La fonction méthodes ou industrialisation:
La fonction méthodes a pour finalité de permettre de passer d’un plan ou d’une idée à un produit, et même le plus souvent à des milliers de produits. Il s’agit de l’industrialisation du produit. À court terme, la fonction méthodes effectue la préparation technique du travail de production : définition et mise à jour des gammes de fabrication ou d’assemblage, dessin et étude de pièces et outillages nécessaires, tenue des fichiers outillages, machines, coûts par poste. À moyen terme, son rôle comprend l’amélioration des procédés, la simplification des produits et de leur fabrication, l’amélioration des postes de travail et de leur implantation.
À plus long terme, afin de conserver ou d’obtenir une avance sur la concurrence, la fonction méthodes est amenée à définir les moyens nécessaires à la réalisation des nouveaux produits, à apporter des innovations dans les procédés existants, à analyser et à chiffrer les investissements nécessaires. Pour effectuer sa tâche, la fonction méthodes utilise les documents produits par la fonction études (plans, nomenclatures, articles). La fonction méthodes va élaborer les gammes. La gamme définit la succession des opérations à effectuer. Il s’agit donc d’une suite ordonnée des différentes phases d’un processus. Le management des connaissances (KM : Knowledge Management) demande également au service méthodes la génération de nombreux documents supports de production, permettant de garantir la performance de l’entreprise au travers des cinq critères : qualité, délais, coûts, sécurité, environnement tels que :
• la fiche de poste décrivant les opérations à réaliser ;
• les instructions de poste décrivant la procédure d’utilisation d’un moyen.
La fonction gestion de production:
Elle manipule de nombreuses informations et produit également plusieurs documents. La commande fournisseur (ou ordre d’approvisionnement = OA) qui permet de réapprovisionner un composant ou une matière première. L’ordre de fabrication (ou OF) qui permet de déclencher la fabrication d’un article. Celui-ci comprend :
• le code article.
• la quantité à fabriquer.
• le code de la gamme à utiliser.
• la date de fin de fabrication.
Cet ordre de fabrication est associé à un dossier de fabrication qui accompagnera les produits au cours de leur évolution dans l’atelier. Il est composé de différents documents :
• le bon de sortie de magasin ou liste à servir permet d’obtenir les matières et composants nécessaires à la production en indiquant les qualités et quantités à délivrer par le magasin.
• les bons de travaux décrivent le travail à réaliser sur un poste donné. Ils reproduisent le libellé et le mode opératoire de la phase considérée de la gamme. Ils servent au suivi technique (retour d’information) et administratif (comptabilité analytique).
• la fiche suiveuse, comme son nom l’indique, suit les pièces d’un lot en fabrication. Elle va récapituler l’historique de la réalisation des pièces et donner un compte rendu d’exécution des différentes phases. La gestion de production doit gérer d’une part, les produits, composants et matières premières et d’autre part, les charges et capacités.
Les langages SQL
Chaque système de gestion de bases de données relationnelles (SGBDR) a son langage SQL propre. Parmi les solutions les plus connues, nous pouvons citer : MySQL : MySQL est un SGBD libre/open source. Il fait partie des SGBD les plus utilisés dans le monde, surtout dans le monde des bases de données Web. Beaucoup de grandes sociétés telles que Twitter, Facebook et YouTube, réduisent leurs coûts de manière significative en utilisant MySQL pour leurs services [6]. MySQL AB, la société produisant ce SGBDR, a été acquise en 2008 par Sun Microsystems. En 2009, Sun Microsystems a été, à son tour, rachetée par Oracle Corporation, la société produisant une des solutions concurrentes à MySQL, Oracle Database. MySQL est multiplateforme et distribué sous un double licence GPL et propriétaire [7]. Oracle Database : Oracle Database est un SGBDR propriétaire fourni par Oracle Corporation. Depuis l’introduction du support du modèle objet dans la version 8, il peut aussi être qualifié de système de gestion de bases de données relationnelles-objet (SGBDRO) [8].
Il est surtout ciblé pour la gestion de larges bases de données en entreprise. Ce qui permet aussi à Oracle de continuer à proposer MySQL pour la gestion de bases de données Web. C’est un outil multiplateforme [9]. Microsoft SQL Server Microsoft SQL Server est un SGBDR développé et commercialisé par la société Microsoft. La solution Microsoft Access, fournie dans la suite Office, gérant des bases de données qui n’excèdent pas le gigaoctet[10], SQL Server est destiné à gérer de plus larges bases de données mais si la base de données devient encore plus grande et que le nombre de clients augmente, Microsoft propose de passer à SQL Azure. Ce SGBD n’est disponible que sous les plateformes Windows et avec une licence propriétaire [11] . PostgreSQL PostgreSQL est un système de gestion de base de données relationnelle et objet(SGBDRO)[12]. C’est un outil libre disponible selon les termes d’une licence de type BSD (Berkeley Software Distribution License) c’est à dire une licence libre utilisée pour la distribution de logiciels. Elle permet de réutiliser tout ou une partie du logiciel sans restriction, qu’il soit intégré dans un logiciel libre ou propriétaire[13].
Conclusion et perspectives
Dans ce travail, nous avons étudié le cas de gestion une chaine d’assemblage dans un premier temps et nous avons proposé une amélioration afin d’accélérer et de faciliter le travail des employés. Cette amélioration consistait en l’élaboration d’un logiciel de gestion des ordres de fabrication et les articles et magasin. La question du choix du langage de programmation et du système de gestion de bases de données se posait alors. Nous avons exposé quelques-uns des SGBD les plus connus et avons choisi PostgreSQL pour sa gratuité, la liberté de sa licence, sa disponibilité sur les principaux systèmes d’exploitation et son équivalence avec la solution désormais bien établie MySQL. Pour ce qui est du langage, voulant créer une application portable pour ne pas obliger les utilisateurs à choisir une plateforme unique, et une application qui ait aussi les avantages des applications natives, c’est-à-dire sans ralentissement ni lourdeur, nous avons opté pour utiliser le framework Qt, orienté objet et écrit en langage C++, de par aussi sa documentation assez fournie que ce soit via la documentation officielle ou celle trouvée sur le net. Nous sommes arrivés à une réalisation partielle du but préalablement visé. Nous avons bien réussi à créer une application fonctionnelle de gestion avec plusieurs utilisateurs comme le magasiner, les ingénieurs de méthode et processus. Il serait judicieux donc de continuer à développer l’application et à l’étendre aux autres types d’utilisateur avec les droits d’utilisations appropriés à chacun et d’ajouter des fonctionnalités facilitant son utilisation comme : Le chiffrement des mots de passes sur la base de données ; La possibilité de changer l’adresse IP du serveur sur lequel se trouve le SGBD et le port avant la connexion. Tableau de bord en temps réel pour le superviseur avec des capteurs pour calculer le temps et le nombre du produit fabriqué. Intégration avec les ERP. Export les gammes en format Excel.
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