DIAGNOSTIC PAYSAGER I. UNITÉS PAYSAGÈRES D’après la loi

DIAGNOSTIC PAYSAGER I. UNITÉS PAYSAGÈRES D’après la loi

« Paysage » du 8 janvier 1993, « une unité paysagère correspond à un ensemble de composants spatiaux, de perceptions sociales et dynamiques paysagères qui procurent par leurs caractères une singularité à la partie du territoire concernée. Une unité paysagère est caractérisée par un ensemble de structures paysagères. Elle se distingue des unités voisines par une différence de présence, d’organisation ou de formes de ses caractères. » Autrement dit, une unité paysagère correspond à un territoire dont les caractéristiques paysagères sont semblables. On entend par caractéristiques paysagères, des critères tels que la géomorphologie, ouverture des milieux, l’occupation des sols, la densité et la composition du couvert végétal, etc.

L’UNITÉ DES PLATEAUX DU BAUGEOIS (SELON L’ATLAS DU PAYSAGE)

Le projet d’aménagement de la voie de contournement de Seiches-sur-le-Loir se situe au sein de l’unité paysagère des Plateaux du Baugeois. Quatre composantes majeures résultent de cette unité paysagère :  Un plateau agricole ondulé dessiné par de larges parcelles cultivées,  Des bois et buttes boisées,  Des vallées fermées,  Une architecture rurale et patrimoniale de qualité. Les effets de clairières se caractérisent principalement par de larges ondulations, soulignées par le patchwork des couleurs et textures des champs qui dessinent des lignes douces et souples mais aussi par quelques lignes végétales, de qualité et densité variable. Événement topographique instaurant une dynamique physique et visuelle, les vallées du Baugeois sont densément végétalisées notamment par de grandes peupleraies qui tendent à cloisonner et fermer le paysage. Les évolutions des pratiques agricoles, la diversification des cultures et le développement périphérique des bourgs amènent le paysage à évoluer, d’une part vers une ouverture des clairières et le développement de grands bâtiments récents aux volumes imposants et d’autre part une désertification des cœurs de bourgs au profit des périphéries et de la diffusion urbaine le long des voies.

. LE RELIEF ET L’HYDROGRAPHIE 

Le relief est une composante essentielle du paysage. En fonction de ses caractéristiques, des lignes de force se dégagent dans les territoires étudiés. Il est donc nécessaire de l’analyser pour comprendre les dynamiques qu’il génère. Plusieurs outils peuvent être mobilisés dans ce contexte : cartes, coupes topographiques, etc. 

L’OCCUPATION DES SOLS

Corine Land Cover est une base de données pilotée par l’Agence européenne de l’environnement. Cette base de données permet d’attribuer à un espace donné le milieu naturel qui lui correspond. L’ensemble des définitions sont tirées de cette base de données. On remarque sur la zone, après étude du Corine Land Cover de la zone, qu’il existe plusieurs types d’occupation des sols : un tissu urbain discontinu, des terres arables hors de périmètres d’irrigation, des prairies, des systèmes culturaux et parcellaires complexes, des surfaces essentiellement agricoles. En effet, la plupart des zones traversées par la future déviation est composée de parcelles cultivées et de prairies destinées à l’élevage. La commune de Seiches-sur-le-Loir et l’Aurore représentent un tissu urbain discontinu, celui-ci étant défini comme des « espaces structurés par des bâtiments. Les bâtiments, la voirie et les surfaces artificiellement recouvertes coexistent avec des surfaces végétalisées et du sol nu, qui occupent de manière discontinue des surfaces non négligeables. Entre 30 et 80 % de la surface est imperméable. » Le ruisseau de Suette permet d’identifier sur son tracé (et celles des fossés affluents) une zone classée comme surfaces essentiellement agricoles, interrompues par des espaces naturels importants : « Surfaces essentiellement agricoles, interrompues par des zones naturelles ou semi-naturelles (y compris des zones humides, des plans d’eau ou des affleurements rocheux). » Plus au sud du ruisseau de Suette, au vu du relief moins abrupt qu’au nord, les systèmes culturaux sont diversifiés et certaines prairies sont laissées en pâture, ce sont des systèmes culturaux et parcellaires complexes : « Mosaïque de petites parcelles de cultures annuelles diversifiées, de prairies et/ou de cultures permanentes complexes, avec éventuellement des maisons et jardins épars. » Sur la partie la plus proche du Loir, une partie de la zone est classée en prairie et autre surface toujours en herbe à usage agricole. En effet, le relief est très variant sur cette zone (cf. profil altimétrique AA’) et celuici ne permet pas l’utilisation pour des cultures notamment pour l’utilisation d’engins mécaniques. Ce sont des « surfaces enherbées denses de composition floristique constituée principalement de graminées, non incluses dans un assolement. Principalement pâturées, mais dont le fourrage peut être récolté mécaniquement. Y compris des zones avec haies (bocages). » Dernièrement, une grande partie de la zone d’étude est classée en zone de terres arables hors périmètre d’irrigation. L’éloignement en termes de distance mais aussi de dénivelé entraine la classification de type « hors périmètre d’irrigation. Ces espaces agricoles sont : « Cultures annuelles pluviales, y compris les jachères, incluses dans un système de rotation. Y compris les cultures irriguées occasionnellement par aspersion, sans équipement permanent. 

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. LES LIEUX D’INTÉRÊT TOURISTIQUE ET PATRIMONIAL

Le site d’étude ne présente qu’un seul lieu d’intérêt touristique et patrimonial. Il s’agit de château d’Ardannes.

LE CHÂTE AU D’ARDANNES

Cet édifice est le château historique de Corzé. Il y a abrité la Seigneurie d’Ardannes. Son renfoncement vis-à-vis des chemins ainsi que ses massifs arbustifs l’entourant font de ce château un lieu clos non-ouvert au public. Ce château est un ancien château-fort dont le donjon est encore présent. Il a subi de nombreuses destructions dues à l’occupation allemande de la Seconde Guerre Mondiale.

Table des matières

MAIRE
PARTIE 1. INTRODUCTION
I. L’APPROCHE SYSTÉMIQUE DU PAYSAGE
II. OBJECTIFS DE L’ÉTUDE
III. LOCALISATION DU PROJET ET DÉFINITION DU PÉRIMÈTRE D’ÉTUDE.
PARTIE 2. PRÉSENTATION DÉTAILLÉE DU PROJET RETENU
I. OBJECTIFS DE CE CONTOURNEMENT
II. ENJEUX LIÉS AU PROJET
1. Enjeux économiques
2. Enjeux humains
3. Enjeux en termes de mobilité
4. Conclusion sur les enjeux
PARTIE 3. DIAGNOSTIC PAYSAGER
I. UNITÉS PAYSAGÈRES
II. STRUCTURES BIOPHYSIQUES
1. Le relief et l’hydrographie
2. L’occupation des sols
III. STRUCTURES ANTHROPIQUES
1. Les lieux de vie et d’habitat
2. Les axes de communication
3. Les lieux d’intérêt touristique et patrimonial
IV. ÉVOLUTION DU PAYSAGE.
PARTIE 4. PRÉSENTATION DES IMPACTS ET PROPOSITION DE MESURES
PARTIE 5. SYNTHÈSE DE L’ANALYSE PAYSAGÈRE
PARTIE 6. BIBLIOGRAPHIE / WEBOGRAPHIE

projet fin d'etude

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