Determination des différentes causes de la vulnerabilite de la famille

Interprétation du tableau

D’après le tableau indiquant l’effectif d’enfants pris en charge pour chaque pathologie :
• Sur 100 enfants pris en charge, 44 d’entre eux souffrent de l’hernie, dont 40 sont de garçons et 4 seulement des filles. Ce genre de pathologie touche plus les garçons que les filles parce que la maladie est liée aux taux de glycémie dans le sang ; cela se voit quand un médecin traitant demande une analyse de taux de glycémie pour confirmer la suspicion de l’hernie. Comme on a remarqué souvent qu’un petit garçon peut demander jusqu’à 12 fois par jour du lait maternel et que le sevrage de petit garçon s’opère un peu tardivement par rapport à celui de petite fille, et il aime manger du sucre, alors que son organisme résiste moins est incapable d’éliminer ce fort taux de glycémie. Et à cause de la rareté des moyens, l’ignorance, la famille n’a pas le moyen de nourrir sainement ses enfants de manière équilibrée parce qu’elle arrive à peine à trouver à manger et il y a même des familles qui dorment la nuit sans n’avoir rien pris le soir dans un cas de pauvreté extrême. On appelle ce genre de situation en malagasy : « mandry fotsy » qui veut dire dormir avec un ventre vide.
• Pour le cas de traumatologie qui veut dire, déformation des os, blessure causée par les accidents, sur 100 enfants pris en charge, 16 souffrent de traumatologie, dont 14 garçons et 2 filles seulement. Cet écart d’effectif peut être dû au comportement plus violent des petits garçons par rapport à celui des petites filles.
• 5% souffrent de l’imperforation anale
• 2% souffrent de l’œdème de face
• 5% souffrent de malformation ano-rectale
• 2% souffrent de perte labiale
• 1% d’hypertrophique
• 1% de masse abdominale
• 2% de pleurésie
• 1% de lithiase vésicale

DETERMINATION DES DIFFERENTES CAUSES DE LA VULNERABILITE DE LA FAMILLE

C’est sûr que la vulnérabilité est dûe, à certaines situations. Notre tâche consiste à découvrir, les facteurs qui sont à l’origine de la détresse de la famille. Pour cela, il nous faut mener une enquête sur les sources de revenu, et les divers autres facteurs qui peuvent être à l’origine de leurs détresses.
Il peut être avéré que la vulnérabilité est dûe, à certaine situation. Notre tâche consiste à découvrir, les facteurs qui sont à l’origine de la détresse de la famille. Pour cela, il nous faut mener une enquête sur les sources de revenu, et les divers autres facteurs qui peuvent être à l’origine de leurs détresses. Interprétation du tableau
• D’après ce tableau, sur 140 parents enquêtés et observés, 24 d’entre eux, sont lavandières, dont le revenu moyen est de 2000 Ariary par jour soit 60 000 Ariary par mois. Il faut noter que parfois, ils ne trouvent pas de linges à laver ce qui veut dire qu’il arrive des jours où ils n’ont pas de quoi s’acheter à manger. Tandis que le besoin nutritionnel doit couvrir le gros de revenu, le besoin en matière de santé devient secondaire faute de moyens. C’est pourquoi, ils ont dû recourir à la demande de prise en charge pour sauver leurs petits enfants au cas où ces derniers tombent malades et ce faute de moyens nécessaires.
• Parmi les enquêtés, 18 sont cultivateurs. En général, les cultivateurs ne touchent de l’argent qu’au moment des récoltes. En plus, ils sont des petits exploitants agricoles, qui cultivent juste un petit lopin de terre.
Donc, il est évident que leur niveau de revenu est très bas, et ne leur permet pas de mettre de coté une somme pour prévenir les maladies. Ainsi la demande de prise en charge constitue leur unique alternative, en cas de maladie parce qu’il n’y a personne sur qui, il peut compter comme on dit en malagasy : « Ny ory tsy havan’ny manana ». Littéralement ce ne sont que lesriches qui peuvent s’entraider et il en est de même pour les pauvres.
• On a constaté aussi que, il y a 20 familles monoparentales c’est-à-dire famille dont l’un des conjoints s’occupe seul des enfants, ce qui engendre de gravesrépercussions sur la situation des enfants, entre autre, l’insatisfaction des différents besoins y compris les besoins en matière de santé, ainsi que la carence en matière d’éducation.
• Il y a 20 femmes au foyer sur les 140 parents enquêtés. Dans ce cas de figure la famille vit uniquement de l’argent apporté par le mari. Tandis que, le mari lui aussi ne perçoit qu’une maigre somme d’argent pour nourrir la famille entière et lafamille devient défavorisée.
• Que ce soient, les marchandes de fruits, marchandes de sachets plastiques ; menuisier, mécanicien, marchande de tomates, maçon, vendeur d’abat de viande, tireur de pousse pousse, vendeur de bouteilles plastiques, bonne à tout faire, chercheur d’eau, transporteur de brique, marchand de légumes, ce sont tous là des métiers occasionnels, que tantôt on trouve des clients et tantôt pas. Quand, les clients sont nombreux, ceux qui exercent ce genre de métier gagnent de l’argent, par contre quand les clients sont rares, ces derniers se trouvent confrontés à des situations critiques.
Ainsi, ils ont intérêt à mettre un peu d’argent de coté quand les clients sont abondants, sinon ils n’auront pas d’argent dans le cas contraire.

PRISE EN CHARGE DES ENFANTS PAR LE MINISTERE DE L’EDUCATION

Etant donné que la prise en charge ne se limite pas au domaine de la santé, et si on veut vraiment mettre en œuvre l’application des droits fondamentaux de l’enfant, cette prise en charge s’élargit sur la prise en charge en matière d’éducation. Il y a cinq types de prise en charge à savoir, la distribution de kits scolaires, la subvention caisse-école, distribution des manuels scolaires, la distribution des tabliers et la cantine scolaire.

Kit scolaire

Le ministère de l’éducation a commencé à distribuer des kits scolaires depuis l’année scolaire 2005-2006. Pourtant, les matériels distribués ne sont pas toujours les mêmes car ils changent en fonction de la possibilité et les moyens dont dispose le Ministère de l’éducation.
• Année scolaire 2006-2007
On distribue à chaque élève :
– Un sac à dos
– Une trousse
– 3 stylos : bleu, vert, rouge
– 1 crayon à bois
– Une boite de 6 crayons de couleurs
– 1 compas
– Une règle
– Une ardoise
– Une boite de craie
– 1 tain crayon
Pour l’année scolaire 2006-2007 le ministère de l’éducation a distribuée 950.610 kits scolaires.
• Un élève bénéficie
– Un sac à dos
– Une trousse
– Trois stylos
– Un crayon à bois
– Une règle graduée
– Cahiers
– Une éponge
– Cinq protèges
• Pour l’année scolaire 2007-2008 :
Le ministère de l’éducation a distribué 941.318 kits scolaires.
Perspective du ministère pour l’année scolaire 2008-2009.
Pour l’année scolaire 2008-2009, le ministère de l’éducation compte distribuer 958.882 kits scolaires.

Bénéficiaires des kits scolaires

Tous les élèves en classe CP1 et CM2 ou nouveaux entrants étudiants dans les écoles publiques et privées.

Problèmes relatifs aux kits scolaires

Le retard dans d’acquisition de kits scolaires a pour cause le long circuit lié aux procédures d’importation. Les kits sont importés de la Chine par le ministère de la population, et c’est la société MAGRO qui s’est chargée de leurs importations récemment.

Solution

Pour pallier ce problème de retard d’acquisition des kits scolaires, le ministère constate qu’il faut procéder à l’appel d’offres assez tôt.
2. Subvention caisse-école
Le deuxième type de prise en charge s’effectue sous forme de subvention causse école qui consiste à donner 10 000 Fmg à chaque élève.

Bénéficiaires

Les élèves qui étudient dans les écoles privées et publiques en sont les bénéficiaires.
3. La distribution des manuels scolaires
La distribution consiste à partager aux élèves des manuels scolaires tels que : livres de calcul, de connaissances usuelles, de français et distribuer aux enseignants des guides.

Problème

L’insuffisance des manuels scolaires est caractérisée par le peu de quantité existante.
4. La distribution des tabliers
Ce sont les élèves qui étudient en classe de 7ème qui bénéficient de la distribution des tabliers.
Depuis sa création, on a pu aider beaucoup d’enfants grâce à ce programme pourtant, des moyens financiers et suivi lui font défaut. Ses principales zones d’implantations se trouvent dans la région où la production agricole est très faible dont Sakaraha, Bekily, Ampanihy, Belo, Tsihombe, Amboasary-sud, Fort-dauphin. La cantine scolaire a pour but de susciter la concentration chez les élèves, améliorer leurs résultats, diminuer le taux de déperdition scolaire.

Perspectives d’avenir

De 2005 jusqu’au 2009, le PAM a donné 2185 tonnes du riz, 624 tonnes de légumes secs, 139 tonnes du sucre et 156 000 tonnes d’huiles. Il y a 34500 personnes qui bénéficient la cantine scolaire dont 33 000 élèves 500 enseignants et 1000 cuisiniers.

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