Développement des PME et la bonne gouvernance

Critères de classification des Petites Entreprises

Plusieurs critères de classification peuvent rendre un peu difficile la configuration, et la distinction entre la petite entreprise, et la moyenne entreprise à la grande entreprise, il s’agit :
– Des entreprises au fonctionnement avec une personne (activité singulière),
– Des entreprises de types familiales,
– Des entreprises à plus de 05 employés, et autres regroupant plus de 10 salariés,
– Des entreprises de 20 à 50 salariés, possédant une structure formelle.
Par ailleurs, d’autres critères permettent aussi la distinction selon la taille, il s’agit :
Du secteur d’activité, l’âge de la firme, son appartenance à un hypo – groupe, la nature juridique, le type d’équipement, etc. Et face à l’absence d’une définition communément admise de la petite entreprise.
L’Algérie a opté par la définition de l’union Européenne. La difficulté de fournir une définition est aggravée par l’absence d’une structure e d’administration permettant de donner des informations et des statistiques plus détaillées et fiables sur le tissu industriel en Algérie. Contrairement à la petite taille, on trouve la grande taille disposant d’une structure d’information appropriée. Les PE caractérisées par leur indépendance, ne sont pas prises en considération par aucun organisme de suivi particulier, sauf le ministère de la PME. Les petites entreprises sont en général trop petites afin de développer des structures internes de gestion et d’information efficace.

Définition de la PME-PMI

On trouve plusieurs définitions des PME élaborées selon différents contextes. Et si en se référant à la définition de Julien (1987) « La petite entreprise est avant tout une entreprise juridiquement, si non financièrement indépendante, opérant dans des secteurs primaires, manufacturiers ou des services, et dont les fonctions de responsabilités incombent le plus souvent à une personne, sinon à deux, en général seules propriétaires du capital ».
Plusieurs auteurs ont bien constaté les limites de la grande taille, surtout en période de crise ou de récession, considérée autrefois, comme élément d’efficacité et de rentabilité . Par ailleurs, l’univers de la petite entreprise se caractérise généralement par une certaine hétérogénéité constitue: d’artisans, managers, activités à haute technologie.
Deux critères sont généralement utilises pour délimiter le champ de la PME/PMI : la taille et le chiffre d’affaires. En plus des petites et moyennes entreprises on y rajoute la très petite entreprise (TPE) ou micro-entreprise.
Le choix d’un seuil est souvent problématique et est réglé de façon conventionnelle. Le premier seuil est celui de zéro salarie qui est utilise par les statisticiens du travail pour distinguer les employeurs des indépendants .une personne qui n’utilise pas de main-d’œuvre salariée dans son activité économique est considérée comme indépendante même si elle utilise une main-d’œuvre familiale non-rémunérée. En revanche, des qu’elle emploie une main-d’œuvre contre rémunération, même temporairement, elle devient employeur. C’est pourquoi, beaucoup de professions libérales sont classées comme employeurs des qu’elles utilisent une main-d’œuvre salariée (secrétariat. Aidesoignante, etc.)1

STATUT DE LA PME EN ALGÉRIE

En absence d’une définition communément admise de la PME/PMI en Algérie, il est difficile d’apprécier ce secteur en termes d’agrégats économiques.
Les principales contraintes Commençant par la définition des PME pour comprendre où se situent le problème.
On trouve plusieurs définitions des PME élaborées selon différents contextes. Et si en se référant à la définition de Julien (1987) « La petite entreprise est avant tout une entreprise juridiquement, sinon financièrement indépendante, opérant dans des secteurs primaires, manufacturiers ou des services, et dont les fonctions de responsabilités incombent le plus souvent à une personne, sinon à deux, en général seules propriétaires du capital ».

Définition plus précise de la PME en Algérie

Jusqu’à l’adoption d’une loi d’orientation sur la petite et moyenne entreprise en décembre 2001, il n’existait aucune définition officielle de ce type d’entreprise. Avant cette date, l’Office National des Statistique (ONS) a adopte de fait le critère de l’effectif pour le classement des entreprises en changeant parfois de base, ce qui ne rendait pas facile les comparaisons entre deux périodes différentes.
La définition de la PME retenue dans la loi s’inspire de celle adoptée par l’Union Européenne en 1996 et qui a fait l’objet d’une recommandation à l’ensemble de pays membres. L’Algérie e, en effet, adopte la charte de Bologne sur les PME en juin 2000, charte sur la définition européenne de la PME .cette définition se base sur trois critères : les effectifs, le chiffre d’affaire et le bilan annuel et, enfin, indépendance de l’entreprise.

Identité de la Petite et Mayenne Entreprise

La PME est caractérisée par une concentration de la gestion et de la décision dans la petite entreprise. Une des définitions de la petite entreprise est justement celle dans laquelle la direction, si non le dirigeant, assume la responsabilité technique et financière, c’est à dire contrôle le développement de celle- ci.
La petite taille s’accompagne d’une personnalisation de la gestion, c’est-à-dire d’une centralisation de la plupart des décisions chez un seul individu, le  » patron », la compréhension des structures et du fonctionnement des petites et moyennes entreprises passe par la connaissance des profils de leurs dirigeants (traits de la personnalité, buts fondamentaux, valeurs, etc.)
Pour les entreprises de petite dimension, les décisions peuvent être assimilées à celles des seuls dirigeants ; cela devient bien entendu de moins vrai au fur et à mesure que la taille de l’organisation augmenté). La PME est alors contrôlée par son dirigeant, ce concept de contrôlabilité, c’est « comme la capacité de garder la maîtrise de la mise en œuvre et du développement d’un ensemble de ressources. La notion de contrôlabilité se situe au cœur de la définition proposée : Les PME sont définies à partir de cette notion de contrôlabilité qui devient le pivot des différents partis de leur structure organisationnelle. L’intérêt d’une telle définition est qu’elle suggère le risque de perte de contrôlabilité et autorise donc, l’existence de situations contre- nature à la forme PME). Une moindre spécialisation des tâches, le chef d’entreprise assure plusieurs fonctions de direction, et autres, division des tâches et les subordonnées exercent des tâches considérées polyvalentes, plus flexibles au niveau interne de l’entreprise. Les atouts des PME résida nt surtout dans le dynamisme de certains responsables, l’esprit d’équipe et l’adaptabilité de l’entreprise confrontée à de nouveaux défis.
Elles sont caractérisées aussi, par un nombre réduit de niveaux hiérarchiques, et une polyvalence élevée des personnes. La prise en compte simultanée des diverses dimensions de l’innovation par un individu ou une équipe se trouve ainsi favorisée. De plus, la décision mise en œuvre du projet, ainsi que la mobilisation et l’organisation des ressources, peuvent se réaliser rapidement à partir de l’engagement du chef d’entreprise.
La diffusion plus rapide de l’information entre les membres de l’entreprise au niveau interne d’une part, et d’autre part, on trouve un système d’information au niveau externe, qui est simple, dû essentiellement à la proximité du marché, Par ailleurs, « la petite entreprise n’a le plus souvent nul besoin d’études de marché complexes, lourds et souvent dépassées au moment ou elles sont terminées. C’est ainsi, que la perception du changement sur le mar ché traditionnel local ou régional peut être rapidement saisie par les entrepreneurs attentifs au moindre bruit du marché ·

Analyse institutionnaliste de la place PME-PMI en Algérie

L’analyses du dispositif sur les trois phases

Les caractéristiques de la période 1963-1980

L’environnement institutionnel : la construction d’une société salariale

Durant cette période, l’Algérie a mené un coup de force contre l’ancienne société coloni ale en promouvant une société salariale (masculine) : faire ente les individus insoumis issu de la lutte de libération national dans les règles de soumission d’une société salariale industrielle, des services, administrative en leur promettant l’accès a des biens-salaries.
Une spécificité, que se doivent de gère les pouvoirs politiques successifs hante en effet l’histoire politique et sociale de l’Algérie : – une règle d’égalité des individus au sein du collectif de la société civile et donc de l’accès à la répartition des actifs, des biens et des services, à un « usus, fructus, abusus » intimement lie et disponible pour tous – une règle liée d’insoumission vis–à-vis de toute mise en cause de cette règle d’égalité, avec une cible privilégiée : l’Etat.
La question à l’issue de la lutte de libération nationale fut la gestion de cette insoumission potentielle, qui agit encore et toujours la société algérienne, avec la solution offerte alors : offrir tous l’accès aux biens-salaries par la généralisation du salariat. A la fin de la décennie 60, le salariat représentait de 60 à 65% de la population active occupe en Algérie. Au début de la décennie 80, le niveau de salarisation s’est élèves à prés de 80% ; 2 497 000 Salaries au 31.12.80 pour une population active occupée donnée à 3165 000 personnes. 1

Les caractéristiques de la période 1980-1995

Deux événements majeurs caractérisent cette période : l’annulation des élections législatives de  1991 qui s’est traduite par une dégradation du climat sécuritaire et les plans d’ajustements structurels de 1989.1991.1994 et1995.
Le premier événement tout en demeurant politique ne peut être isole d’une tentative d’explication du faible développement des PME en Algérie. Le seconde, outre le fait qu’il soit la résultante de l’essoufflement d’un système économique mono- exportateur, marque véritablement le début d’un changement institutionnel sous gouvernance du FMI et de la Banque Mondial.les pas acceptés, sous contrainte internationales, tout en rétablissant les équilibres macroéconomiques, ont eu pour conséquences une dégradation importante la situation sociale.

Les caractéristiques de la période depuis 1995 : la question de privatisation

La mise en place des nouvelles règles formelles ne permet pas pour autant une inscription de facto de l’économie algérienne dans l’économie de marché. Deux facteurs, au moins, expliquent cette tendance. Le premier, politique, trouve ses fondements dans les conditions sécuritaires difficiles de la période. L’annulation du processus électoral de 1991 s’est traduite par une crise politique majeure. Mais ces conditions n’expliquent pas tout. Le seconde, d’ordre institutionnel, apporte un éclairage intéressant sur l’inertie du changement institutionnel. L’endogeneisation des nouvelles règles du jeu est une étape nécessaire qui, tout en prenant du temps nécessite une certaine intelligibilité des signaux transmis par le nouvel environnement institutionnel. Une des failles dans l’analyse des créanciers internationaux tient dans un lecteur mécaniciste de la spécificité da la matrice institutionnelle algérienne. En négligeant les effets induits de l’ancien cadre institutionnel, les différents pas se sont attaches à modifier le cadre légal sans tenir compter de l’autonomie relative de certains acteurs, pour qui le changement constituait une rupture avec ensembles d’acquis. L’appropriation des ces règles du jeu par un ensemble d’acteurs se traduit par une certaine inertie conflictuelle de processus de privatisation en particulier, et du processus de reformes en général.

Une concentration territoriale

L’examen rapide de la répartition territoriale des nouvelles créations de PME montre q ue l’investissement s’est globalement diriges vers les grandes villes qui abritent déjà un grand nombre d’entreprises. Ainsi ,les 11 grands centres urbain (sur les 48 que compte le pays) abritant déjà 55% de la PME ont permis l’émergence de 68% de nouvelle s entreprises. Les volumes de créations sont très différents et certaine zones ont enregistre des taux élevés de croissance du nombre de leur entreprises. La question qui se pose est de savoir s’il y a une forte relation statistique entre les nouvelles créations et le stock de PME dans les différentes wilayates du pays.

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