Developpement mitigé de l’ecotourisme

L’écotourisme est un voyage dans les Régions naturelles avec des objectifs multiples, une compréhension accrue de l’histoire naturelle et culturelle de l’environnement en ayant soin de ne pas altérer ce dernier, tout en apportant des avantages économiques visant à rendre la conservation des ressources naturelles profitable aux populations locales. Madagascar, la quatrième plus grande île du monde, est une destination excellente pour l’écotourisme avec non seulement sa grande variété d’écosystèmes et sa diversité biologique répartie dans toute l’île mais aussi une histoire surprenante sur ses ancêtres, ses rois et sa culture. Pour Madagascar, le secteur du tourisme est la première source de devise et figure parmi les facteurs de développement très compatibles à la conservation.

Un milieu géographique à forte potentialité 

Les traits du paysage, un atout touristique 

Le premier attrait touristique est le paysage qui est « un espace visible à l’œil nu » surtout quand il demeure associé à l’image touristique principale d’un milieu d’accueil naturel. C’est aussi l’ensemble des traits caractéristiques d’un milieu naturel qui permettent de le distinguer d’un autre milieu. Les paysages sont les qualités naturelles d’un site : ils favorisent ou limitent le séjour. Le paysage des Hautes Terres Centrales, comme son nom l’indique, est caractérisé par des reliefs avec une altitude élevée et faisant partie des Hautes Terres Centrales, Behenjy présente une succession de collines et de plaines assez étroites. Des reliefs de moins de 300 m et plus ou moins accidentés. Bref, un paysage collinaire . Le paysage de Behenjy est un mélange de vert et de rouge : le vert pour les rizières marié au rouge des villages de briquettes et du sol en latérite. Caractéristique du Vakinankaratra, la majorité des reliefs dans la Commune sont rocheux et volcaniques.

Un système hydrographique profitable à l’écotourisme 

Le système hydrographique joue un rôle capital à la vie économique dans d’autres Régions, comme étant une voie de communication, une zone de pêche…. En écotourisme, tel est le cas, sa potentialité s’illustre par sa valeur récréative. La rivière Andromba draine la Commune Rurale de Behenjy. Elle prend sa source dans le massif de l’Ankaratra et se jette à Fenoarivo pour rejoindre la Sisaony. Andromba coule du Sud vers le Nord, la rivière est alimentée en amont par la rivière Androhanandromba, la rivière Ambatomainty, rivière de Manjakatompo et rivière d’Andriambilany. La rivière Andromba est pérenne car l’eau s’écoule toute l’année, de ce fait l’écotourisme peut en tirer profit. Cependant, les crues régulières ont des impacts d’ensablement des rizières, des destructions des cultures soit des pertes de productivité.

Des conditions naturelles favorables

L’impératif climatique : un rôle essentiel dans l’écotourisme 

Le climat a un rôle direct dans l’écotourisme car une bonne ou mauvaise condition climatiques détermine l’échec ou la réussite du séjour. Dans les Régions montagneuses ; la saison sèche dure d’avril à septembre et peut être particulièrement fraîche sur les Hautes-Terres, il peut geler . Les pluies sont fortes mais courtes, de mi-novembre à mars seulement. La saison cyclonique est officiellement de midécembre à mi-avril. Il pleut beaucoup même si cela ne veut dire ni partout ni tout le temps. Le Climat de Behenjy correspond à celui des Hautes Terres avec des précipitations bien marquées du mois d’octobre jusqu’en mars.

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Un climat tropical d’altitude marqué par deux saisons bien distinctes :
– saison chaude et pluvieuse : elle s’étale du mois d’octobre à avril. En moyenne Behenjy reçoit annuellement 1366 mm d’eau. Quant à la température la moyenne est de 18,9°C.
– une saison fraîche et sèche : mai jusqu’à septembre caractérisée par la quasi-absence de pluie et la baisse de la température à une moyenne de 17,03°C. La sécheresse s’accentue du Nord vers le Sud.

Le phytome : un décor du paysage

La végétation de la Commune Rurale de Behenjy est composée essentiellement de formations secondaires. Ces derniers représentent quelque 63 % de l’île et correspondent aux formes de dégradation des forêts primaires (différents stades évolutifs allant du stade ligneux tel que les arbres ou les arbustes au stade herbeux tel que les savanes ou les steppes). On trouve dans cette catégorie les « savoka » issus des défrichements, les savanes herbeuses, arborées ou arbustives des Hautes Terres.

La savane est une formation végétale propre aux Régions chaudes à longue saison sèche et dominée par les plantes herbacées. Elle est plus ou moins parsemée d’arbres ou d’arbustes. Selon la densité des espèces ligneuses, on parle de « savane herbeuse », de « savane arbustive », de « savane arborée », et de « savane boisée ».

Cette localité (Behenjy) possède une faible couverture forestière et la flore est caractérisée par une savane herbeuse, arbustive et savane plus ou moins arborée.
– Savane herbeuse : il n’y pousse que des hautes herbes sans aucun arbre ni arbuste. C’est une étendue d’herbes hautes (de plus de 80 cm de hauteur jusqu’à 6m) en majorité des graminées.
– Savane plus ou moins arborée : elle est piquée d’arbustes et d’arbres mesurant moins de 10 m.
– Savane arbustive : dominée par les herbes courtes et les plantes de petite taille et parsemées d’arbustes.

Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PARTIE 1 : BEHENJY : COMMUNE RURALE A PAYSAGE DIVERSIFIE
CHAPITRE 1 : Les facteurs naturels : un rôle prépondérant
1-1-Un milieu géographique à forte potentialité
1-2-Des conditions naturelles favorables
CHAPITRE 2 : Les facteurs humains : les acteurs dans l’écotourisme
2-1-Distinction de la population
2-2- Les ressources économiques, un secteur très important
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
PARTIE 2 : L’ECOTOURISME DE L’IHARANANDRIANA
CHAPITRE 3 : Des potentiels écotouristiques foisonnants
3-1- L’attirance pour l’histoire et le vestige du passé
3-2- Des produits physiques exploitables
3-3- Une richesse socioculturelle
3-4- Des circuits écotouristiques attractifs
CHAPITRE 4 : Industrie touristique du site Iharanandriana
4-1- Les infrastructures existants et les gérants
4-2- Les contraintes du développement écotouristique
4-3 Les retombées locales du site
4-4 Les actions à entreprendre pour un développement rapide et durable
CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE

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