDE DU COUT DU PROJET
Chapitre II. ETUDE DES IMPACTS DU PROJET
II.1. Les impacts au niveau rural
II.2. Les impacts au niveau national
II.2.1. Ressources utilisées :
II.3. Les impacts environnementaux
II.3.1. Les impacts positifs
II.3.2. LES IMPACTS NEGATIFS
CONCLUSION

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