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ADOPTER DES APPROCHES INTEGREES
Approches genre et participative de l’adoption des semences améliorées
Au stade des enquêtes, il a été difficile d’apprécier cette motivation de la population pour la raison que pour eux qui dit « projet », dit « don ». La plupart des Fokontany de la zone d’étude a bénéficié de l’appui des organismes de nutrition lors de la crise alimentaire durant laquelle il y avait des distributions de vivres. Les activités contre la malnutrition ont continué à travers la fourniture de semence et d’autres intrants agricoles. La population locale manifeste un besoin de collaborer avec le projet, et aussi très motivé à la production de semences améliorées.
Choisir les trois organisations paysannes : FBL, VTR, et ASPPAM
Parmi les associations collaborateurs de Welthungerhilfe, trois ont montré plus de motivation. Il est recommandé de choisir parmi eux pour la production de semences améliorées de riz. Cependant, quelques réformes devront être effectuées.
Au niveau des organisations paysannes, il faudrait : une redynamisation du membre de bureau et réalisation d’un contrat avec l’ONG WHH, une facilitation des démarches pour que l’organisation paysanne (OP) devienne officielle pour les informelles, une détermination des objectifs en termes de quantité ou besoins et de qualité, une stimulation de la motivation de leur membre pour qu’elle puisse constituer une épargne collective soit en nature ou en argent, une amélioration de l’accessibilité de cette association en termes de crédit avec les institutions financières et d’intrants avec les fournisseurs, et aussi un renforcement en Information Education Communication,…
Au niveau de l’approche de l’ONG Welthungerhilfe, i l devrait y avoir une formation des techniciens et vulgarisateurs sur la MARP (Méthode Accélérée de Recherche Participative), la technique sur l’E R P (évaluation rurale participative) et enfin l’Approche Genre (l’implication des femmes est un élément principal à la réussite ud projet et au développement) avant de passer à l’action et ils devront être capable de faire participer tout les acteurs dans la mesure du possible. Il ya aussi la mise en place d’un dialogue et système de communication entre les agents sur terrain et les personnels de bureau pour les activités. Et aussi que l’ONG WHH de vra établir une coopération avec les acteurs de développement dans la région : les organismes étatiques (DRDR) afin de bien coordonner les actions menées dans la zone, et avec l’autorité locale pour intégrer dans leur programme une politique semencière afin de participer au projet.
Approche systémique de la technique améliorée
L’exploitation dans la zone est systémique. Toute approche d’une spéculation devrait être donc systémique. L’amélioration de la riziculture devrait être accompagnée par le renforcement des cultures de rente qui est la principale source de financement. Il est donc recommandé d’appuyer le développement des filières de rente dans l’action de PSAR par exemple la création de coopérative pour stabiliser leur prix et rentabiliser leur vente pour les producteurs.
Opter un système de crédit des intrants, et une subvention des semences
La majorité des riziculteurs n’ont pas le moyen pour accéder aux intrants agricoles améliorés car leur revenu est totalement absorbé par les besoins domestiques. Dans ce cas, pour le débouché des produits du PSAR, il faut assurer l’achat par l’adoption d’un système de crédit, l’objet sera de fournir aux paysans les produits au début du cycle d’exploitation et de les faire rembourser au moment de la récolte. La mesure à subventionner à 5 0% pendant trois ans, puis à réduire le taux de subvention de 10 points pendant les quatre années suivantes pour les engrais par le projet BVPI de la banque mondiale devrait être appliquéeveca les semences.
RENFORCER LES CAPACITES TECHNIQUES
Améliorer la compétence technique des paysans en techniques améliorées
Face aux contraintes techniques rencontrées, des améliorations doivent être entrepris si le projet de production de semences améliorées de riz soit techniquement valable. Il s’agit de la lutte contre les ravageurs, les maladies, et les carences du sol. Il y a l’utilisation des produits phytosanitaires et biologiques, ainsi que de l’apport de phosphore et d’azote à la rizière.
Aménager les réseaux hydroagricoles
La maîtrise d’eau constitue un des principaux probl èmes du système de riziculture intensive pour la région. Pour pouvoir réussir le projet de production de semences améliorées de riz, les réseaux hydroagricoles devront être aménagés. Les canaux dedrainage et d’irrigation devront être construits. Les barrages devront être entretenus etédifiés.
Mettre en place une plate forme d’échange et le Centre de Service Agricole
Il s’agit de créer un environnement favorable et incitatif pour les opérateurs de la production de semences de riz. Et que la plate forme d’échange permettra de faire circuler des informations et des produits à chaque acteur de la filière afin de la développer. Et le CSA est indispensable au développement de la production des semences améliorées ainsi que de toutes les filières.
Régler le statut foncier et privatiser l’exploitationD’après les expériences des CMS, le statut foncierconstitue l’un des problèmes qui ont causé leur perte. C’est une assurance de l’investissement et une source de la motivation. L’organisme multiplicateur de semences devrait avoir un titre de propriété du terrain d’exploitation. En vérité, la banque ne donne pas de crédits s’ils n’ont pas de garantie. De plus, le projet est agricole, et il n’y a pas d’assurance agricole. Les banques ne veul ent pas prendre trop de risques. Donc, il ne faut pas trop compter sur les crédits bancaires sion n’a de garantie comme un terrain. De ce fait, pour pouvoir compter sur les crédits de la banque, le terrain du projet devrait être du domaine privé : titré et borné.
Utiliser les ressources humaines de l’organisation paysanne
Les organisations paysannes ont chacun un jour par semaine pour les activités communes. Et il se trouve que le système d’exploitation est presque occupé. De ce fait il est recommandé :
· d’embaucher pour la gestion et les travaux qui doivent être effectués sans retard : 1 technicien agricole permanant qui assure la suivi et contrôle des techniques, 2 gardiens
permanents qui s’occupent du gardiennage de l’expl oitation, et 3 vendeurs animateurs saisonniers qui vendent les produits au moment de la récolte, et de faire faire par les membres de l’organisation les taches qu’ils peuvent effectuer : les travaux d’exploitation (labour, semis, repiquage, … , jusqu’au conditionnement), et sa gestion.
Appui techniques et formation des producteurs de semences améliorées de riz Les paysans de la zone ne sont pas compétents pour la PSAR. De ce fait, il est nécessaire d’octroyer des appuis matériels et une formation en PSAR par des essais pratiques assistés par des techniciens agricoles. A la phase de mise en œu vre du projet, le suivi d’un technicien agricole devrait se faire. Il est aussi préconisé ed former des jeunes de la zone en technique améliorée pour assurer une relève au technicien agricole après le départ du projet.
Adopter des conditions favorables à la filière semence
Il est recommandé que l’Etat promulgue sans plus tarder les textes d’application de la loi semencière 94-038 afin d’activer les investissements dans la filière semence. De plus, il faudrait 46
une réduction de la quarantaine végétale afin d’accélérer la diffusion des semences importées. Et qu’il faut mettre en place et rendre opérationnels les organes fonctionnels nationaux de la filière semence (SOC, CONASEM, CORESEM,…). Cependant, leurs mises en œuvre exigent des moyens exorbitants auxquels l’appui d’une instituti on internationale sera indispensable. Il y a aussi que « Madagascar devrait adhérer à la convention internationale sur les obtentions végétales (UPOV) (Madagascar consent déjà à la Convention de Cartagena sur les OGM) » afin de bien réglementer la filière semence tant au niveau national qu’international.
Table des matières
DEDICACES
RESUME
REMERCIEMENTS
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
LISTE DES ABBREVIATIONS
ACRONYMES
INTRODUCTION
I. METHODOLOGIE
I.1. DELIMITATION GLOBALE DE L’ETUDE
I.1.1. CHOIX DU SUJET
I.1.2. ZONE D’ETUDE
I.2. DEMARCHES COMMUNES AUX QUATRES HYPOTHESES
I.2.1. ETUDES PRELIMINAIRES
I.2.1.1. Documentation
I.2.1.1.1. Bibliographie
I.2.1.1.2. Webbiographie
I.2.1.2. L’enquête informelle
I.2.2. ENQUETES FORMELLES
I.2.2.1. L’échantillonnage
I.2.2.2. Le remplissage des questionnaires
I.2.3. TRAITEMENT DES DONNEES
I.3. DEMARCHES SPECIFIQUES A CHAQUE HYPOTHESE
I.3.1. DEMARCHE 1 : DIAGNOSTIC DU MARCHE
I.3.1.1. La méthode BCG
I.3.1.2. La méthode d’Arthur Little.
I.3.1.3. Analyse de l’offre et de la demande
I.3.2. DEMARCHE 2 : ETUDE DE FAISABILITE SOCIALE
I.3.2.1. Typologie des exploitations
I.2.1.1.1. Analyses statistiques descriptives
I.2.1.1.2. Simulation markovienne
I.2.1.1.3. Analyse prospective
I.2.1.1.4. Détermination des profits générés
I.3.2.2. Analyse des organisations paysannes
I.3.3. DEMARCHE 3 : ETUDE DE FAISABILITE TECHNIQUE
I.3.4. DEMARCHE 4 : ETUDE DE FAISABILITE FINANCIERE
I.3.4.1. Le calcul des ratios d’investissement
I.3.4.2. Le programme de financement
I.3.4.3. Les projections financières
I.3.4.3.1. La Valeur Actualisée Nette (VAN)
I.3.4.3.2. Le Taux De Rentabilité Interne (TRI)
I.3.4.4. Une analyse de la sensibilité financière
I.4. LIMITES DE L’ETUDE
I.5. CHRONOGRAMME DES ACTIVITES
II. RESULTATS
II.1. DIAGNOSTIC DE MARCHE DES SEMENCES AMELIOREES
II.1.1. MATRICES BCG
II.1.1.1. Matrice BCG des cultures
II.1.1.2. Matrice BCG des Fokontany pour la riziculture améliorée
II.1.2. MATRICE D’ARTHUR LITTLE
II.1.2.1. ANALYSE DE L’OFFRE ET DE LA DEMANDE
II.1.2.2. Volume de l’offre et de la demande
II.1.2.3. Etude qualitative de la demande
II.1.2.3.1.Le type des besoins et préférence en semences améliorées de riz
II.1.2.3.2.La taille et la croissance de ces besoins
II.1.2.4. Etude de l’offre
II.1.2.4.1.Type de concurrents
II.1.2.4.1.1. Situation géographique des concurrents
II.1.2.4.1.2. Forces et faiblesses des concurrents
II.1.2.5. Le produit : semence améliorée de riz
II.1.2.5.1. Les caractéristiques des variétés de semences
II.1.2.5.2. Sources et approvisionnement en semences
II.1.2.5.3. Achat et prix de semences
II.2. ETUDE DE FAISABILITE SOCIALE
II.2.1. TYPOLOGIE
II.2.1.1. Classification par analyses descriptives
II.2.1.2. Simulation markovienne
II.2.1.2.1. Groupe 1 : Exploitations vivrières
II.2.1.2.2. Groupe 2 : Producteurs de rente
II.2.1.2.3. Groupe 3 : Riziculteurs semi-spécialisés
II.2.1.3. Taux d’adoption
II.2.1.4. Les revenus générés par l’exploitation de riz amélioré
II.2.2. SITUATION DES ORGANISATIONS PAYSANNES
II.3. ETUDE DE FAISABILITE TECHNIQUE
II.3.1. SITUATION AGRO-ECOLOGIQUE
II.3.1.1. Relief, paysages, sols, climat et hydrographie
II.3.1.2. Les différentes étages de riziculture
II.3.1.3. L’utilisation de fertilisants, de semences améliorées et les saisons de culture
II.3.1.4. Techniques culturales
II.3.1.5. Maîtrise de l’eau
II.3.1.6. Ennemis de culture
II.3.1.7. La plante végétale de riz
II.3.1.8. Appropriation foncière
II.3.2. LA DISPONIBILITE EN MAIN D’OEUVRE
II.3.3. BESOINS EN MATIERES PREMIERES
II.3.4. DESCRIPTION DU PROJET
II.3.4.1. Localisation
II.3.4.2. La multiplication de semences améliorées de riz
II.3.4.3. Améliorations techniques à respecter et poste à contrôler..
II.3.4.4. Planning de production
II.3.4.5. Planning de vente
II.3.4.6. Situation institutionnelle des semences améliorées à Madagascar
II.4. ETUDE DE FAISABILITE FINANCIERE
II.4.1. COUT TOTAL D’UNE PRODUCTION DE SEMENCES AMELIOREES DE
II.4.2. PROGRAMME DE FINANCEMENT
II.4.2.1. Détermination du montant de l’emprunt et des fonds propres
II.4.2.2. Amortissement de l’emprunt
II.4.3. PROJECTION FINANCIERE
II.4.3.1. Amortissements des investissements
II.4.3.2. Projection du compte d’exploitation
II.4.3.3. Projection prévisionnelle de trésorerie
II.4.3.4. Bilan prévisionnel
II.4.4. ANALYSE FINANCIERE
II.4.5. SENSIBILITE FINANCIERE DU PROJET
III. DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
III.1. DISCUSSIONS
III.1.1. MARCHE VASTE POUR LES SEMENCES AMELIOREES DE RIZ
III.1.1.1. Bonne position de la SRA parmi les cultures
III.1.1.2. Bonne position du SRA dans la majorité des Fokontany
III.1.1.3. Choix de développement approuvé par la matrice d’Arthur Little
III.1.1.4. Besoins faiblement satisfaits par l’offre
III.1.1.5. Les paysans se tournent vers les variétés locales
III.1.2. L’ADOPTION DE LA TECHNIQUE AMELIOREE
III.1.2.1. Typologie des cultures, systèmes et tendance
III.1.2.1.1. Groupes basés sur un type de culture
III.1.2.1.2. Sous-groupes de système de production
III.1.2.1.3. Des taux d’adoption très variés
III.1.2.1.4. Des profits assez viable pour les paysans
III.1.2.2. Système d’organisation
III.1.3. TECHNIQUE DE PRODUCTION DES SEMENCES AMELIOREES DE
III.1.3.1. Une situation agro-écologique favorable à la riziculture
III.1.3.2. Non maîtrise de la technique améliorée
III.1.3.3. Main d’oeuvre familiale non disponible
III.1.3.4. Coût élevé des matières premières
III.1.3.5. Implantation en milieu rural de l’exploitation
III.1.3.6. Planning des activités
III.1.3.7. Une loi semencière promulguée mais pas encore appliquée normalement
III.1.4. INVESTISSEMENTS RENTABLES
III.2. RECOMMANDATIONS
III.2.1. LANCER LES SEMENCES AMELIOREES DE RIZ SUR LE MARCHE
III.2.1.1. Amélioration et appui technique
III.2.1.2. Développer les cultures qui ne sont pas en position abandon
III.2.1.2.1.Poursuivre les investissements et maintenir dominant le riz amélioré et le
III.2.1.2.2.Stabiliser les prix et améliorer la qualité des produits de rente
III.2.1.2.3.Octroyer de l’assistance technique et vulgariser le riz intensif
III.2.1.2.4. Délaisser le riz traditionnel et la patate douce
III.2.1.3. Produire des semences pour satisfaire les besoins et les préférences des paysans
III.2.2. ADOPTER DES APPROCHES INTEGREES
III.2.2.1. Approches genre et participative de l’adoption des semences améliorées
III.2.2.2. Choisir les trois organisations paysannes : FBL, VTR, et ASPPAM
III.2.2.3. Approche systémique de la technique améliorée..
III.2.2.4. Opter un système de crédit des intrants, et une subvention des semences
III.2.3. RENFORCER LES CAPACITES TECHNIQUES
III.2.3.1. Améliorer la compétence technique des paysans en techniques améliorées
III.2.3.2. Aménager les réseaux hydroagricoles
III.2.3.3. Mettre en place une plate forme d’échange et le Centre de Service Agricole
III.2.3.4. Régler le statut foncier et privatiser l’exploitation
III.2.3.5. Utiliser les ressources humaines de l’organisation paysanne
III.2.3.6. Appui techniques et formation des producteurs de semences améliorées de
III.2.3.7. Adopter des conditions favorables à la filière semence.
III.2.4. ADOPTER LE PROJET POUR SA RENTABILITE
III.2.4.1. Avoir recours à l’investissement structurel et le partenariat des communes
III.2.4.2. Adopter le projet PSAR pour sa rentabilité et sa viabilité
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
WEBBIOGRAPHIE