DIAGNOSTIQUE ET ETUDE GEOTECHNIQUE DE LA DIGUE DE SISAONY

DIAGNOSTIQUE ET ETUDE GEOTECHNIQUE DE LA DIGUE DE SISAONY

ESTIMATION DES APPORTS DE SEDIMENTS SUR LA RIVIERE SISAONY

Pour la protection contre les crues de la plaine, il faut gérer la filière sable. Cette maîtrise passe tout d’abord par l’étude de la situation, qui permettra de proposer un certain nombre d’actions conservatoires. L’objectif de cette étude est d’analyser les principales données relatives à cette filière sable.

Etude de l’évolution géométrique des lits de la rivière SISAONY pendant une période de dix ans environ

Cette étude résulte de la comparaison des données topographiques disponibles au sein de l’Autorité pour la Protection contre l’Inondation de la Plaine d’Antananarivo (APIPA). La période qui s’est écoulée entre les deux séries de données est donc d’environ douze ans. Les comparaisons ont donc été faites sur la base des profils de 1982, et des profils en long et en travers levés en 1995.

Localisation des levées effectuées en 1995

Les levées en 1995 concernant la rivière Sisaony sont effectuées dans la partie endiguée à proximité des plaines. Les portions du lit étudiées sont les suivantes : Du pont d’Ambatofotsy au faux confluent Ikopa – Sisaony soit sur une distance de 36,9 km sur lesquels ont été levés 17 profils en travers. IV.1.2.Rattachements altimétriques Les repères utilisés pour le rattachement des profils en travers réalisés sont les suivants sur la Sisaony : – Ampitatafika (1251,888) – Ampangabe (1249,911) IV.2. Comparaison des topographies et évolution des lits de rivière. Le tableau 7 ci-après fait apparaître le résultat de la comparaison entre les deux levées effectuées entre la période de 12 ans. Compte tenu de la difficulté à retrouver les sites exacts des anciens profils en travers, les calculs de terrassements effectués ont été faits en appliquant à la largeur du lit mineur actuelle la différence constatée entre les deux côtes des fonds moyens. Il y a lieu de remarquer que lorsque la côte moyenne de fond actuel est supérieure à la côte  ancienne, les qualités estimées ont été portées dans la colonne dépôt, dans le cas contraire, elles ont été portées dans la colonne érosion.

ÉTUDE GEOTECHNIQUE 

Reconnaissance géotechnique in situ

LIRE AUSSI :  L’ensablement du bassin

Test de perméabilité Faute de moyen, on a réalisé des tests de perméabilité simples. Nous avions fait 6 trous (deux pour chaque site) qui sont espacés de plusieurs kilomètres le long des digues (figure 38), ces derniers ont été creusés à des niveaux différents de l’ouvrage, plus précisément sur la crête puis sur la pente de la digue. Ces dispositifs ont été pris car le sol d’une même parcelle est rarement homogène et que la perméabilité du sol n’est pas là même en tout point du profil en travers de la digue, elle dépend généralement de la nature du sol. Le test de perméabilité a été réalisé en quatre étapes successives dont :

Creusement des trous 

À l’aide d’une bêche, le terrain a été décapé sur une surface de 40 cm (2 largeurs de fer de bêche) sur 40 cm et sur une profondeur de 30 cm (1 hauteur de fer de bêche). La profondeur du terrain à décaper peut être augmentée si la topographie de la parcelle contraint le dispositif d’assainissement à être enterré plus profondément. En revanche, la hauteur conseillée de terre végétale au-dessus du système d’assainissement individuel est de 20 cm. A l’intérieur du terrain décapé, un trou de 20 cm de côté a été creusé (1 largeur de bêche) sur une profondeur de 30 cm (1 hauteur de fer de bêche). Les parois du trou doivent être scarifiées (à l’aide d’un couteau par exemple afin de faire disparaître un lissage éventuel du sol et de rendre les parois et le fond du trou rugueux. La figure 37 montre le trou après creusement et le lieu de creusement sur la partie de la digue

Saturation du sol pendant 4 heures 

Pour cette étape, il fallait disposer d’un volume d’eau conséquent de plusieurs dizaines de litres. Remplir entièrement le trou inférieur de 20 cm de côté et de 30 cm de profondeur. Tous les quarts d’heure environ (fréquence indicative à diminuer ou à réduire en fonction de la vitesse d’infiltration) nous avons versé de l’eau dans le trou afin de garder le plus constamment possible une hauteur d’eau de 30 cm

Formation et coursTélécharger le document complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *